Je suis amené à évaluer la rentabilité financière d’un projet ou d’une situation qui m’interpelle personnellement
Par Raze • 4 Mai 2018 • 1 398 Mots (6 Pages) • 698 Vues
...
Il est important de définir les types de coûts qui ont été prit en compte pour ces calculs, entre les coûts d'opportunités, les coûts futurs, les coûts passés, les coûts fixes et les coûts variables.
Tout d'abord, le coût d'opportunité dans ma situation est, bien entendu, le renonciation à mon salaire. Dans ce cas-ci, il s'agit de ma perte de salaire (26 500$ sur une année). En choisissant de réaliser mon projet, je renoncerai à ce salaire, qui pourrait m'être payé. Ensuite, il faut analyser les coûts futurs, qui eux sont les futurs salaires qui me seront versés. Dans ce cas-ci, il s'agit du montant de 78 500$ en choisissant mon projet, ou encore 82 820$ en conservant le statu quo. Pour ce qui est des coûts fixes, il y a bien sur, les coûts fixe par sessions, qui sont de 115,38$, ainsi que les économies sur les dépenses courantes. Peut importe le nombre de cours choisis, il reste pareille. Finalement, nous avons plusieurs coûts variables, qui sont les frais de scolarité par session (plus il y a de cours et plus les frais sont haut) et les coûts reliés au transport (plus de déplacement équivaut à des plus gros coûts). Pour ce qui est des coûts passés, dans ma situation il ne sont pas pris en compte. Il n'y a aucun coûts passé qui a un impact sur la rentabilité dans l'avenir.
Suite aux calculs qui ont été effectués, la décision ne sera pas simple à prendre. Nous voyons clairement qu'il n'y a pas une grande différence entre les deux résultats (80 098,04$ et 80 989,99$). Plus ou moins 900$ de différences entre la rentabilité des deux solutions possibles. Cependant, il est important de tenir compte de certains aspects plus qualitatifs. En choisissant le retour aux études à temps pleins, oui certaine économies peuvent être faites. De ces économies résultent par contre une diminution de la qualité de vie pendant les six mois à venir. Si une diminution du mode de vie n'est pas une option, il est résulterait alors un déficit budgétaire, qui viendrait agrandir de beaucoup l’écart entre les deux résultats.
En tenant compte seulement du résultat, l'option du statut quo peut sembler plus intéressante à prime à bord. Cependant, si les calculs avaient été fait sur une année supplémentaire, le résultat aurait été bien différent. En effet, avec la solution de finir plus rapidement les études, en découle des augmentation plus rapide. En rajoutant une année de plus, en 2018, le salaire annuel serait de 53 060,40$, ce qui totaliserait 133 049,44$ au bout de trois ans. Avec la solution du statu quo, le salaire de 2018 serait seulement de 52 856,40$, ce qui totaliserait 133 846,39$. Nous voyons donc que l'écart entre les deux résultats s'est rétrécit, et va donc continuer de rétrécir aux fils des années. À ce rythme, ce n'est qu'en 2022 que le projet sera rentabilisé et que les profits dépasseront ceux du statut quo.
En tenant compte de ces dernières informations et en pensant à la diminution de qualité de vie, je me conseille donc de conserver le statu quo et de continuer le reste de mes études à temps partiel jusqu'à l'obtention de mon baccalauréat. Il ne me reste plus assez de cours pour que cette stratégie vaille la peine d'être effectuée. Le temps, que la proposition de prendre un congé sans solde soit rentabilisée, est trop longue. Si la même réflexion avait été faite en début des études, la réponse aurait probablement été très différente. Par contre, dans les circonstance du moment, il est préférable de s'en tenir à la même stratégie qu'au commencement.
...