Analyse d’une situation L’entreprise Comairco

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L’entreprise Comairco renonce à la possibilité de réduction du salaire des employés de 15%. (1 320$ x 15% /100= 1 122$) Le coût de renonciation représente le gain donc aurait pu réaliser la compagnie. Le coût différentiel représente la différence entre la proposition A et la proposition B. (1 200$- 1 122$= 78$) Le coût différentiel des deux propositions s’élève à 78$.

Suite aux calculs nous allons pouvoir qualifier les coûts pris en compte et même, s’il y a lieu, les coûts non pris en compte par rapport à cinq types de coûts. Le coût d’opportunité associé à la décision de garder la semaine de 5 jours est de 1122$. Contrairement à ce qu’il aurait été s’il avait décidé d’adopter la semaine de 4 jours celui-ci aurait alors été de 1 122$. Le coût d’opportunité est un élément important lors de la prise de décision puisqu’il permet de constater le gain dont on accepte de se privé. Lors d’une réunion les dirigeants de Comairco ont évalué les impacts financiers d’adopter la semaine de quatre jours. Suite à une baisse du salaire des employés l’entreprise pourrait bénéficier de 78$ un coût qu’il prévoit engager dans le budget. Ce qui fait environ 4 056$ par année. Dans ce contexte-ci le coût passé, c’est-à-dire le coût historique représente un coût d’un service passé ou d’acquisition. Dans ce cas-ci ses coûts ne sont pas nécessaires à la prise de décision, mise à part constater que les techniciens de chez Comairco ont gagné environ 62 400$ l’année dernière en travaillant cinq jours semaines. Les coûts fixes ne sont pas utilisés lorsque nous parlons de salaire puisque, «les coûts fixes ne sont généralement pas influencés par le volume d’activité ». Ensuite, selon les coûts variables, le salaire des techniciens peut être variable selon le nombre d’heures travaillé. Le temps supplémentaire peut faire augmenter les coûts de la main-d’œuvre. «On considère souvent que les salaires affectés directement à la fabrication des produits ( main-d’œuvre directe) sont également des coûts variables, puisqu’ils fluctuent en fonction du volume d’activité ».

«Les coûts sont probablement la composante financière qui retient le plus l’attention des gestionnaires. Dans la vie de l’entreprise, il ne se passe en effet guère de jour sans que les coûts fassent l’objet d’une discussion». «Il est donc essentiel que les gestionnaires maîtrisent bien leurs coûts afin d’en optimiser la rentabilité ». Un salaire versé à un employé et les avantages sociaux dont les techniciens bénéficient constituent le coût de cet employé pour l’entreprise Comairco. De plus, ce coût est considéré comme un coût direct, puisqu’il s’agit de mains-d’œuvre. « On dit qu’il y a une relation directe entre les ressources et les objets de coût lorsque la relation est sans intermédiaire et que le lien est évident ». Nous pouvons constater suite l’analyse des coûts afférents que l’entreprise devrait adopter la proposition B plutôt que la

proposition A. Tout d’abord, pour qu’il y est un impact financier favorable pour l’entreprise celle-ci devrait adopter la semaine de quatre jours. Nous pouvons constater suite au calcul du coût de renonciation que pour Comairco, il serait plus avantageux d’adopter la semaine de quatre jours et de renoncer au salaire de 1 200$ pour une semaine de 5 jours. Ensuite, suite aux calculs, le coût différentiel nous démontré que la compagnie Comairco pourrait bénéficier de 15% du salaire des employés s’il adoptait la semaine de quatre jours.

Pour conclure, il serait selon moi plus avantageux pour l’entreprise d’adopter la semaine de quatre jours si les employés acceptaient une baisse de leur salaire de 15% qui représente 78$ de moins sur leur paye habituelle de 1 200$. Les techniciens auraient dorénavant un salaire de 1122$ par semaine ce qui fait environ 58 344$ par année. Cependant, suite à ce changement l’entreprise Comairco pourrait faire des économies de 78$ par semaine ce qui fait environ 4 056$ par année. La proposition B serait alors la meilleure décision pour l’entreprise.