L'inclusion des enfants en situation d'handicap en Norvège
Par Junecooper • 26 Avril 2018 • 1 117 Mots (5 Pages) • 711 Vues
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Il s’agit, ici, d’évaluer ce que l’enfant peut faire plutôt que de souligner là où il est en échec.
Se pose la question de ce que l’école est capable de mettre en œuvre. De la façon d’appréhender les déficiences et de l’évaluation des actions conduites. Les études qui ont été menées dans ce pays ne donnent pas de réponses claires. Néanmoins il ressort que les enseignants qui travaillent avec tous types d’élèves, en situation de handicap ou non et lorsqu’ils collaborent entre eux améliorent considérablement l’inclusion de ces derniers. Il est aussi noté que le tutorat entre élèves est important. Les besoins des élèves en situation de handicap peuvent être pris en compte dès les jardins d’enfants et l’interaction que cela crée permet le développement social de chaque enfant. Ils sont davantage stimulés lorsque qu’ils intègrent un groupe de plusieurs enfants. Le bénéfice de l’inclusion est aussi positif pour les enfants non porteurs de handicap. Cela leurs apporte une ouverture d’esprit. L’attention est portée sur le fait que les enfants en situation de handicap ont une implication bien plus importante sur leur cours et devoirs et qu’ils manifestent peu d’opposition par rapport à leurs pairs, ce qui fait qu’ils peuvent être plus vulnérables à l’échec scolaire.
III. Une mobilisation de tous
En 1990 suite à une conférence qui s’est tenue à Jomtien en Thaïlande, l’attention a été porté sur le fait qu’il fallait développer l’accès à l’éducation et en particulier pour les enfants les plus pauvres ainsi que pour les enfants qui ont besoin d’une éducation particulière. Une autre date importante était en 94 lorsqu’a vu le jour la reconnaissance internationale du droit à l’éducation pour tous. Un des aspects de ce document était le droit à l’éducation ordinaire pour tous enfants quel que soit son état. L’enfant doit être au sens de cette approche. Le traité nous montre que les orientations inclusives sont des outils qui permettent de combattre les attitudes discriminatoires. Dix ans après la conférence de Jomtien, L’UNESCO fait un rappel sur ce qui avait été dit et redéfini les objectifs et les délais qui n’avaient pas été respectés. Il était en effet important de faire un point sur ce qui n’allait pas comme le fait de faire des efforts supplémentaires par rapport aux personnes en situation de handicap, Pour résoudre cela, une commission a vu le jour. Ce sont des directeurs des programmes ainsi que des donateurs qui en font partie. Encore dans le monde entier de nombreuses personnes de par leur handicap n’ont pas accès à l’éducation et pour d’autres les services proposés restent insuffisants, c’est pour cette raison que la commission joue un rôle important. Notons qu’il faudrait une volonté politique ainsi qu’un développement financier important pour permettre l’accès à l’éducation. En 2004, l’Unesco élabore un programme qui annonce le travail en réseau avec d’autres programmes liés à l’EFA ou à d’autres initiatives culturelles. La commission pourrait-elle jouer un rôle par la diffusion de ses travaux et faire un cadrage sur des théories et des pistes d’actions toujours en vue de développer l’éducation inclusive ?
Conclusion :
Ce système norvégien peut être perçu comme beaucoup plus égalitaire vis-à-vis des enfants en situation de handicap. Il pourrait être source d’inspiration pour notre propre système de prise en charge éducative de cette population, cependant il ne peut être transposé. En effet la Norvège dispose d’une situation économique et démographique bien différente de la nôtre. L’inclusion des personnes en situation de handicap devrait être cependant une démarche
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