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E-banking- Quels sont les facteurs encourageant et limitant les marocains à recourir à des banques en ligne?

Par   •  29 Septembre 2018  •  4 828 Mots (20 Pages)  •  1 061 Vues

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Les principaux des acteurs du e-commerce au Maroc se présentent comme suites en fonction des parts de marché4 :

[pic 4]

1. PME (50%)

2. Grands Comptes (15%)

3. TPE (14%)

4. Associations (6%)

5. Agences Gouvernementales (2%)

Avec l’évolution exponentielle du panier moyen du e-consommateur marocain de 709 Dhs, un chiffre proche du panier moyen du e-consommateur Américain

(72$, Source:Statista) et vue les avantages qu’offre l’internet aussi bien au consommateur qu’aux opérateurs privés ou publics le gouvernement Marocain prévoit plusieurs actions qui concourront à mieux protéger les e-consommateurs notamment la mise en place du label e-thiq@ par le ministère de l’industrie, du commerce, de l’investissement et de l’économie numérique et la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Celui-ci à un rôle de catalyseur en matière du e-Commerce car il développera la confiance du e-consommateur et contribuera à l’amélioration de la sécurité du paiement en ligne. Cependant, le coût élevé de cette labellisation a suscité réticences logiques, surtout chez les PME.

En conclusion, le e-commerce au Maroc a un bel avenir devant lui puisque le budget des entreprises marocaines alloué au digital a augmenté ne cesse d’accroitre. Cependant, les réticences vis à vis du digital sont toujours présentes chez le consommateur et aussi bien chez les entrepreneurs.

SOUS-SECTION 2 : EXTENSION DES NTIC AU SERVICE BANCAIRE.

Durant les dernières décennies, un certain nombre d’innovations et de révolutions technologiques est intervenu dans le secteur bancaire notamment :

L’INFORMATISATION ET L’AUTOMATISATION DU SECTEUR BANCAIRE

Par l’instauration des systèmes capables de réaliser des millions d’opérations en une journée ont été mis en place.

LES CARTES A PUCE

Brevetée dès la fin des années 60. Elle dispose d’un potentiel énorme au niveau de la sécurisation des paiements électroniques.

GAB (GUICHETS AUTOMATIQUE)

Les premiers distributeurs automatiques de billets (ATM) sont apparus dans les années 60 et se sont multipliés tant à l’intérieur des agences qu’en dehors et constitue le premier pas vers un changement de la relation du client envers sa banque. Le GAB va étendre ses possibilités du simple retrait d’espèces, à un grand nombre de services bancaires automatisés tel que l’impression des extraits de compte, le dépôt de chèques ou d’espèces, les virements, etc.

SECTION 2 : L’E-BANKING

DEFINITION

Les opérations bancaires par Internet est un terme qui implique l'utilisation des ordinateurs, donc une livraison automatique par voie électronique comme «Internet banking », et tient compte également d'autres dispositifs possibles comme le mobile « Mobile-banking », les téléphones, les télévisions numériques «TV-banking », etc. (Copulsky et Wolf, 2007).

Stamoulis (1994) définit l'e-banking comme un canal de distribution et de livraison des services financiers par voie de communication multimédia, d'une façon globale et moins coûteuse.

Diniz (1997) qualifie quand à lui l'e-banking de service fourni par plusieurs institutions financières, permettant aux clients de mener des transactions bancaires Via Internet, et ce, en utilisant un moyen comme le PC, le téléphone, Minitel, ou autres.

Le Federal Financial Institutions Examination Council (2003) définit pour sa part les opérations bancaires électroniques en tant que livraison automatisée de produits et de services traditionnels et nouveaux aux clients par voie de transmission électronique interactive. Les opérations bancaires électroniques incluent les systèmes qui permettent aux clients, individus et entreprises d'accéder à leurs comptes, de traiter leurs affaires et d'obtenir de l'information sur les produits et services financiers.

On peut définir alors le e-banking comme l’ensemble des services bancaire qu’une banque traditionnelle offre, bien que cette prestation est effectué par voie électronique principalement internet, par exemple : consultation de comptes, virement, achat de produit financier et ce, en utilisant les moyens suivant : le PC, téléphone ou autre.

SOUS-SECTION1 : L’EVOLUTION DE LA BANQUE TRADITIONNELLE A LA BANQUE EN LIGNE

Il s’agit dans cette revue de littérature a pour but de nous explique le passage des sociétés

100% en ligne et celles dont l’activité Internet vient en support.

Nous pouvons ici aussi distinguer trois grands types d’entreprise :

BRICK AND MORTAR

Sont des sociétés qui commercialisent leurs services au travers d’un réseau d’agences dans le secteur bancaire) services c'est-à-dire, exclusivement, à travers des structures de distribution physiques (et ne sont donc pas présentes sur le web.

CLICKS AND MORTAR

Cette expression désigne les sociétés qui combinent d’une part la commercialisation de leurs services via des structures de distribution physiques et d’autre part via le canal web. Cela signifie que la réalisation de l’opération ne constitue que le prolongement d’une relation établie au préalable en présence physique des deux cocontractants ou à l’inverse est la continuité d’une première démarche qui s’est déroulée en ligne. L’Internet n’est ici rien d’autre qu’un outil mis parmi toute une série d’autres solutions possibles à disposition du client (comme se déplacer directement à son agence, ou encore téléphoner, etc.)5.

Cette évolution est issue d’une demande croissante de la clientèle bancaire et financière à accéder sur Internet à une offre équivalente à celle dont elle peut déjà disposer dans le réseau des agences6.

Ces agences risquent de périr car celles-ci sont rejetées par les nouvelles

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