Etude de cas de BTS: La crise économique espagnole.

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l’éclatement de la bulle immobilière « un appartement de deux chambres qui coutait 40000€, est désormais proposé à 250000€ ». Les Banques sont prêtes à casser les prix de leurs biens immobiliers pour pouvoir les vendre. Ainsi que l’annexe 3, selon M. Cavalier la baisse des prix immobilier à partir de 2008 met à jour l’endettement des ménages, passée de 60% de leur revenu disponible en 1999 à 125% en 2012. Les maisons ne trouvent plus preneurs, les immigrés repartent, la construction s’effondre, les banques s’écroulent. Et enfin d’après l’annexe 4, le graphique de l’évolution de la production de logements en Espagne nous montre que le nombre de logement construit en Espagne est passé de 200 milliers par an en 1991 à 600 milliers en 2009 pour s’effondrer considérablement a 70 milliers en 2012. Les permis de constructions et de mises en chantier ont connu la même évolution que le nombre de logement espagnole construit sur la même période.

3) Quelle place l’Union Européenne tient-elle dans la crise espagnole ?

L’Espagne est un pays de l’Europe de l’Ouest faisant parti de l’Union Européenne c’est donc normale qu’elle se tourne vers elle après la crise économique. Selon l’annexe 5, l’Espagne demande une aide financière à l’UE, celle-ci a donc une place de prêteur auprès des banques espagnoles. En effet l’Espagne publie une lettre officielle afin d’obtenir 62 milliards d’euros au maximum.

4) Quels sont les effets de la crise sur la vie quotidienne des espagnoles ?

Tout d’abord on peut dire que la crise a engendré une baisse considérable du PIB par habitant en passant de 27000$ en 2008 à 25860$ en 2012. De plus la crise économique espagnole a eu un impact important sur le chômage celui-ci montant à un taux de 24,4% en mars 2012, tout en augmentant le taux d’endettement privé et public déjà élevé (-5.7% du PIB en 2013). Et le chômage a explosé en partie à cause de l’importance du secteur du bâtiment pour le marché de l’emploi mais aussi parce que l’Espagne présente un des marché du travail les plus rigides au monde. D’autre part sous l’effet de la crise économique de plus en plus d’espagnoles sombrent dans la pauvreté. En effet selon un rapport de Caritas, 3 millions d’espagnoles soit 6,4% de la population ont sombré dans l’extrême pauvreté en 2012. Et enfin quelques immigrés ont décidés de quitter l’Espagne pour fuir la crise économique pour retourner dans leurs pays d’origine.

Dès lors l’impact le plus important de la crise économique sur la vie quotidienne des espagnoles est donc l’augmentation de la précarité et de l’exclusion sociale.