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LES GRANDS COURANTS DE LA PENSEE ECONOMIQUE

Par   •  18 Février 2018  •  1 281 Mots (6 Pages)  •  814 Vues

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- Les travailleurs perçoivent un salaire qui est inférieur à la richesse qu’ils ont réellement créée. La différence entre la valeur de la richesse créée et le salaire est une plus-value réalisée par les détenteurs de capitaux.

- Au fur et à mesure que la production augmente et que la concurrence s’accentue les travailleurs sont de moins en moins bien rémunérés.

- Les salariés ne peuvent plus acheter les biens et services qui sont produits, survient alors une crise de surproduction.

- La dure concurrence entre les entreprises vas alors entrainer la disparition des entreprises les plus faibles.

- Cette crise de surproduction vas se répéter et provoquer la destruction du capitalisme qui sera alors remplacé par le socialisme.

III. Le Keynésianisme (JM KEYNES)

JM KEYNES la pensée Keynésienne est née au court des années 1920.

En 1929, éclate une crise économique sans précédent au court de laquelle de nombreuses entreprises déposent le bilan, font faillite. Des millions de chômeurs sont sans allocations. Contrairement au thèses des économistes libéraux le marché s’avère incapable d’autorégulation.

KEYNES va utiliser de nouveaux instruments d’analyses qui remettent en cause la théorie libérale. L’approche de KEYNES s’appuie sur des agrégats économique tel que le revenu, la consommation, l’investissement et l’épargne pour mettre en évidence les interrelations qui s’établissent au plan macroéconomique entre les différents agents économiques.

Les agrégats sont donc des mesures globales des décisions prises par des groupes d’agents économiques (les ménages, les entreprises). Ces agents entretiennent entre eux des rapports de force. Pour cela, KEYNES souligne la nécessaire intervention de l’état pour régir ses relations. KEYNES souligne notamment le rôle régulateur de l’état pour palier aux insuffisances du marché. L’intervention de l’état est nécessaire pour lutter contre le chômage, les inégalités sociales et la relance de la croissance économique par la demande des ménages et des entreprises.

KEYNES raisonne en terme de circuit économique en effet, la production donne lieu à une répartition de revenu qui seront dépensés en partie en achat de biens et de services. Le reste sera épargné, c’est cette épargne qui servira à financer les investissements des entreprises.

Pour KEYNES c’est l’offre qui dépend de la demande et non l’inverse. Les chefs d’entreprise vont investir lorsqu’ils sont sur de pouvoir vendre leur production.

Agrégats macroéconomiques : revenu, consommation, épargne, investissement[pic 1]

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Lorsque les revenus augmentent, les ménages on tendances à augmenter leurs consommations de manière proportionnelle à l’augmentation de leurs revenus.

L’épargne sera elle aussi affectée de façon indirecte par cette augmentation des revenus. KEYNES soutient en rupture avec les idées classiques que l’épargne est alors fonction du revenu et non du taux d’intérêt.

Pour KEYNES le taux d’intérêts est la contre partie de la renonciation à la liquidité et non pas fonction de l’offre et de la demande de capitaux comme chez les classiques.

Les agents économiques ont une préférence pour la liquidité pour trois raisons essentielles :

- Motif de transaction (des échanges courant)

- Motif de précaution (assurer l’avenir en concevant une partie de ses ressources à l’abri des variations de la valeur de la monnaie)

- Motif de spéculation

Ces trois motifs de détention de la liquidité sont autant de frein pour l’épargne lorsque nous sommes en situation ou en période d’inflation les agents qui bénéficient des revenus les plus élevés vont préférer augmenter leurs consommations immédiates car leur monnaie se déprécie plus vite. La quantité de monnaie en circulation dans une économie est déterminée par l ‘état ou la banque centrale.

Si la banque centrale augmente ses taux d’intérêts, les crédits deviennent moins cher ce qui contribue à accroitre le niveau de vie des ménages.

KEYNES conclu que la monnaie n’est pas neutre dans une économie ce qui justifie en parti l’intervention de l’état dans ce domaine.

L’autre apport de KEYNES est de faire remarquer que l’équilibre économique n’est pas toujours celui de plein-emploi. Une économie peut donc se retrouver dans une situation d’équilibre ou de sous-emplois.

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