Dissertation Crises des subprimes
Par Christopher • 22 Mars 2018 • 2 315 Mots (10 Pages) • 865 Vues
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Si les conséquences de la crise actuelle étaient connues et prévisibles pour l’Europe, il n’en va pas de même pour l’Afrique.
l’Afrique n’y est pour rien dans l’origine de la crise actuelle, elle ne sera pas pour autant épargner des difficultés économiques. Tout d’abord au plan économique, l’Afrique a vu ses ressources diminuer. En effet, les ressources de nombreux pays africains étant constituées essentiellement des aides versées par les pays et organismes donateurs, les difficultés qu’ont traversées ces derniers les ont conduit à réduire mécaniquement leurs aides. Normal, en période de crise, on pense d’abord à soi. De même, les difficultés économiques dans les pays occidentaux, qui ne vont pas épargner les diasporas africaines, vont conduire celles-ci à réduire leurs transferts de fonds en direction de leurs pays d’origine. Cette baisse de la générosité des donateurs et de l’aide familiale vont avoir pour effet la révision à la baisse de nombreux budgets des Etats et pourquoi pas le retour des Plans d’Ajustements Structurels, avec ce qu’ils comportent comme conséquences néfastes tant au niveau économique que social.
Ensuite, ces pays étant pour la plupart producteurs et exportateurs des matières premières, l’accroissement des difficultés des entreprises demandeuses dans les pays développés ne pourra qu’entraîner une baisse de la demande de ces matières premières et donc une diminution des recettes de ces pays. Les pays producteurs de pétrole qui, hier vivaient dans l’euphorie générale, avec le prix du baril de pétrole avoisinant les 150 $, doivent trembler aujourd’hui car ils risquent de subir les effets conjugués de la baisse du prix du baril de pétrole et de la réduction des aides. Pour réagir face à la détérioration des termes de l’échange qui s’en suivra, ces pays peuvent être tentés de surexploiter certaines matières premières comme le bois, avec des conséquences très dommageables pour l’environnement.
La crise des subprimes aussi eu des répercussions sur l'ensemble du monde, y compris l'Asie.
En Asie l’augmentation de l'inflation qui, elle-même, résulte du déséquilibre des marchés pétroliers, de matières premières minérales et enfin et surtout des prix des produits agricoles et alimentaires.
Les économies asiatiques y sont particulièrement vulnérables : la Chine, l'Inde et bien d'autres pays d'Asie sont d'abord des économies agricoles (la majorité de leur population vit dans des zones rurales). La part de l'alimentation occupe encore une place majeure dans la consommation des ménages. La crainte de pénurie de certains pays d'Asie les a conduits à limiter ou même à interdire les exportations de produits alimentaires pour stabiliser les prix intérieurs.
Le Japon, la Corée et la Chine sont aussi très sensibles aux prix des matières premières minérales dans la mesure où ce sont des économies de transformation des matières premières en produits manufacturés.
A l'exportation, des pays d'Asie sont très dépendants des marchés américains et européens, or ceux-ci sont entrés en récession, ce qui entraîne un ralentissement brutal de leur demande d'importations.
- Il y a-t’il une solution au capitalisme financier dérégulé?
Dans un premier temps nous allons rappeler ce que signifie le capitalisme financier. Le Capitalisme financier est un terme péjoratif utilisé par les opposants au capitalisme pour désigner une sorte de capitalisme qui serait déconnecté de « l’économie réelle » et où l’importance accordée à l’actionnaire serait largement excessive. Comme le remarque l'économiste Georges Lane, le capitalisme est par définition financier. En effet, par capitalisme, on entendra, au sens large, un système caractérisé par la propriété privée des moyens de production. Or la finance, en permettant l'échange de ces droits de propriété, est consubstantielle au capitalisme libéral. Parler de « capitalisme financier » est donc un pléonasme.
Suite à la crise des subprimes qui s'est déclenchée au deuxième semestre 2006 avec le krach des prêts immobiliers (hypothécaires) à risque aux États-Unis (les subprimes), que les emprunteurs, souvent de condition modeste, n'étaient plus capables de rembourser. Cette crise de confiance générale dans le système financier a causé une première chute des marchés boursiers à l'été 2007 provoquée par un arrêt temporaire de la spéculation. Le trouble était désormais localisé dans le marché interbancaire qui permet le refinancement des banques à partir de l'été 2007, les banques du monde entier ont dû passer chaque trimestre dans leurs comptes des dépréciations de la valeur de leurs actifs liées aux subprimes.
La réelle question est " Y a t'il une solution a capitalisme financier dérégulé? "
Tout d'abord des alternatives économiques ont étaient proposées, celle :
-Les banques centrales en première ligne
Le premier objectif des pouvoirs publics est de calmer la panique financière. Les banques centrales sont en première ligne dans ce combat, essentiellement la Réserve fédérale américaine, la Fed, suivie par la Banque centrale européenne (BCE). Face au sentiment de panique des banquiers qui ne pensent qu'à vendre leurs créances immobilières, que les emprunteurs puissent les rembourser ou non, et à prêter de moins en moins au risque de tuer l'économie, les banquiers centraux tentent de les ramener à la raison en jouant sur tous les fronts possibles.
Le premier est celui de la baisse des taux d'intérêt: depuis septembre dernier, la Fed a baissé six fois les taux à court terme pour les ramener de 5,25% à 2,25%. L'objectif est d'alléger considérablement le coût de financement des banques, qui se prêtent entre elles à un taux très proche de celui de la Fed. Il s'agit qu'elles reprennent confiance les unes dans les autres et n'hésitent plus à se faire. De plus, afin de renforcer le mouvement de retour de la confiance, les banques centrales ont injecté plusieurs centaines de milliards de dollars entre août 2007 et février dernier sur les marchés de l'argent à court terme, sous la forme de prêts de quelques jours aux banques afin de leur éviter tout problème temporaire de financement.
-Eviter
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