La Crise des Subprimes cas
Par Ninoka • 15 Mars 2018 • 2 374 Mots (10 Pages) • 736 Vues
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Le premier reçoit un taux plus bas mais tout de même sympathique. Et pour rendre le premier bac encore plus sur, les banques font l’assurer pour une petite somme que l’on appelle un « Crédit Default Swap ». Les banques font tout ça pour que les agences de notation notent le premier bac comme étant un placement sur, noté AAA (notation la plus sur et la plus haute qui existe). Le bac « acceptable » est noté BBB ce qui est encore assez bien, par contre personne ne s’embête à noter la part risquée.
Grace à la notation AAA, le banquier d’investissement peut vendre la part la plus sure aux investisseurs qui veulent seulement des placements surs. Il vend la part acceptable à d’autres banquiers, et la part risquée aux HedgeFunds, un autre groupe qui prend des risques. Le banquier d’investissement lui gagne des millions et rembourse ses emprunts.
Les investisseurs ont enfin trouvé un bon placement pour leur argent, bien meilleur que les 1% des bons du trésor. Ils sont tellement ravis qu’ils veulent d’autres CDO. Le banquier appelle donc le préteur et demande des prêts hypothécaires supplémentaires.
Le préteur appelle le courtier pour qu’il lui trouve d’autres propriétaires mais le courtier ne trouve plus personne car toutes les personnes qui remplissent les conditions requises pour obtenir un prêt en ont déjà un donc une idée leur vient à l’esprit. Lorsque les propriétaires ne remboursent plus leur crédit, le préteur récupère la maison. Or les prix de l’immobilier augmentent constamment et puisqu’ils sont couverts en cas de défaut de paiement, les préteurs peuvent commencer à ajouter du risque aux nouveaux prêts, on ne demande ni acompte, ni justificatifs, ni le moindre document et c’est exactement ce qu’ils ont fait. Ainsi au lieu de prêter à des propriétaires responsables (ce qu’on appelle un prêt « prime »), ils se sont mis à accorder des prêts à des propriétaires disons moins responsables (ce qu’on appelle un prêt « subprime »).
Ce fut le tournant de l’histoire. Comme le courtier relie la famille au préteur et au prêt hypothécaire, et touche sa commission. La famille achète une grande maison, le prêteur vend le prêt hypothécaire au banquiers d’investissement, ce qui le transforme en CDO et vend des parts aux investisseurs et à d’autres. Chacun y trouve son compte et tout le monde s’enrichit. Personne ne s’inquiétait, car dès que l’on vendait le prêt à la personne suivante, cela devenait son problème et si les propriétaires arrêtaient de payer, ils s’en fichaient, ils revendaient le risque à la personne suivante et empoché des millions. C’était comme se refiler la patate chaude, avec une bombe à retardement en guise de patate.
Sans surprise, les propriétaires ne remboursent pas leur prêt, qui à ce moment là devient la possession du banquier et donc cela signifie qu’il saisit le bien et que l’un des paiements mensuels se transforme en maison. Il l’a remis donc en vente mais de plus en plus de paiements mensuels se transforme en maison. A un tel point qu’il y avait tellement de maison que le marché de l’immobilier s’écroula car il y avait plus d’offres que de demande. Cela crée un problème intéressant pour les propriétaires qui payent leurs emprunts car au fur et à mesure que les maisons voisines étaient en vente, leur maison aussi perd de sa valeur, et se demandent pourquoi ils payent un emprunt à 300 000$ alors que la maison n’en coute maintenant 90 000$. Ils en concluent qu’il est illogique de payer même s’ils avaient les moyens et quittent leur maison.
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2/Propagation de la crise des subprimes dans le monde
Les défauts de paiements sur les crédits hypothécaires se multiplient aux Etats-Unis et provoquent les premières faillites d'établissements bancaires spécialisés. Le 18 juillet 2007, début de la crise financière avec l’effondrement de deux fonds d’investissement de la banque d’affaire américaine « Bear Stearns ». Ensuite, la banque française BNP Paribas annonce le gel de trois de ses fonds d’investissement exposés au marché du « subprime ». La Banque centrale européenne (BCE) injecte 94,8 milliards d'euros de liquidités et la Réserve fédérale américaine 24 milliards de dollars. La Banque du Japon, la Banque nationale suisse (BNS) ou encore la Banque du Canada interviennent également.
Le 10 août, les Bourses implosent. Les grandes banques centrales injectent de nouveau des liquidités dans le système bancaire. La Banque d'Angleterre accorde un prêt d'urgence à Northern Rock, cinquième banque de Grande-Bretagne, pour lui éviter la faillite. Des clients paniqués se précipitent pour retirer leur épargne.
Si bien que, Lehman Brothers en faillite, Merrill Lynch rachetée en catastrophe par Bank of America... Par la même occasion UBS, première banque suisse, annonce une dépréciation d'actifs de 4 milliards de francs suisses soit (2,4 milliards d'euros), principalement sur le marché du "subprime".
La banque américaine Citigroup annonce être aussi touchée par cette crise.
En fin d'année 2007, l'économie américaine souffre des effets de la crise de l'immobilier et du crédit. Les craintes de récession (ralentie) augmentent en janvier 2008. c'est en février que La banque Northern Rock est en situation critique, elle sera nationalisée par le gouvernement britannique. Les banques centrales conjuguent de nouveau leurs efforts pour soulager le marché du crédit. La FED se dit prête à fournir si besoin jusqu'à 200 milliards de dollars à certaines grandes banques.
Le 16 mars, le géant bancaire américain JP Morgan Chase annonce le rachat de Bear Stearns, pour seulement 236 millions de dollars, avec l'aide financière de la FED. Le prix sera quintuplé une semaine plus tard.
Peu de temps après. Ensuite la pression monte sur Freddie Mac et Fannie Mae, les deux institutions américaines du refinancement hypothécaire, qui voient leur cour en Bourse s'effondrer.
Le 15 septembre, date importante, la banque d'affaires Lehman Brothers annonce son placement sous la protection de la loi sur les faillites après l'échec de discussions initiées par la Réserve fédérale de New York pour la sauver. Simultanément, l'une des principales banques américaines, Bank of America, annonce le rachat d'une autre banque d'affaires de Wall Street, Merrill Lynch.
Dix banques internationales mettent en place un fonds de liquidité
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