Problèmes socio-contemporains.
Par Christopher • 29 Mai 2018 • 16 036 Mots (65 Pages) • 517 Vues
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Section 2 : Le champ d’investigation.
Des thèmes ou on assiste à une mutation des valeurs. Il faut aussi prendre en compte les sujets ou la croyance nous intéresse directement. Les mouvements de sectes par exemple. La croyance n’est pas en soi un problème social, ce qui est un problème, c’est la manifestation de la croyance. L’action des sectes peut devenir un problème. Il faut réfléchir à des institutions et les modes de vie des individus. C’est les problèmes qui naissent entre les oppositions. Cela inclue au sens Weberien, les croyances, les habitudes d’esprit. Les individus sont persuadés qu’ils ont une grande liberté de comportement. On s’interroge largement la dessus. Tous les thèmes sont dans l’actualité et sont reliés à une évolution récente de la législation. Ces thèmes prêtent une attention aux revendications sociales. Certaines sociétés refusent l’évolution. Une société si elle fonctionne et qu’elle n’explose pas, cela veut dire que la globalité de la population est satisfaite. Les opposants ne sont pas suffisamment forts pour faire tomber le système. La fracture sociale fait partie de la société.
Section 3 : mode d’analyse. Méthodologie des problèmes.
Chaque problème s’inscrira dans un double perspectif. D’abord une perspective historique puis une perspective comparative (comparaison entre des états comparables aux nôtres, d’autres qui ne le sont pas, pays développées pays émergeants). Les solutions apportées peuvent avoir des effets imprévus. J’ai repéré le problème, je prends une mesure correcte, mais elle peut être déportée, et elle peut créer un second problème alors qu’elle va solutionner le premier. Il faut faire attention que par solutionner un problème, on va en créer un plus grave. Une solution peut créer de l’exclusion entre ceux qui bénéficient de la nouvelle mesure et ceux qui n’en bénéficient pas. Si le bilan est globalement positif, il faut gérer le problème des exclus. Donc pas de solution parfaite. C’est la contextualisation politique sociale, culturel : le lien entre les problèmes sociaux et les solutions. C’est aussi la compréhension sociale. Il y a aussi une construction des représentations ; mécanismes de construction des représentations. L’idée de complexité, c’est de considérer qu’il est difficile de penser quelque chose dans un domaine dont on ne sait rien, ou hors du langage.
Section 4 : quels objectif se fixer.
On ne doit pas s’écarter du concret et du solide. Du concret, on va amener à des questions méthodologiques. La documentation sur les thèmes développés est importante. L’objectif est donc de ne pas se limiter aux champs le plus convenu. Les interrogations, ce n’est pas un droit social mais un droit qui touche aux conséquences du droit sociales. L’idéal démocratique est toujours présent. Le but, c’est d’encourager un regard lucide critique et constructif …. Décortiquer les modèles sociaux, montrer ce qu’il y a derrière, faire état des fausses pistes et des clichés. Mais pas de réformes sociales.
Cours du 21/01/13
Chapitre 2 : méthodologie des sciences sociales. Approche sociologique de Max WEBER.
Etudes des sciences sociales et des problèmes sociaux en particuliers. WEBER est privilégié car on ne se limite pas à une approche empirique. 3 sections. Section introductive : l’homme et son œuvre. Et les deux autres sont pour les méthodes sociales.
Section 1- L’homme et son œuvre.
- Bibliographie.
Né en 1864 au sein d’une famille d’industriels protestants. Son père était magistrat, dans le parti national libéral. Sa mère, cultivée, puritaine et calviniste. Sa famille vie à coté de Berlin, elle reçoit énormément l’Intelegentia Allemande. Il fait des études à Berlin, pluridisciplinaires. Droit, histoire, économie, esthétique, philosophie, théologie. Lecteur, il travaille sur Kant, Marx et Nietzche. Lecture assidue. En 1889, il est docteur en droit, avec 2 thèses, une sur le Moyen Age et l’autre sur l’agriculture antique. Il ne fait que passer au barreau de Berlin. En 1892, il va sur le terrain auprès d’ouvrier agricole sur l’Elbe. Il essaye déjà une méthode expérimentale. En 1907, il arrête l’enseignement car il est de santé fragile. Affecté de troubles nerveux, il ne se sent plus capable d’enseigner. Il fait de la recherche, fait une carrière politique. Il devient spécialiste de l’épistémologie et de la méthodologie en science social. Il créer la première société de sociologie et la première revue d’archive sociologique. Pendant la guerre de 14, il reprend du service et on lui demande de gérer un hôpital. Il est confronté à une bureaucratie. L’Allemagne capitule, il est nommé expert auprès du gouvernement et participe aux négociations. L’empereur Guillaume 2 est nationaliste, Weber lui a évolué. Il devient un adversaire au courant nationaliste Allemand. Cela aboutit à la constitution de Weimar en 1914. En Allemagne de développe un courant révolutionnaire. Weber n’est ni pour l’un ni pour l’autre. Il obtient à Munich, une chaire, pour qu’il revienne à l’Université. En 1920, les étudiants trouvent un mot en disant qu’il était malade. Puis décède en 1920.
- Son œuvre.
L’ouvre de Weber ne se réduit pas à la sociologie. Il y a une philosophie politique Wébérienne. Mais ce qui nous intéresse c’est voir ce qu’il a pu développer sur le plan sociologique. 3 œuvres.
- L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme. 1905.
- Le savant et le politique 1919.
- Economie et société 1922.
⇨Sur le premier de 1905, le propos est révolutionnaire, il déstabilise les principes capitalistes. Jusque-là, les libéraux disaient qu’on accumulait le capital, les Marxiste disaient qu’on exploitait l’Homme, et un courant en Allemagne disait que le Capitalisme, c’était dans la logique de la rationalité du roi. Weber n’exclut aucun de ses aspects, mais pour lui le capitalisme Allemand est lié à l’éthique puritaine des premiers entrepreneurs qui étaient protestant. Les puritains protestants, se sont persuadés que la grâce à obtenir serait assurée s’ils réussissaient sur le plan économique. Il est favorable à la réussite sociale. C’est un don de la grâce, un don de dieu.
⇨Sur
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