Rapport de stage Minelli

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Dès le premier jour, on m’a demandé de tutoyer mes collègues ce qui témoigne de leur volonté d’instaurer une proximité entre les employés et le responsable pour créer un climat de travail qui me semble plus agréable. Cela n’a pas forcément été une tâche très aisée ; en effet, selon les personnes j’ai eu plus ou moins de difficultés à m’adapter à cette proximité mais, à force de le faire, le climat de travail était plus sympathique, ce qui se faisait très nettement ressentir sur l’ambiance au sein de l’équipe qui, à mon sens, était de plus en plus agréable, à mesure que je connaissais mieux mes « collègues ».

Pour la réalisation de mon stage, j’ai effectué un contrat de 35 heures, ce qui n’a pas été de tout repos : j’ai pu constater au bout de la troisième journée que celles-ci étaient longues mais aussi très fatigantes.

Ci-joint mes horaires durant la période du stage :

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

10h30 – 18 h 30

11h00 – 19 h00

11h00 – 19 h00

11h00 – 19 h00

11h30 – 19 h30

LUNDI

MARDI

MERCREDI

JEUDI

VENDREDI

SAMEDI

DIMANCHE

11h00 – 19 h00

11h00 – 19 h00

11h30 – 19 h30

11h30 – 19 h30

11h30 – 19 h30

- Les différentes taches confiées

Dans un premier temps, le responsable de la boutique, m’a appris le référencement de la réserve : il était obligatoire pour moi d’en avoir une bonne connaissance, puisque pour pouvoir effectuer une vente, nous devions aller chercher chaque paire en réserve. Les réserves sont classées comme une bibliothèque, elles se lisent de haut et bas et de gauche à droite.

[pic 16][pic 17]

J’ai mis très peu de temps à apprendre le rangement de la réserve, ce n’était pas la tâche la plus difficile qui m’a été confiée. Après, il est vrai qu’il m’est arrivé d’avoir des « trous de mémoires » mais je pouvais compter sur mes collègues pour me guider. Et pour mieux m’en imprégner, le responsable me demandait d’aller chercher plusieurs paires de chaussures en réserve pour m’y habituer plus rapidement.

Ensuite j’ai été en phase d’observation afin d’écouter les différentes techniques d’accroche que la vendeuse exerce pour attirer le client. Tout d’abord, elle les salue « Madame, bonjour. » ensuite elle attend que la cliente ait fait le tour du magasin et elle lui demande si elle peut l’aider « Si on peut vous renseigner, n’hésitez pas » ; le fait de dire cette phrase à la cliente va la mettre en confiance et donc lui permettre de se sentir totalement libre de demander une paire. Ensuite si la cliente essaye une chaussure il sera primordial de demander si au niveau du confort c’est une paire qui lui correspond. C’est, en effet, l’argument le plus utilisé lors de la vente de chaussures : acheter une paire de chaussure correspond quand même à un petit investissement financier et, porter une paire de chaussures qui ne correspond pas à sa forme de pied peut être médicalement mauvais, ainsi, l’esthétisme de la chaussure est un critère qui passe bien après le confort. Enfin, pour convaincre d’avantage, elle argumente en donnant des conseils vestimentaires pour mettre le plus en valeur possible sa potentielle nouvelle acquisition. Le conseil le plus mis en avant est de faire comprendre indirectement à la cliente que la chaussure est un basique s’associant à tout type de vêtements.

Concernant mes premières ventes, je les ai effectuées avec Cindy Dumas, vendeuse dans le point de vente, elle m’a assisté pour que je sois plus à l’aise. Au fur et à mesure du temps je faisais des ventes seule, sans grandes difficultés. Lors d’une vente, il est important de toujours garder un œil sur le magasin, de toujours être présente afin d’accueillir les autres clients, d’être disponible pour donner n’importe quel renseignement utile au client pour le satisfaire. Comme monsieur Marlec me l’a expliqué « le client est roi, mais il ne faut pas se faire marcher dessus et être toujours aimable avec lui », il faut toujours être à leur écoute, pour pouvoir convaincre le mieux possible, on peut aussi rigoler avec eux, pour pouvoir les mettre d’avantage à l’aise et en confiance. En plus de ça, il faut aussi ranger constamment le magasin, pour donner envie d’acheter à la clientèle.

Pour finir sur la vente, au bout de peu de jours (2 jours à peu près), j’ai été livré à moi-même, et principalement pour le samedi où Monsieur Marlec C. ne pouvait pas être derrière moi constamment puisqu’il y avait énormément de monde. J’ai donc effectué une vingtaine de vente dans la période de mon stage.

Puis, des tâches moins sympathiques et plaisantes m’ont été confiées, mais elles sont essentielles dans le métier de vendeur. J’ai aidé Mathilde Serpre, et Cindy Dumas a ranger les réserves pour pouvoir faire de la place et accueillir les pieds de chaussures pour les soldes. Il fallait donc décaler chaque boite pour ne pas changer l’ordre du classement et toujours s’y retrouver.

Enfin, il a fallu sortir un pied gauche de chaque boite de chaussures et y coller une gommette dessus. Celle-ci pouvait être grise (20%), jaune (30%), bleu (40%) ou rouge (50%). Ce n’était peut être pas une partie de plaisir mais je me suis sentie très utile pour eux car cela a permis de leur donner une certaine avance pour la préparation des soldes. En effet, pendant cette période de fêtes et de ventes privées, ils avaient beaucoup de travail et leur présence en magasin était indispensable ; ils ne pouvaient pas se permettre de s’absenter