Politique de la ville
Par Raze • 13 Septembre 2018 • 7 356 Mots (30 Pages) • 504 Vues
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Nouveaux acteurs a qui l’ont confis les compétences, du fait de la décentralisation, communes et départements…
Cette décentralisation a été portée par des élus locaux, maire de Marseille et Lille.
Juillet 1981, émeutes urbaines, les Minguettes à Venissieux près de Lyon, on a un quartier qui par là, pose les questions très médiatisées par la suite de l’immigration, que vont devenir ces populations immigrées. Que faut il changé pour que ces quartiers soit plus intégrateurs. Pourquoi les populations immigrées sont mises à l’écart.
Ces émeutes montrent une crise des institutions, notamment police école justice, qui répondent mal aux demandes de ces quartiers. Très grande difficulté d’insertion notamment dans le monde du travail.
On parle ainsi (70’s) d’insertion des populations immigrées en France, on voyait donc par là une reconnaissance des nécessitées de l’Etat envers ces populations. Dans les années 80 tout cela bascule, car confusion entre l’ethnique et le social.
La gauche va parler de politique d’intégration concernant les politiques immigrés.
Dubedout, Schwartz, Bonnemaison : idée de leur rapport : - on ne peut pas traiter séparément les questions urbaines des question sociales, pour lui c’est localement qu’on élaborera des solutions.
On passe du nationale sectorielle, au local transversale.
Dubedout : maire de Grenoble 82 → mettre en place une procédure DSQ développement social de quartier, reprise de développement tiers mondiste. En gros si un territoire a des difficultés, en mobilisant toute les ressources du territoire on va résoudre ces difficultés, politique de développement endogène. Dubedout amène la notion de quartier. Point de vue administratif et politique les « quartiers » n’existent pas. Expérimentation des DSQ sur 23 quartiers à partir de 1983.
Schwartz : création des missions locales qui accueillent les jeunes de 16 à 25ans, pour essayer de lier école et vie professionnelle.
Bonnemaison : CCPD traite de la prévention de la délinquance
ZEP : discrimination positive territoriale par l’octroie de moyen supplémentaire. Sorte de rupture avec l’égalité républicaine vis à vis des territoires.
Banlieue 89 : Castro est un ami de Mitterrand qui a monté un projet concernant les quartiers et il a posé la question de la démolition des grands ensembles.
Mêmes philosophie concernant ces projets : global, local.
Le passage du national sectorielle au local transversal : explication pour une zep → Education nationale, vers les enseignants locaux. Ministère de la culture, sociales, sport : élaboré au plus haut de l’état et impose à des fonctionnaires locaux des politiques.
La politique de la ville passe d’une politique uniquement verticale à des logiques de politiques horizontale : partenariat entre les différents secteurs éducation, culture, sport au... au niveau local.
Dsq reprend en quelque sorte les idées de développement dans les pays du tiers monde.
Pisani est chargé à la commission européenne des questions de développement.
On estime que des quartiers se dégradent, socialement, physiquement. L’un des enjeux est de mobiliser les habitants de ces quartiers, construction de projets de développement, en partenariat avec les professionnels de l’urbanisme et de la vie sociale. Reprise des idées de Dubedout.
CNDSQ commission national du développement social des quartiers.
Ces dsq sont désignés dans un accords avec les élus locaux, (bien qu’administrativement le terme quartier n’existe pas).
On est en pleine décentralisation à partir de 1981. Ainsi on confie aux élus locaux la capacité de gérer l’urbanisme.
Récurrence → jeu permanent entre volonté de décentralisation et recentralisation.
L’Etat donne la compétence de l’urbanisme aux communes, et de l’autre côté, l’Etat réinvente une politique public pour certains quartiers. L’Etat prend conscience qu’il ne peut lâcher la gestion des grands ensembles aux élus locaux.
Pour cela il faut créer de nouveaux postes : chef de projet ou agent de développement.
On a donc affaire en 1983 à une politique contractuelle, signé entre la commune l’Etat et la région (collectivité) qui est en train de naître.
Ce qui naît à cette époque ce sont les « contrats de plan Etat région » → Rocard.
Pour accompagner la décentralisation, il invente donc ces CPER, plan de plusieurs années qui négocie le développement de la région.
Dès 1986 ce qu’on a expérimenté avec les 23 quartiers, est répandu à 140 autres quartiers pour développer les politiques de dsq.
86/87 on insiste sur les dangers d’une dilution des politiques publics, il ne faudrait l’appliquer qu’à un nombre réduit de quartiers.
Cependant c’est ce qui a eu lieu, la politique de la ville c’est finalement répandu à environ 2000 quartiers autours des années 2000.
Finalement on se dit : si un quartier va mal c’est peut être la ville dans son ensemble qui va mal, les quartiers de la politique de la ville ne sont pas en eux même la cause de leur disfonctionnement. Ces mécanismes se jouent à d’autres échelles.
A partir de là on commence à parler de DSU.
Critique du politique et des principes de financement, politique de la ville : politique public en train de naître avec l’idée que l’Etat apporte des moyens financiers supplémentaire à des territoires en difficulté. L’Etat promet des subventions en échange de l’établissement de projet de développement par les collectivités locales.
Seulement du côté des élus locaux, on voit une aubaine financière.
Ainsi on a une tension entre logique de projet et logique de guichet. Tension entre l’Etat et les élus locaux.
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