La réfection d’un pansement simple au talon

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a faite, surtout lorsqu’il a fallu retirer la mousse du pansement restée dans la plaie déjà nécrosée. J’ai donc questionné l’infirmière qui m’a rassurer en m’expliquant qu’un antalgique lui était donné avant.

Ce qui m’a surpris aussi est l’efficacité du pansement type Biatain qui avec sa mousse est censé absorber tout écoulement, sans justement adhérer à la plaie ce qui a été loin d’être le cas. Mais le plus troublant reste le manque de transmission avec un pansement non daté, et une équipe soignante qui ne s’est apparemment pas penché sur le cas de ce pansement depuis plusieurs jours malgré les autres soins prodigués à cette patiente. Enfin malgré le manque de matériel regrettable, j’ai tout de même été surpris par l’absence de gants stériles pour effectuer ce genre de soins.

Durant la durée de mon stage, j’ai eu la chance de voir la visite d’un médecin spécialisé dans les pansements, qui a pu conseiller le meilleur type de pansement selon le besoin de chaque patient, ce qui était loin de déplaire aux infirmières. Devant le grand nombre de pansements différents, j’aurai sans doute accepté sans hésitation la formation qu’elle a ensuite proposé aux équipes soignantes de l’EHPAD sur les pansements. Mais la date de cette formation fut fixée après la fin de mon séjour.

Face à ces difficultés qui se présenteront surement lors de l’exercice de mon futur métier, quelle réaction aurais-je eu face à patient qui n’aurait pas été aussi stoïque que Madame Q ? Comment gérerais-je le manque de matériel ou de transmissions ?