Carolus de Tocco : Raisonnement d'un romaniste, 1200

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vu la religion chrétienne pour l’empire,  il faut expliquer le pouvoir divin de l’empire.

B. Le pouvoir divin de l’empire.

L’empereur se présente un peu comme le vicaire terrestre de Dieu sur terre. La tentation d’utiliser l’Eglise comme instrument de pouvoir est grande et est un moyen de pression sur ses peuples.

Au moment où l’empire romain se convertit au christianisme, l’influence de l’Eglise va augmenter (spirituellement et moralement). Il convainc donc que celui qui a le pouvoir est élu de Dieu mais Théodose peut s’en servir à des fins personnels et donc politiques en instituant les principes selon lequel il faut obéir à Dieu, il faut lui faire des offrandes s’ils veulent aller au paradis ou encore pleins d’autres croyances qu’il peut manier à sa guise pour accroitre le pouvoir de son empire.

Apres avoir compris ce qu’un empire catholique pouvait amener à l’empereur, il faut désormais enchaîner avec la volonté de déférence qu’a l’empire vis à vis des peuples non soumis à celui-ci.

II- La volonté de déférence d’autrui.

Le souhait de respecter toutes les coutumes (A) sera préalablement expliqué, pour finir sur le fait qu’il y ait une incompatibilité entre les différents statuts des peuples (B).

A. Le souhait de respect des coutumes.

« Il est en effet contraire aux coutumes des cités de vouloir, avec leurs propres statuts, contraindre les autres. » Par cette phrase, Carolus de Tocco, commente le fait que Théodose n’a clairement pas exigé des personnes non soumis à lui de se reconvertir pour embrasser la religion qui est la sienne. Il précise bien qu’il respecte les coutumes des autres comme on respecte ses coutumes car c’est le fondement principal de chaque pratique. De ce fait, il ne contraint seulement les personnes de son empire qui lui sont soumis. Compte tenu du droit coutumier en vigueur, il se doit de ne pas les enfreindre car elles ont des connotations religieuses. (Trop de paraphrase, pas assez d’analyse). a revoir alors :D

Après avoir compris le souhait de respecter les coutumes, il faut analyser fait qu’il y ait des incompatibilités dans les statuts des peuples.

B. Le principe d’incompatibilité des statuts.

Souvent, la coutume, compte tenu de la diversité qui la caractérise est un privilège. Elle est protégée dans chaque territoire, défendue par ceux qui la portent et dans chaque territoire, elle ne s’applique qu’aux peuples de celui-ci, il n’a pas le choix il est soumis à cette coutume et est obligé de respecter les statuts juridiques des autres. Chaque habitant doit respecter les coutumes traditionnelles de son territoire et non être soumis à d’autres territoires à qui ils ne sont pas soumis comme l’explique Carolus de Tocco à travers la phrase « Si un habitant de Modène a un litige avec un habitant de Bologne dans cette cité (à Bologne) , ses statuts ne s’appliquent pas à l’habitant de Modène ».