Le fondement des échanges internationaux.

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et le libre-échange = chaque pays va se spécialiser en fonction des compétences et des qualifications de sa M-O.

Selon Les Classiques, le libre-échange doit donc apporter à moyen ou LT une amélioration globale du bien-être et du développement des pays participants à l’échange.

Ce libre échange doit aussi procurer un gain au consommateur dans la mesure où chaque produit est fabriqué dans les pays qui détiennent les coûts les plus faibles et qui obtiennent les niveaux de P° les plus compétitifs.

Cette théorie du libre-échange a énormément progressé depuis la fin de la 2nde GM :

D’une part, la signature d’Accords internationaux dans le cadre du GATT (General Agrement on Tarif and Trade).

D’autre part, la multiplication des ZLE (Zone de Libre-Echange) = UE, ALENA (Mexique, E-U, Canada), MERCOSUR (pays de l’Amérique du Sud hormis Brésil).

Cependant, à CT, l’efficacité du libre-échange suscite des critiques :

1ère critique : Le libre-échange peut entraîner la destruction de certains secteurs économiques et donc créer du chômage.

2ème critique : Le libre-échange entraîne une pression à la baisse des salaires puisque les E occidentales compriment les salaires pour pouvoir rester compétitif et va aller jusqu’à délocaliser leur société (Dumping Social).

Ces critiques amènent un certain nombre de personnes à dire que les pays doivent donc se protéger et faire du protectionnisme.

II. Le protectionnisme

Le protectionnisme est une doctrine économique qui recherche les moyens de protéger une économie nationale de la concurrence étrangère. Cette théorie se caractérise donc par la mise en place d’obstacles au développement des échanges extérieurs.

Plusieurs mesures protectionnistes peuvent être mise en place par un pays regroupé en 2 catégories :

 Les barrières tarifaires : droits de douane

 Taxes prélevées sur les m/ses étrangères qui pénètrent sur le territoire national.

 Les barrières non-tarifaires : moyens indirectes qui vont limiter la concurrence étrangère

 Des normes et règlementations

 Des quotas : limitation des montants des importations

 Subventions (para tarifaire) ou aides à l’exportation (verser par un Etat pour valoriser les produits de l’E nationale

 La protection monétaire : dévaluer sa monnaie, laissé sa monnaie nationale perdre de la valeur qui permet de valoriser les exportations du pays et de limiter ses importations

 ZLE

Ces 2 catégories de mesure = protectionnisme défensif (droits de douane, règlementations et quotas) et protectionnisme offensif (protectionnisme monétaire, para tarifaire et ZLE).

Le protectionnisme éducatif : Friedrich LIST qui préconise de protéger par mesures protectionnistes les jeunes industries d’un pays (= industries émergentes) face à la concurrence interne, le temps pour elle de se développer et d’atteindre une taille critique (au moins même taille que la concurrence) qui leur permettra de réaliser des économies d’échelle et d’être plus compétitif sur le marché mondial.

Protectionnisme temporaire selon LIST.

D’autres théories en faveur du protectionnisme, la théorie de la sécurité nationale. Il peut être risqué pour un pays de se spécialiser uniquement sur certains P° donc en oublier totalement d’autres puisqu’en cas de conflit l’Etat/pays pourra perdre son autonomie.

Cette théorie explique que l’Etat doit quand même maitriser un certain nombre de P°.