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L’alliance entre le prêt-à-porter et le marketing sportif, est-elle une ligne de conduite du marketing moderne ?

Par   •  20 Octobre 2018  •  10 931 Mots (44 Pages)  •  827 Vues

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Tandis que pour répondre a une plus grande nombre de demande , c’est la confection et ses fabricants qui vont standardiser leurs méthode de travail et de production de vêtement bourgeois conformes à la mode de l’époque. La confection sera alors sur structure familiale et des méthodes de travail artisanales.

La création de plusieurs machines et surtout de la machine à coudre ne vont pas directement affecter la mode de production mais l’outil industriel commencera à pencher vers une féminisation, La machine ne sera plus totalement dédier à l’homme. La Machine à coudre[7] créer par Barthélémy Thimonnier et breveté en 1830 va encore plus installer la confection industrielle , les prémices du prêt-à-porter. La machine à coudre va révolutionner la confection des vetements , avec elle le travail sera plus rapide et les vetements moins chers. Cette machine était une table dans laquelle il y avait une roue à volant qui entrainait une bielle[8] , les allers et retours de cette bielles permettaient de faire descendre et remonter l'aiguille à deux pointes. Il obtiendra des récompenses lors de l'expositions universelle mais ne connaitra pas de son vivant le succès éclatant de son invention. C'est l'américaine Isaac Merrit Singer qui en recevra les retombées , elle aura la brevet en 1851 et commercialisera la machine à coudre pour un usage domestique.

Dès 1847, 233 confectionneurs emploient plus de 7000 ouvrières avec l’apparition de magasins de nouveauté qui proposeront des produits pour homme pour proposer dès 1850 des collections pour femmes et enfants. Sous le Second empire l’essor des grands magasins montrera l’importance de la confection. Il y avait des galeries de type Palais-Royal , mais c'est bien les grands magasins[9] avec des noms comme A la belle jardinière en 1824, Les Trois Quartiers en 1829, le Bon Marché en 1852, Le Printemps en 1865 et les Galeries La Fayette en 1899 qui vont se faire une renommé dans le pays et considérablement changer le mode de distribution . ils permettent est plus grand flux dans le renouvellement de la mode. les femmes qui portaient des robes non lavé depuis 10 ans , peuvent dorénavant se ressourcer avec plusieurs robes des grands magasin a des prix moins cher que chez le tailleur. Les grands magasins qui sont pour la plupart proche des gares, livre en province la nouvelle tendance parisienne. Le développement des chemins de fer (700 km /an construit) permet de disposer lieu de production et lieu de vente. Le grand Magasin vend bon marché pour vendre beaucoup et vend beaucoup pour vendre bon marché et devient une vitrine de la modernité et d’assimilation culturelle pour les nouveaux citadins. La Samaritaine sera l'une des premières à lancer des catalogues de vente par correspondance pour toute la France et ceux qui veulent s'intéresser à la mode parisienne . La mode offre une intégration sociale et elle est un sujet d’imitation, pour se différencier l’élite s’habille en haute Couture et ne cesse d’inventer de nouvelles modes qui seront tôt ou tard recopier. La confection crée des vêtements pour « riche » , « mi- riche » ou bon marché qui sont d’une même qualités des fois même supérieur à ceux des tailleurs et des couturières tout en étant moins chère . L’intérêt de la Haute Culture et de la confection se distingue de plus en plus. Fondée en 1868 par un confectionneur pour dame , M dreyfus de la maison Dreyfus et Kaufman, la Chambre syndicale de la Couture, des confectionneurs et des tailleurs pour dame se divise en 1910.A la sortie de la première guerre mondiale, la confection continue lentement sa modernisation sans que pour autant l’organisation du travail change. La confection crée encore beaucoup de modèle différent, avec certaine variété dans la finition et les détails. La production est en série mais celle-ci est très limitée en nombre de pièce. Le réel progrès est social, le travail à domicile est mieux organisé et protégé, de plus on aperçoit que la productivité de l’atelier est en hausse. Cependant la main d’œuvre ce fait rare et elle mal formé ce qu oblige les confectionneurs à faire appel à des ouvriers étrangers.

La simplification de la mode dans les années 1920 (suppression du corset, jupe plus courts) rend simple le travail de la confection. Cette simplification et le graphisme géométrique des illustrations des magazines, montre la démocratisation de la mode. Cependant, les consommatrices françaises restent fidèle à la haute culture et ses habits luxueux fait sur mesure .elles qui sont exigeantes et n’aiment pas se vêtir comme tout le monde ne sont pas adeptes de la confection. Elles n’aiment pas la standardisation de la mode ce qui explique le peu de succès de la confection en France contrairement dans les pays étrangers comme les Etats-Unis, l’Allemagne ou encore l’Angleterre où elle fait un véritable carton. En 1929 à la veille de la crise une fédération est créée pour défendre l’intérêt des confectionneurs

La fédération des vêtements se répartit le travail en 4 commissions : une commission des « finances » pour la fiscalité, une des « commerce et des transports » qui gère l’exportation,ventes,transport, la publicité, puis une commission du « travail et de l’Enseignement Technique » et pour finir une commission du « Règlement de la propagande et des fêtes ». L’objectif commun est d’intervenir auprès des Pouvoirs publics dans le domaine l’économique, sociale, exportation, l’enseignement technique afin de généraliser les pratiques. Avec la crise la production est partout ralentie, des nouvelles stratégies voient les jours. La silhouette de la femme change de nouveau, on supprime la garçonne pour laisser place à une mode beaucoup plus sophistiqué et très codifé( jupe rallongé , lignes du corps s’affinent). La Haute Couture veut reprendre les devant au niveau de l’exportation qui se limite pour elle a celles des toiles et des patrons. Elle invente la notion de seconde ligne[10] et met à l’ écart les confectionneurs car elle s’en méfie. La fédération des vêtements veut de son côté améliorer la productivité des entreprises qui se retrouvent avec une main d’œuvre trop faible, étrangère. La Fédération est aussi préoccupée par son commerce extérieur qui est mal positionné à cause de cette période de crise qui crée en générale des barrières douanières. L’éventualité d’une production en plus grande séries va permettre aux collectionneurs de se concentrer sur la problématique de l’infrastructure. Des magasins populaires naissent, ils affichent des prix uniques pour une marchandise standardisée. Toutmain distribue par correspondance et dans enseignes aux Champs-Elysées

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