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Les problèmatiques de la conciliation emploi famille

Par   •  20 Octobre 2018  •  7 686 Mots (31 Pages)  •  634 Vues

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1.2. Le rôle et les responsabilités des organisations en matière de conciliation travail-famille

Le rôle et les responsabilités des organisations sont de développer des mesures de conciliation travail-famille qui compléteront efficacement les ajustements qui se font ou qui sont à faire dans la famille. On parle ici de mesures qui s’ajoutent aux dispositions minimales touchant la dimension conciliation travail-famille dans le cadre de la Loi sur les normes du travail (protection de l’emploi des parents au retour des congés parentaux, limitation des heures de travail supplémentaires, durée légale des vacances annuelle, etc.) (Villeneuve, 2001).

Les besoins les plus pressants des parents-travailleurs sont assez simples et se résument souvent en un mot : souplesse, c’est-à-dire la souplesse dans les horaires de travail et dans l’organisation du travail. La possibilité de s’absenter pour des raisons personnelles et familiales ainsi qu’une attitude compréhensive de la part des gestionnaires sont également considérées comme étant des supports importants pour les parents en emploi (Villeneuve, 2001). La simple possibilité de pouvoir utiliser le téléphone pour raisons familiales pendant les heures de travail peut faire parfois une différence. Il appartient à chaque milieu de travail de choisir les mesures qui conviennent le mieux à son contexte et à ses contraintes spécifiques, voire d’inventer des formules nouvelles qui seront bien adaptées à sa situation particulière. Si la volonté de chacun est réellement au rendez-vous, la créativité dans le choix des mesures à mettre en place ne devrait pas rencontrer de limite (Villeneuve, 2001).

Plusieurs milieux de travail ont développé des pratiques de conciliation travail-famille plus ou moins informelles, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas nécessairement systématisées et désignées sous ce nom. Cependant, l’expérience montre que ces mesures sont davantage utilisées et qu’elles répondent mieux aux attentes lorsque leur existence est explicite ou officielle, lorsque la possibilité de s’en prévaloir est légitime et sans équivoque, lorsqu’elles sont appuyées ouvertement par le milieu et lorsqu’on en fait activement la promotion au sein de l’organisation. Le fait de formaliser ou de systématiser ces pratiques, au moyen par exemple d’un programme officiel de conciliation travail-famille ou encore d’une clause de convention collective, favorise à la fois leur accessibilité et leur efficacité (Villeneuve, 2001).

1.3. Le profil de l’organisation choisie : Service de police de Montréal

Le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) est le deuxième service de police municipal en importance au Canada. Il dessert l’ensemble de l’île de Montréal, soit un territoire d’une superficie de 496 km2, où habitaient, en 2012, environ deux millions de Montréalais. Plus de 6000 employés civils et policiers travaillent ensemble pour répondre aux besoins des citoyens en matière de sécurité. Le SPVM représente un répondant de première ligne auprès de la collectivité (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017).

Les postes de quartier (PDQ) sont les premiers répondants en matière de sécurité publique. Ils fournissent les services de base à la population locale qu’ils desservent. Le SPVM a trente-deux PDQ qui sont répartis sur l’ensemble du territoire de Montréal pour servir les citoyens. Les quatre équipes de gestion sont pleinement responsables, autonomes et en mesure d’assurer un meilleur contrôle et le suivi des activités de leur territoire. Les équipes de gestion divisionnaire sont localisées dans les centres opérationnels. On y trouve également les unités d’enquête, de détention, d’intervention, d’analyse et de prévention desservant les PDQ de la division. Pour mener à bien leurs activités et répondre à leur mandat, les PDQ peuvent également compter sur le soutien du Service des enquêtes spécialisées (SES) et de plusieurs services administratifs (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017).

Il a pour mission de protéger la vie et les biens des citoyens, maintenir la paix et la sécurité publique, prévenir et combattre le crime, ainsi que faire respecter les lois et règlements en vigueur (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017). Puis, en partenariat avec les institutions, les organismes socio-économiques, les groupes communautaires et les citoyens du territoire de Montréal, le Service s'engage à promouvoir leur qualité de vie en contribuant à réduire la criminalité; en améliorant le bilan routier; en favorisant le sentiment de sécurité; en développant un milieu de vie paisible et sûr, dans le respect des droits et libertés garantis par les chartes canadienne et québécoise (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017).

Le SPVM adopte trois valeurs fondamentales : le respect, l’intégrité et l’engagement. Elles sont les piliers qui doivent guider en tout temps les comportements et les actions des membres de la direction, des policiers et du personnel civil. Le respect, c'est agir et se comporter envers les autres avec considération et dignité, en étant ouvert aux différences. Le respect est présent dans les relations avec les citoyens, les partenaires et la communauté, dans les rapports avec les employés, les confrères et les supérieurs (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017). Au quotidien, dans le travail, les employés ont autant d'égards et d'ouverture pour les autres que pour un membre de leur famille. Ensuite, l'intégrité est la qualité d'une personne qui exerce sa profession avec droiture, honnêteté et équité. Puis, la confiance et le respect que les citoyens accordent au SPVM reposent sur l'intégrité de chacun des employés. Finalement, l'engagement est l'action de mettre sa personne au service de la mission de l'organisation et du rôle et des responsabilités liés à ses fonctions. De plus le personnel du SPVM agit dans l'accomplissement de son travail, en se sentant concerné par les problématiques de l'environnement et en contribuant à leur résolution (Service de Police de la Ville de Montréal, consulté juillet 2017).

La convention collective de travail entre la Ville de Montréal et la Fraternité des policiers et policières de Montréal s'applique à tous les policiers du Service de police de la Ville de Montréal régis par le certificat d'accréditation émis conformément aux dispositions du Code du travail du Québec

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