Marché du cacao devoir 1 économie
Par Raze • 22 Août 2018 • 997 Mots (4 Pages) • 565 Vues
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Afin d’améliorer le marché du cacao au Cameroun, les agents économiques doivent avoir accès à tout moment à l’information des quantités de biens échangés et de leurs prix. On parle de transparence, l’une des cinq conditions du marché walrasien. Pour tendre vers une information totale, des stratagèmes via internet tel qu’INFOSHARE sont mis en place, donnant ainsi accès aux dernières nouvelles du marché aux producteurs de cacao vivant dans des régions éloignées du Cameroun. Il en découlera une fixation des prix qui sera à la fois équitable, réaliste et permettra aux petits producteurs d’en tirer profit.
III. La production de cacao en Afrique de l’Ouest
Si toutefois une hausse de la production de cacao permettrait de résoudre le problème de la pénurie, celle-ci entraîne avec elle une externalité négative conséquente. Une externalité négative est l’impact négatif d’une activité qui porte sur des agents externes au fait déclencheur. Cet impact n’est pas pris en compte par l’agent générateur et n’est pas intentionnel. La culture de cacao en Afrique de l’Ouest engendre en effet un vaste mouvement de déforestation qui participe activement au réchauffement climatique. De ce fait, on constate une défaillance du marché dues aux externalités négatives et à la présence du bien commun que constitue la forêt. Un bien commun est un bien rival et non-excluable, c’est à dire que la quantité de bien disponible est limitée, que l’exploitation de ce bien par un individu réduit la quantité disponible pour les autres individus et que l’on ne peut empêcher personne d’en consommer. Ainsi, une intervention des pouvoirs publics dans l’économie est nécessaire pour réussir à réguler l’exploitation de la forêt et donc réussir à la préserver. L’État dispose de plusieurs solutions pour lutter contre les externalités négatives, il peut par exemple mettre en place des réglementations, mener une politique d’incitation ou encore mettre en place des taxes.
Le gouvernement ivoirien mène une réforme visant à optimiser la gestion des ressources et à rendre durable l’économie cacaoyère, fondée sur une concurrence saine, des partenariats public-privé et un recensement des producteurs.
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