La crise des subprimes cas
Par Orhan • 25 Mars 2018 • 3 071 Mots (13 Pages) • 619 Vues
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En juin 2007, la banque d’investissement Bear Stearns déclare officiellement la faillite de deux fonds spéculatifs (« Ce sont des fonds d’investissement d’un type particulier. Il n’existe pas de définition légale, précise et formelle du terme. Le terme lui-même est trompeur. La traduction littérale en français est « fonds de couverture », c’est-à-dire se livrant à des placements de protection contre les fluctuations des marchés considérés. Une telle définition devrait les faire pencher du côté des fonds sans risque ; or, au contraire il s’agit de fonds particulièrement risqués, beaucoup plus risqués que les fonds communs de placement (OPCVM = organismes de placement collectif en valeur immobilière). » Source : www.LesEchos.fr)
La crise est alors lancée car le monde de la finance et nottament Wall Street comprend très vite qu’il y a une part plus ou moins importante de crédits subprimes que les fonds d’investissement et les banques sont susceptibles de détenir indirectement.
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Comme nous le disions, tous les organismes financiers sont interdépendants, c’est donc un à un qu’ils se voient menacés par ces subprimes qui finissent par impacter le capital des entreprises puisque ces dernières ne trouvent plus preneurs pour leurs obligations à court terme sur les marchés financiers.
La crise se transmet à l’économie réelle
- Contagion à l’économie mondiale :
Les spéculateurs du monde entier ayant investi énormément d’argent sur ces crédits à risque et étant donné que ces produits ont perdus beaucoup de leur valeur, les opérateurs financiers (« personne qui pour le compte d’organismes financiers réalise des opérations bancaires ou financières ») ont donc eux aussi perdus beaucoup d’argent et la crise s’est répandue dans le monde entier.
Les banques ont également perdu de l’argent et manquent de liquidité ; alors, pour ne pas faire faillite, les banques centrales ont été obligées de réinjecter de l’argent, seulement ces aides n’ont pas été suffisantes et les banques ne peuvent plus prêter de l’argent aussi facilement qu’avant. Les prêts sont aussi limités entre les banques elles-mêmes : une crise de confiance s’installe « car les établissements financiers ne connaissent pas leur engagement direct ou pas concernant les crédits à risque ».
Il y a donc un ralentissement de l’économie. Ce ralentissement de l’investissement entraîne en même temps une baisse du marché de l’immobilier.
Les investisseurs ne font plus confiance au marché et investissent alors dans des valeurs sûres comme les matières premières, l’or le pétrole... ce qui conduit à une augmentation des matières premières et donc à une inflation mondiale.
Le marché immobilier américain était avant la crise florissant, les Américains avaient alors décidés d’ouvrir la vente des subprimes au monde entier où Européens et Asiatiques avaient massivement investi seulement dès 2006, le marché immobilier est entré en période de récession et comme les banques n’accordent pas uniquement des crédits aux entreprises et aux ménages mais aussi entre elles alors si une banque de cette chaîne fait faillite, elle ne pourra pas rembourser son crédit. Puisque toutes ces banques sont interdépendantes, il suffit d’une seule pour mettre les autres banques en difficulté financière.
C’est ainsi que le phénomène de contagion s’est répandu à l’échelle mondiale.
- Similitudes avec la crise de 1929 :
- L’économie américaine était florissante, aussi bien en 2008 qu’en 1929. En effet, en 1929, l’économie américaine était renforcée par sa stratégie économique durant la Première Guerre mondiale, et en 2008, les Etats-Unis étaient encore qualifiés d’hyperpuissances.
- Cette croissance s’accompagne d’une spéculation, même si les volumes ne sont pas comparables en 1929 et en 2008 ceci étant dû a la mondialisation. En 2008 c’était spéculation sur l’immobilier, les fameux crédits « subprimes », alors qu’en 1929 il s’agissait d’un accompagnement de l’augmentation de la production industrielle.
- La politique du crédit délivré trop facilement est dénoncée aussi bien à propos de la crise de 1929 que de celle de 2008.
- En 1929 à l’effondrement de plus grosse banque autrichienne, le parallèle est facile avec la faillite de Lehman Brothers en 2008.
- -On peut comparer les crises de 1929 et de 2008, car le point de départ est comme on l’a vu financier, et que l’on assiste à une extension mondiale, ayant pour point de départ les Etats-Unis.
Sources :
- http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/09/16/la-crise-financiere-en-questions_1095762_3234.html
- http://www.lesechos.fr/10/08/2007/lesechos.fr/300194354_reperes-techniques-sur-la-crise-du--subprime-.htm
- www.cafedelabourse.fr
- www.alternativeseconomiques.fr
Chronologie de la crise :
Les prémices de la crise:
2001 : Crises de confiance sur la Bourse américaine (Bulle Internet, Attentats du 11/09). La Fed réagit par des baisses des taux d’intérêts.
2002-2004 : Invention du crédit subprime, crédit à taux bas pendant 2 ans, puis à taux variable en fonction du taux du marché, pour les ménages qui présentent beaucoup de risque de non remboursement. En cas de non remboursement, les biens immobiliers sont saisis par la banque.
2002-2004 : Le taux d’intérêt bas permet des achats sur le marché immobilier, dont les prix augmentent.
2004 : Inflation forte avec la hausse des prix du pétrole.
2004-2007 : Hausse des taux d’intérêt de la Fed.
2006 : Chute des prix de l’immobilier
2007 : Augmentation des saisies immobilières aux États-Unis suite aux non remboursements des subprimes.
La crise : 2007 :
8 février 2007: HSBC, banque d’investissement
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