Le marché des eaux en général.
Par Matt • 6 Juin 2018 • 6 225 Mots (25 Pages) • 386 Vues
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être polluée et doit disposer d’un périmètre protégé. L’eau ne doit subir aucun traitement chimique, excepté une purification par oxygénation. Les seuls traitements autorisés sont d’ordre physique (décantation, dégazéification, regazéification avec le gaz d’origine). L’embouteillage doit être effectué à la source.
- Les eaux de source : doivent être issues d’une source ou d’un puit foré qui sont
protégés contre la pollution, elles ne doivent subir aucun traitement avant d’être embouteillées.
- Les eaux de table : elles doivent répondre à tous les critères de potabilité de l’eau.
Normes de qualité
Il existe plusieurs normes de qualité selon les types d’eaux :
• L’eau de source provient toujours d’une source souterraine et sa teneur en minéraux dissous doit être inférieure à 500 parties par million (ppm). Les eaux de source doivent être potables à l’état naturel mais leur composition n’est pas préalablement définie et peut évoluer.
• Les eaux minérales plates et gazeuses doivent comporter une teneur constante en
oligoéléments et en minéraux. Elles possèdent les mêmes caractéristiques que l’eau de source, sauf qu’elles contiennent une quantité de minéraux dissous qui doit être égale ou supérieure à 500 ppm.
Depuis le 1er janvier 2004, la réglementation sur les eaux minérales a été renforcée :
- Un niveau de teneur a été fixé pour plusieurs substances d’origines naturelles qui
peuvent présenter un risque pour la santé à long terme.
- Les eaux minérales naturelles qui contiennent plus de 1,5mg/L de fluor doivent
indiquer que ces eaux ne conviennent pas aux bébés et aux jeunes enfants.
- La disposition en matière d’étiquetage est obligatoire.
Informations sur l’étiquette
Il existe de nombreuses mentions concernant la composition des eaux minérales qui doivent être imprimées sur l’étiquette. Pour qu’une eau en bouteille ne provoque pas de problèmes santé ou d’autres effets secondaires, elle doit respecter certains volumes de ses éléments chimiques :
- sodium : ne devrait pas dépasser 100 mg/L
- potassium : ne devrait pas dépasser10 mg/L
- Nitrates : ne devrait pas dépasser 25 mg/L
- PH : devrait être compris entre 6,5 (faiblement acide) et 8,5 (faiblement basique)
- Résidu sec (sels minéraux, de calcaire, ...) : ne devrait pas dépasser 1500 mg/L
Les contraintes logistiques et technologiques liées au secteur et au produit
Hygiène dans l’extraction ou la collecte de l’eau
Il faut empêcher la pénétration de toute eau autre que l’eau prévue. Cette extraction ou cette collecte doit également s’effectuer de manière hygiénique pour empêcher toute contamination. Les environs immédiats de la zone d’extraction ou de collecte doivent être protégés en limitant l’accès à la zone d’extraction aux seules personnes autorisées. Les méthodes et procédures d’entretien des installations d’extraction doivent être hygiéniques. Elles ne doivent présenter aucun risque potentiel pour la santé humaine, ni constituer une source de contamination de l’eau.
Entreposage et transport de l’eau destinée à la mise en bouteille
Les dispositifs de transport et les récipients contenant des produits en vrac doivent être conçus de façon à ne pas contaminer l’eau destinée à la mise en bouteille, pouvoir être correctement nettoyés et désinfectés et assurer une bonne protection contre la contamination (y compris la poussière et les émanations).
La Problématique
Dans un contexte concurrentiel, Badoit ne peut se contenter de délivrer le message initial du produit: ses vertus digestives.
Par ailleurs, on s’apperçoit que la clientèle traditionnelle de Badoit viellit : les plus de 50 ans représentent plus de 50%, alors que les moins de 35 ans moins de 15%, les plus jeunes d’entre eux se dirigeant vers de jeunes marques, voire Perrier...
De plus, son positionnement prix implique une image porteuse d’une forte valeur ajoutée.
De là, Badoit donne naissance à un nouveau produit en 2004, la badoit rouge, une eau gazeuse beaucoup plus pétillante que la badoit dite ‘de table’. Ce produit naît de la volonté de badoit de rajeunir son image et regagner des parts de marché.
La question que l’on peut alors se poser est : Est-ce que Badoit Rouge a réussi a redynamiser Badoit ?
Deuxième partie : L’offre
1) La concurrence directe
Les concurrents directs de Badoit Rouge sont évidemment toutes les autres eaux minérales naturelles gazeuses. Sur le marché on retrouve 44 marques différentes référencées parmi lesquelles des marques distribuées uniquement sur des marchés locaux. Parmi les principaux concurrents nous retiendront :
• Perrier Quézac
• Salvetat San Pellegrino
• Arvie Vichy Célestins
• Saint Yorre Vernières
Sur les 7 derniers mois de l’année 2004, Badoit Rouge a réussi à s’imposer en prenant déjà 3% de parts de marché.
Parts de marché des eaux gazeuses sur l’année 2003 : (voir annexe)
2) La concurrence indirecte
La concurrence indirecte comporte différents niveaux de concurrence, le premier comportant les produits les plus proches du produit étudié, ici la Badoit Rouge. Les différentes zones du diagramme représentent chacune un niveau de concurrence. (Voir annexes)
• Les premiers niveaux de concurrence indirecte sont
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