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Observation d'une situation de groupe ou d'équipe.

Par   •  4 Juin 2018  •  1 984 Mots (8 Pages)  •  650 Vues

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« Écoute ma fille, peut-être que tu devrais allé lui parler, en t'affirmant haut et fort ! »

Sylvie lui répondit d'un ton allègre :

« Maman, tu as raison, je dois lui parler, cette « connasse », elle va voir qui je suis. »

Sophie pris la parole :

« On est au-dessus des lois, nous ! »

Laura les regardent et d'une fraction de seconde, elle leurs dit :

« Bonjour Mesdames, y-a-t-il à un problème ? Puis-je vous aider ? »

Sylvie d'un ton agressif lui réponds :

« Le problème c'est toi ma pauvre fille... »

Laura la regarde droit dans les yeux et lui dit :

« Écoutez Mesdames, ce n'est pas la première fois que je vous vois, dîtes-moi ce qu'il se passe et on arrange le problème au plus vite. »

Sophie répondit :

« T'as pas compris ce que dit ma Sylvie ? T'as besoin d'un traducteur ?! »

D'un ton sec, Laura répliqua :

« Je ne suis pas ici pour me faire insulter, ayez un peu de respect, s'il-vous-plaît ! »

La mère de Sylvie, Sandra, fait signe à sa fille et à Sophie de se retourner et commença à parler en chuchotant. Malheureusement, je n'ai pas réussi à entendre ce qu'elle leurs disait. Sylvie s'est rapprochait de plus en plus de Laura et lui dit :

« Écoute ma belle, si tu veux jouer à plus maline que nous, tu te trompes complètement, parce que ça va vraiment mal se passer « salope de tes morts ! ».

Je vis Sandra et Sophie rire à côté de Sylvie, celle-ci réplique sans laisser la parole à Laura :

« On a de la famille, on connaît du monde ici, fais attention à toi, si tu joues encore à la maline. »

Je voyais ma collègue garder son sang froid, mais je sentais qu'elle n'était pas sereine.

Elle devenait toute blanche, pâle... Et commence à perdre son sang froid. L'insulte l'a blessée.

Laura les regardent et répliquent :

« Mesdames, je comprends votre mécontentement vis-à-vis du parloir, vous êtes arrivées en retard, vous ne pouvez pas rentrer et voir votre mari c'est votre problème, pas le miens, moi, je fais juste vous rappeler les règles, le cadre, qu'il faut respecter dans l'enceinte dans notre établissement. Je sais ce que c'est de ne pas pourvoir voir son mari, et, je compatis votre douleur ! Mais je vous demande une faveur, c'est de ne plus me violenter verbalement, les insultes, ça va deux minutes... Et je ne connais même pas la ou les raisons pour laquelle vous m'insulter. Vous savez, moi aussi je peux prendre le téléphone et me plaindre de vous 3 à mes supérieurs. Et je ne veux pas faire ça. »

Sylvie, Sophie et Sandra se regardent toutes les trois dans les yeux, tournent le dos à Laura et chuchotent pendant environ 30 secondes. Je les observaient et vis des gestes mouvementé, une sorte d'échange furtif. Et là, je vis tombé par terre, à ce qui ressemblait à un pochon de produit illicite, sûrement de la Majijuana... Sophie, regarde Sylvie et lui dit, d'un ton stressé :

« Sysy, qu'est-ce que tu fais là ? Attention ! »

Sylvie réplique et lui dit :

« Écoute Sophie, nous on fait ce qu'on veut, tu connais, tu sais, c'est la famille avant tout, soudé comme jamais ! »

Sandra regarde sa fille et lui dit :

« Sylvie, je suis tellement fière de toi, t'as pas ma fille pour rien ! »

Au même moment, je vis ma collègue Laura en train d'appeler quelqu'un et là... Je vis au loin des Surveillants Pénitentiaire se diriger vers nous en trottinant.

En rentrant dans la maison d'accueil, les deux Surveillants embarquent et escortent les trois usagères vers leur voiture. Forcément, Sophie, Sylvie et Sandra ne se sont pas laissé faire. C'était une confrontation assez violente, même si elle n'a durée qu'une petite minute. Sans qu'il y ait de coups, malgré qu'elles se débattent.

IV] L'ANALYSE

Ce Mercredi, le temps était morose, ça faisait une semaine qui pleuvait à saut, les gens étaient fatigués et forcément pas très enthousiastes à être ici. Les familles, les amis et les proches des détenus ne sont pas libres.

Ce que je veux expliquer par « ne sont pas libres », c'est que malgré qu'ils soient libre de leurs mouvements contrairement aux détenus. Leurs cœurs et leurs esprits se retrouvent eux aussi enfermés en prison avec le détenus.

Revenons à ces trois femmes que j'ai pu observer lors de mon stage court. Ce que je peux analyser chez elles, c'est que Sylvie est la femme du détenu, âgée d'environ 25 ans, elle a un fort caractère et à l'air de mener l'équipe des trois femmes. Sandra est la mère de Sylvie, guère plus âgée qu'elle, je ne pourrais lui donner un âge précis mais je dirais une petite quarantaine d'année. Enfin, Sophie est la cousine, si j'ai bien compris, de Sylvie, elles ont l'air proche comme des sœurs, âgée de 16-17 ans, elle a un comportement un peu en retrait par rapport aux autres.

Je conçois que ce n'est pas demandé dans le devoir, mais je vais aussi parler de ma collègue qui l'une des personnages principales de cette analyse. Laura est une femme âgée de 25 ans, elle est Marocaine d'origine, elle travaille chez le prestataire privé qui s'occupe de l'administration pénitentiaire et est en partenariat puis partage les locaux avec nous.

→ Laura ressemble à Sylvie, elles ont les mêmes traits physiques, je suppose déjà qu'il y a une rivalité entres elles.

Or, ça confirmerait le comportement agressif, qu'elles

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