Cas, éthique de l'entreprise
Par Junecooper • 18 Octobre 2018 • 1 386 Mots (6 Pages) • 561 Vues
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Argumentation
Cela peut, à première vue, porter à confusion à savoir comment les deux codes déontologiques ayant des messages différents peuvent « coexister » dans le même milieu de travail, mais, à travers leur recherche, Jones et son équipe ont réussi à dénicher quelques détails qui pourraient faciliter, jusqu’à un certain point, la prise de décision des professionnels de la santé.
Effectivement, selon les lois humanitaires internationales et le code du AMC, la santé est un droit fondamental de la personne (p.2) et le code des valeurs et d’éthique des Forces armées canadiennes stipule que le fait de respecter la dignité humaine est plus important que de suivre des ordres : le respect de la dignité humaine s’avère être le premier principe du code. (2012, p.9) Alors, on peut à ce moment dire que le choix devrait être évident à cause de l’appui de différents partis en jeu.
D’autre part, l’article fait référence que les gens ont une perception négative du « recours légitime à la force par les soldats ». Par contre, ce dernier, qui est très encadré par la loi, vise à corriger des situations qui pourraient venir évoquer et brimer des principes du code, tels que la justice et la prévention de violence contre les civils. En bref, le recours légitime à la force n’est pas l’opposé exact de « ne pas faire de tort », certes il y aura des conséquences, mais tout cela dans l’espoir d’aider la plus grande majorité de gens.
Enfin, malgré le fait que les différentes générations de professionnels de la santé n’ont pas vécu les mêmes situations et n’ont pas été confrontées aux mêmes dilemmes éthiques, les jeunes professionnels et ceux qui possèdent plusieurs années d’expérience s’entendent tous sur le fait qu’ils doivent avoir un certain moment en équipe de travail afin de choisir la meilleure solution selon les circonstances, car même si « sur papier » il y a des règles ou des normes qui guident nos actions, la réalité peut parfois être plus compliquée.
Pour ma part, je crois qu’une personne qui décide d’avoir une carrière dans le domaine médical et plus précisément dans l’armée a en tête de sauver le plus de personnes possibles et à faire le plus de bien qu’il est en mesure de fournir. De ce fait, je crois que la violence entre les pays doit cesser à un certain point et ceci commence par des actes comme ceux des professionnels de la santé qui osent sauver la vie de leur ennemi, malgré leur mission. Le bien doit absolument conquérir le mal et la souffrance, donc avec les documents et les normes qui appuient ces actions et les actes héroïques du personnel de santé, nous sommes dans la bonne voie pour voir des améliorations significatives dans la vie de tous.
Conclusion
En guise de conclusion, il y a des mesures à prendre afin de venir éclaircir la situation des professionnels de la santé dans l’armée et à les aider à faire le meilleur choix possible dans le futur. Effectivement, tout ceci dépend des subventions que les chercheurs reçoivent. En effet, ces derniers créent des formations, développent des outils de travail et des études de cas qui seraient adaptés pour des situations spécifiques de l’emploi. De plus, les auteurs du texte soulèvent qu’il serait bénéfique de rédiger une version de codes d’éthiques spécifiquement faite pour les professionnels de la santé de l’armée comme l’a fait l’Association des médecins britanniques qui a été publiée en 2012.
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Bibliographie
Association médicale canadienne. (2004). Code déontologique de l’AMC. Repéré à http://policybase.cma.ca/dbtw-wpd/PolicyPDF/PD04-06F.pdf.
Ministre de la Défense nationale. (2012). Code de valeurs et d’éthique du ministère de la Défense nationale et des forces canadiennes. Repéré à http://www.forces.gc.ca/assets/FORCES_Internet/docs/fr/a-propos/code-fra.pdf
Rochon, C., & Williams-Jones, B. (2016). Are Military and Medical Ethics Necessarily Incompatible? A Canadian Case Study. The Journal of Law, Medicine & Ethics, 44 (4), 639-651. DOI: 10.1177/1073110516684809
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