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Les grands courants de la pensée économique

Par   •  14 Mai 2018  •  1 079 Mots (5 Pages)  •  576 Vues

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Partisan du libéralisme, Smith, pense, par ailleurs, que tout individu qui poursuit son intérêt individuel œuvre pour l’intérêt collectif c’est-à-dire la prospérité générale. C’est « le principe de la main invisible ». Pour Jean-Baptiste Say (1767-1832), les crises générales de surproduction sont impossibles, car « les produits s’échangent contre des produits ».

Cette loi dite des débouchés ou Loi de Say a été reformulée par Keynes sous la forme : « toute offre crée sa propre demande ». Si l’offre est supérieure à la demande sur un marché, les mécanismes de l’offre et de la demande conduisent à un rééquilibrage dans tous les secteurs sans que l’Etat n’intervienne.

VOIR SCHEMA « La loi de Say » polycopié

David Ricardo (1772-1823) s’est concentré sur le problème de répartition des richesses. Il partage avec Robert Malthus (1766-1834) une vision pessimiste en la matière. Pour les économistes classiques, l’Etat doit se contenter de remplir ses fonctions régaliennes (police, justice, armée). On parle à ce propos d’Etat gendarme.

Ricardo et Smith sont partisans du libre-échange. Ils montrent que chaque pays à intérêt à ouvrir ses frontières et à se spécialiser dans les productions pour lesquelles il est avantagé (la notion d’avantage comparatif chez Ricardo, d’avantage absolu chez Smith).

2/ Les économistes néo-classiques

Si la science économique était jusque-là la science de l’accumulation de richesses, elle devient la science de la rareté et de l’allocation des ressources.

Les auteurs néo-classiques donnent une forme mathématique aux hypothèses des classiques. Les agents économiques expriment leurs besoins sur les marchés où se déterminent les prix (analyse microéconomique en termes d’équilibre sur un marché).

On part d’un individu-type qui est supposé rationnel – l’homo oeconomicus – (individualisme méthodologique). En toutes circonstances, il cherche à maximiser son utilité (sa satisfaction ou son bien-être s’il est consommateur, son profit s’il est producteur). On peut d’abord raisonner en termes d’équilibre partiel, sur un seul marché comme le fait Alfred Marshall.

Sous certaines conditions de marché est une situation optimale au sens de Vilfredo Pareto (1848-1923). Il s’agit du modèle de concurrence pure et parfaite. On envisage enfin une approche en termes d’équilibre général (Léon Walras – 1934 – 1910) c’est-à-dire une analyse simultanée de tous les marchés de l’économie.

Section 3 : Le courant interventionniste

John Maynard Keynes (1883-1946) est confronté à la crise des années 30 et conteste l’idée selon laquelle les mécanismes de marché permettent d’aboutir automatiquement à un équilibre. Il ne résonne pas en termes de marché et d’individu mais en terme de GPE et de cuircuit.

1/ La théorie Keynesienne

Construite dans le contexte de la grande dépression, « la théorie générale de l’emploi de l’intérêt et de la monnaie » parue en 1936 est la théorie de lutte contre la crise.

2/ Contestation de la loi de Say

Ce n’est pas l’offre qui crée la demande car la demande est motrice au sein du circuit. Les entrepreneurs font des prévisions sur cette demande – la demande effective – et c’est ce qui détermine l’investissement et l’emploi.

3/ Schéma de la demande effective

Si les prévisions sont pessimistes, le niveau d’emploi peut être inférieur à la main d’œuvre disponible. C’est un équilibre de sous-emploi. Ce déséquilibre peut être durable. Il rend nécessaire l’intervention de l’Etat pour soutenir la demande (l’investissement des entreprises et la consommation des ménages).

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