Page de garde - toilette au lit
Par Orhan • 20 Octobre 2017 • 2 179 Mots (9 Pages) • 714 Vues
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Je baisse la tête de lit de mon patient afin de pouvoir le tourner plus facilement pour que je puisse laver le dos et les fesses. Je prends sa jambe gauche que je place sur sa jambe droite et je lui demande d’attraper la barrière à l’aide de sa main gauche. Ce n’est pas conforme car j’ai touché sa jambe alors que je n’avais pas retiré mes gants. Ainsi, le sale a été en contact avec le propre. J’aurai du défaire mes gants et me frictionner les mains. Monsieur D se tourne, j’en profite pour glisser la protection et rouler le drap pour le changer. Je lave le dos de mon patient en utilisant la technique du « S » du haut, vers le bas, afin de ne pas ramener de micro-organisme sur une zone propre, je le rince et sèche toujours pas tamponnement.
La dernière étape de la toilette est le siège. En effet, le siège étant l’endroit le plus sale, il est normale de finir par cet endroit pour éviter de contaminer les voies urinaires avec les selles (si présence de selle) et ainsi, réduire le risque d’infection urinaire. Je place la serviette à proximité des fesses, je lave les fesses en partant du haut de la fesse et je me dirige vers le pli inter-fessier en faisant « une virgule » du bas vers le haut, je rince et je sèche en tamponnant. Ce qui est conforme car je respecte toujours la règle du plus propre au plus sale.Je retire la protection que je jette avec ma paire de gant dans la poubele qui se situer sous le lavabo. Je réalise une hygiène des mains ce qui est conforme car le port de gant favorise la prolifération de micro-organismes (climat chaud et humide).
Je roule le drap sale pour éviter qu’il soit en contact avec le propre, ce qui est conforme. Je mets uen pairede gants a usage unique pour desinfecter le lit avec le poduit et une lavette puis je jette le gant sa la poubelle et effectuer une hygiene des mains. Je déroule mon drap propre en faisant attention à bien le positionner de manière à ce qu’il y en ait assez des deux côtés. J’installe la protection et je demande à mon patient de se remettre sur le dos. Je prends bien soin de remettre la barrière et demande à mon patient de se tourner du côté gauche Je retire le drap sale que j’évacue dans lesac de linge sale, je tire mon drap propre en prenant soin d’enlever tous les plis (les plis d’un drap étant facteur d’apparition d’escarre) et j’attrape le deuxième côté de la protection. Ma patiente se remet sur le dos, je luis ecarte les jambes de manière à ce que je puisse bien mettre la protection dans les plis de l’aine évitant ainsi tout risque de coupure et de fuite.
Les draps du dessus ainsi que la parure de lit étant propre, je les remets sur mon patient afin qu’il n’attrape pas froid. Je lui relève sa tête de lit pour pouvoir plus facilement effectuer le rasage et le soin de bouche. Je lui demande s’il désire que je lui mette son eau de toilette. Je n’oublie pas de replacer, comme habituellement, son oreiller entre ses jambes pour éviter le risque d’escarre. Après avoir bien veillé à ce que mon patient soit bien installé, je redescends le lit pour que Monsieur D soit en toute sécurité, je remets la barrière de sécurité et je vais procéder au rangement et à la désinfection de mon matériel. Je commence tout d’abord par evacuer l’eau present dans l’evier puis je desinfecte levier. J’évacue mon sac plastique qui est dans la poubelle dans la poubelle des DAOM (déchets assimilables aux ordures ménagères) dans le couloir ce qui est conforme car je respecte le circuit du propre et du sale. Je vide le linge sale dans les sacs prévus à cet effet dans le couloir en triant corectement le linge en faisant bien attention de ne pas le mettre en contact avec ma tenue hospitalière. J’enfile un gant à usage unique, car le détergent désinfectant est nocif pour la peau. Je désinfecte tout ce qui a été en contact avec mon matériel. Je vaporise mon spray sur ma chiffonnette. Pour tout cela, j’ai utilisé la technique en « S », du plus propre au plus sale, dus plus éloigner au plus proche, ce qui est conforme. J’aère la chambre. En effet, le fait d’aérer la pièce (5min par jour) permet d’évacuer toute substance et ainsi de renouveler l’air
Je sors de la chambre de mon patient et j’évacue ma chiffonnette dans le filet prévu à cet effet, ce qui est conforme, car je respecte le circuit du linge. Je jette ma paire de gants dans la poubelle destinée aux DAOM (déchets assimilables aux ordures ménagères). En effet, selon les règles déontologiques, l’infirmier est responsable des déchets qui résultent de leurs actes professionnels.
Le soin étant fini et mes mains étant mouillés, conformément au protocole du service, je vais effectuer un lavage des mains à l’eau et au savon (voir annexe 1).
Je n’oublie pas de transmettre tout ce que j’ai fait à l’aide-soignante.
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