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Cours de stratégie des organisations

Par   •  17 Septembre 2018  •  4 800 Mots (20 Pages)  •  402 Vues

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La chaine de valeur est :

- Un processus orienté client

- Utile pour construire un avantage concurrentiel

Les stratégies génératrices de valeur :

- Stratégie de prix : produit à la qualité homogène mais au prix inférieur

- Stratégie de différenciation (intrinsèque et perçue) : produit différent

- Stratégie de niche (focalisation) : focalisation sur une partie d’un marché

Les sources de l’efficience

Toute organisation doit rester attentive à son niveau d’efficience, c’est à dire au rapport entre ses résultats et les moyens qu’elle met en œuvre pour les atteindre.

L’efficience est donc le rapport entre les résultats atteints et les moyens utilisés.

Quatre sources :

- Economie d’échelle

- Expérience : plus l’entreprise augmente les quantités, plus on met en place des mécanismes qui vont éviter des erreurs.

- Couts d’approvisionnement : plus les parts de marchés augmentent moins les couts d’approvisionnement sont importants

- Innovation de procédés ou de produits : produits moins couteux, plus simple à fabriquer, manière de fabriquer moins couteuse, …

Le principe de la chaine de valeur

Elle étudie les activités de l’entreprise, pour mettre en évidence les activités sources d’avantage concurrentiel (cout ou qualité)

On distingue :

- Les activités principales : concourent directement à l’activité de l’entreprise

- Les activités de soutien ou support : en appui de l’activité principale (infrastructure)

Schéma La chaine de valeur (Porter, l’avantage concurrentiel, 1986)

Infrastructure : organisation de l’activité, SI, système d’organisation

Gestion des ressources humaines : conditionne la motivation et responsabilité des salariés

Développement technologique : recherche et développement, innovation

Approvisionnement : achat

Logistique achat et vente : transport, gestion des stocks, entreposage

Analyse de la chaine de valeur

La chaine de valeur permet d’identifier :

- Les activités qui créent de la valeur

- Et celles qui en détruisent

Ex : Une logistique défaillante générera une perte de CA et une mauvaise image de l’entreprise.

Porter précise pour lui que la capacité de généré de la valeur consiste moins en la réussite d’une unité particulière mais plutôt dans la relation entre les différentes unités.

Il montre surtout que les différentes activités de l’entreprise sont interdépendantes. Les gains de productivité s’obtiennent donc davantage sur la gestion des liens entre les différentes activités ou taches elles-mêmes. Importance de la culture d’entreprise, de la coordination.

- L’ENVIRONNEMENT

Quatre strates de l’entreprise, de l’analyse de l’activité :

- Macro-environnement : ensemble des variables sociétales les plus éloignés de l’entreprise mais qui peuvent impacter son activité, analyse PESTEL.

- Industrie : secteur d’activité économique, ensemble des entreprises qui proposent des biens et services similaires.

- Marchés et Concurrents : il existe deux facteurs de concurrences : les produits proposés et le prix. Il existe aussi trois façon de segmenter la clientèle.

- L’organisation

Les parties-prenantes : « tout groupe ou individu qui peut affecter ou qui est affecté, par la réalisation des buts d’une organisation. Au sens large, le terme comprend les fournisseurs, les clients, les actionnaires, les employés, les communautés, les groupes politiques, les autorités politiques (nationales et territoriales), les médias ,… » FREEMAN (1984).

En résumé l’organisation est une constellation d’intérets coopératifs et concurrents.

- Salariés

- Communauté

- Banques

- Actionnaires

- Clients, Distributeurs

- Fournisseurs

- Pouvoirs publics

- Direction

Tous œuvre à la valeur de l’entreprise

(Voir schéma partie prenante)

Pourquoi la RSE ?

Les entreprises ont le pouvoir donc la responsabilité du bien commun.

- La dégradation de la biosphère, qui est la base matérielle de la vie et donc de toute activité humain.

- La montée d’un sentiment hostile à la mondialisation néo-libérale et aux risques de dérives dont elle est porteuse.

- La nécessité d’inventer des nouvelles formes de gouvernance (exercice du pouvoir) permettant d’affronter efficacement les grands problèmes du monde actuel.

Besoin de contraindre les entreprises : incitation ou sanction

Gérer les équilibres pour un développement durable (voir schéma)

Processus d’intégration de la RSE dans la stratégie des GE (Quairel, Auberger) : voir schéma

La RSE conditionne la réussite de l’entreprise par sa capacité à légitimer son activité, donc attirer des clients et également des investisseurs

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