Chapitre 1 : Comment analyser la structure sociale ?

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2) Les successeurs contemporains

La notion de classe reste le support de la structure sociale tout au long du 20m siècle mais elle est enrichie par les différents sociologues qui conjuguent étude de terrain (interpréter vécu de la classe) et approfondissement de ce concept. Un panorama exhaustif de la notion de classe est impossible, on se limitera donc à quelques auteurs dont les études sont considéré comme majeur dans le domaine de l'analyse de la structure sociale. Parmi les successeurs de Karl Marx dans le sens ou il base son analyse sur l'opposition entre dominant et dominé ainsi que sur le classement des individus en fonction de la possession ou non de capital.

Pierre Bourdieu propose une analyse original de la structure sociale. Ce capital est cependant multi-rationnel : économique mais aussi sociale et culturel. Dans son ouvrage, en 1979, ''la distinction'' il élabore une représentation en deux dimensions de la stratification sociale prenant en compte le volume globale de capital et la composition de ce capital. Il aboutie à ce qu'il nomme l'espace de position sociale et des styles de vie. C'est dans cette espace sociales que l'on peut délester des proximités entre les classes sociales nommé par Bourdieu « classe de conditions d'existence » proche en sois des classes de Karl Marx. Elle nécessite une certaine prise en charge symbolique et politique (afin de transformer « classe pour sois ») pour que les classes sociales deviennent enjeu de lutte.

Dans une perspective plus historique, Louis Chauvel (« le retour des classes sociales » ; revue de l'OFCE, numéro 79, 2001) tente d'intégrer les deux dimensions de la classe sociale, position des individus et la conscience social. En retraçant, l'évolution, de l'intensité des inégalités, des identités pour proposer une histoire social à partir du concept de classe et son utilisation par le groupes d'individu, il abouti à une spirale des classes sociales dans laquelle les scénarios pour le futur reste ouvert.

Ainsi la notion de classe social s'est enrichie et a été utilisé tout au long du 20m siècle en intégrant les héritages de Karl Marx et de Max Weber.

3) Les CSP : Une certaine représentation de la structure social

L'analyse de la structure sociale ne s'appuie pas uniquement sur des concepts mais aussi sur des outils. La grille des catégories socioprofessionnels élaboré en 1954, réactualiser sous la forme des professions et catégories socioprofessionnels en 1982 puis en 2003 est l'outil référence de l'INSEE. Officiellement il s'agit simplement de regrouper les individus dans des catégories à partir d'une série de critère objectif jugé discriminant (actif, non actif ; salarié,indépendant ; place haute, basse ; hiérarchie haute, basse ; secteur activité). Le choix de ces critères révèlent '' l'aspect construction'' de la grille des CSP remarquant que c'est la situation dans le système de création des richesses qui est privilégiés à l'encontre de l'outil PCF. Il n'en demeure pas moins que cette nomenclature est l'instrument fondamentale de l'analyse de la structure social et de sa dynamique.

II) La structure sociale en France aujourd'hui

1) Les classes sociales aujourd'hui : moyennisation ou polarisation

Non seulement l’État (statique) mais au l'évolution (dynamique) de la structure social intéresse le sociologue.

On peut définir la moyennisation comme le processus par lequel de plus en plus d'individu appartiennent aux strates moyennes de la société. Dans une vision Marxiste cela correspond au phénomène selon lequel plus aucun individu n'exploite ou exploiter par un autre individu. Dans une vision plus Wéberien adopté notamment par l'auteur référence de la notion de moyennisation ''Henri Mendras'' (la seconde révolution française, 1965-1984, paru en 1988). On constate que de plus en d'individu accède à une position moyenne sur l'ensemble des échelles sociales économique et politique. Les élites sont moins nombreuses et les pauvres s'enrichissent. Cela peut être relier par la salarisation de la population active accompagné de l'extension et de l'approfondissement des garanties lié aux statue de salarié ainsi qu'au développement de système de providence de l’État (fiscalité redistributive). Schématiquement cela se traduit par un gonflement de la partie moyenne de la société et parallèlement par une rétrécissement de sa base d’où sa représentation sous forme d'une toupie de la société.

A l'issu du processus sommet et base disparaissent d’où l'émergence d'un seul et vaste ensemble moyen à l'intérieur du quel il faudra trouver d'autres critères que les situations hiérarchique pour différencier les individus des uns et des autres. En outre Mendras, adopte une vision ''cosmographique'' et propose une notion de ''constellation'' à celle de groupe pour désigner un ensemble d'individu à fin de pouvoir mettre l'accent sur le fait que comme en astronomie c'est ensemble peuvent grossir, ce rétracter, ce fendre et s'enchevêtrer les uns des autres, s'éteindre ou gagner en brillance. La moyennisation se traduit alors par un élargissement et un éclat particulier et la constellation central absorbant la plupart des autres constellations.

Cependant la réalité ou le processus de constellation est contesté. Dans cette perspective le niveau moyen explose et alimente les pôles supérieurs et inférieurs. Schématiquement cela correspond à la constitution d'une société en sablier ou la classe moyenne est largement aspiré par la bas et dans une moindre mesure par la haut jusqu'à à l'extrême elle-même disparaît. Notant que le débat relatif à la question de la dynamique de la structure social n'est pas tranché et que moyennisation et ... sont des tendances que les sociologues cherchent à … . Elles n'en sont pas moins des hypothèses à prendre en compte dans l'analyse de la stratification social et se traduise par des enjeux théoriques et politiques important. La difficulté tient particulièrement au faite qu'il est difficile de faire concordé l'appartenance objective et le sentiment subjective d'un même individu à une classe sociale.

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