Analyse de situation ASAR toilette au lit

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Par ailleurs, je sais à quel point les hôpitaux sont soumis à des restrictions budgétaires, il était donc difficile pour moi de me permettre d’utiliser un 3ème gant à usage unique de l’hôpital pour effectuer la petite toilette.

IV – Analyse :

En premier lieu, je me suis remise en question sur le fait de ne pas être à l’aise sur le fait d’utiliser le même gant pour les pieds puis pour la petite toilette. Puis je me suis souvenue du discours d’une aide soignante qui me disait de faire comme je ferais pour moi. Cette phrase m’a confortée dans l’idée qu’effectivement je ne me lave pas les pieds avant de faire ma petite toilette.

J’ai donc fais part de mon questionnement à cette même aide soignante qui m’a répondu qu’il fallait que je m’adapte sur ce point car effectivement prendre un 3ème gant aurait un coût pour l’hôpital. Malgré tout, cette aide soignante était d’accord avec mon argumentation, et surtout sur le fait que nous pouvions transmettre un germe tel qu’une mycose des pieds à l’appareil génital du patient.

Lors d’un entretien avec ma cadre de santé, je me suis exprimée sur le sujet. Après m’avoir donné le coût pour l’hôpital d’un gant à usage unique (2cts), la cadre m’a autorisée à pratiquer la toilette avec un gant supplémentaire car elle était d’accord avec mon argumentation.

La toilette du patient est avant tout un soin relationnel, d’échange et de bien-être. Et je trouve tout aussi important que le soignant soit à l’aise pour effectuer ces soins dits de confort. Car la toilette est avant tout pour moi un moment privilégié pour la relation, l’observation et le recueil d’informations qui vont permettre de juger l’état général du patient.