Traité des seigneuries
Par Orhan • 20 Novembre 2018 • 1 242 Mots (5 Pages) • 424 Vues
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grands mangent les petits”, cela signifie qu’il est naturel qu’il y ait un souverain plus fort que les autres “ cette même injustice s’exerce de tout temps”. En l’occurrence le pouvoir royal sera toujours le plus fort. IL est donc légitime que le pouvoir du roi soit le plus puissant au sein de l’état selon la logique de la loi du plus fort. Ce pouvoir trouve sa légitimité tout d’abord dans la religion, car le roi détient ses pouvoirs de Dieu. Mais aussi de la coutume. La coutume qui est une règle non écrite permet, dans le cas de la succession royal, que ce soit toujours l’aîné mâle d’un roi qui prenne la succession.
Une hiérarchie se crée avec à son sommet la souveraineté royal.
Mais, Charles loiseau semble prendre parti des seigneurs. En effet, selon lui, le faite que la justice royales soit plus forte que la justice seigneuriale engendre des injustices. “Cette même injustice s’exerce de tout temps car les même officiers royaux estans supérieurs des subalternes et d’ailleur fortifiant l’autorité et l’intérêt du roi.”. Il dénonce l’abus de pouvoir des officiers royaux. Car les Officiers royaux étant des représentant du pouvoir royal abusent de leurs pouvoir et ce pouvoir fait que les parlements ne peuvent protégées ses subalternes. Car les officiers royaux sont les représentant du Roi et de sa parole. Elle ne peut être contestée.
II) La souveraineté absolu détenue par la royauté.
La royauté est une monarchie qui s’impose face à d’autre puissance (A), mais elle reste limité (II)
A. Une monarchie qui s’affirme seul à la tête du royaume.
La monarchie à la tête du royaume doit s’affirmer. Elle gouverne seul à la tete du royaume.
“Toutes les justices dépendent du roi” signifie que le roi a la toute puissance sur toute ces justices. C’est lui qui aura le dernier mot. Le roi peut donc ne pas être en accord avec avec des justices rendues par des seigneurs.
La royauté dans l’état prend une place très importante. En effet le roi est doté de beaucoups de pouvoir. “Il peut interdir tout juge, évoquer tout procès par sa pleine puissance et autorité Royale, qui estant souveraine, ne reçoit point de bornes”. La souveraineté Royal semble donc ne pas avoir de limite. C’est une souveraineté absolue.
Comme rappelé dans le texte Le roi, pour remercier certaines personnes de leurs loyauté,il leurs donnait des fiefs. Les fiefs sont des biens obligatoires pour devenir seigneur. Après plusieurs génération, être seigneurs ne signifiait pas être loyal à la couronne mais avoir un statut élevé, un hommage. Ceci peut donc aussi être vue autrement que comme une injustice.
Le roi ne peut donc partager sa justice avec d’autre seigneurs.
B. Les pouvoirs de de la souveraineté sont absolus mais reste limité.
La royauté possède beaucoup de pouvoir et étend son autorité sur l’ensemble du royaume. Mais elle reste limité.
Mais selon loyseau le roi n’a pas les “pleins” pouvoir. En effet “la justice ordinaire et primitive” d’un territoire peut se faire à deux. C’est à dire que toutes les petites choses, affaires peuvent être partagées
De plus sont pouvoirs reste limité par d’autre coutume comme le principe d’inaliénabilité des domaines de la couronnes. Ce sont des biens qui appartiennent à l’état, le roi ne peut donc pas en disposer comme bon lui semble. Ou bien, le principe de primogéniture mâle, qui empêche le précédent de choisir son héritier. Le roi est contraint par des lois “divines”, des coutumes, etc…. Il garde une certaine limite dans ses pouvoirs.
Le royaume est divisé et l’Europe est en train de changer. Le roi apparaît comme le seul capable de faire l’unité.
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