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Histoire et théories de communication (partie 2)

Par   •  27 Mars 2018  •  1 443 Mots (6 Pages)  •  586 Vues

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Ex : les organes n'existent que dans la meeure où ils participent à la communication interne de l'organisme. ''une main coupée n'est plus une main.''

Un système cybernétique peut être défini comme un ensemble d'éléments en intéraction.

Ces échanges constituent une communication.

''Le tout est supérieur à la somme des parties''

L'action d'un élément sur l'autre entraîne en retour une réponse ''Rétroaction/Feedback'' du second vers le premier.

Une boucle qui relie A à B est dite ''positive'' si la variation dans un sens de la valeur de A produit une variation dans le même sens de la valeur de B.

Boucles positives → qui amplifient les tendances → + appelle le +, - appelle le - .

L'équilibre d'un système requiert donc un nombre suffisant de boucles négatives.

Ex : système cybernétique en équilibre bien que rudimentaire → radiateur électrique.

''une résistance + un thermostat, liés par boucle négative

→La chaleur déclenche la coupure du thermostat, provoquant la baisse de température, qui produira à elle même réouverture du thermostat.''

On appelle relation symétriques / Feedback positif → amplification d'un même comportement. Par ex : La violence, une dispute de couple. → escalade symétrique.

On appelle relation complémentaire / Feedback négatif → situation asymétrique.

Par ex : force/faiblesse, autorité/soumission → équilibre asymétrique.

''Le sadomasochisme est une exemple d'équilibre asymétrique, on voit donc que tous les équilibres ne sont pas nécessairement souhaitables.''

Un système cybernétique équilibré a pour propriété de s'autoréguler. L'intérêt est dans le fait d'émanciper la communication de la seule question de l'information en ouvrant l'analyse de la communication comme moyen de construre et de stabiliser des structures sociales.

III.STRUCTURALISME ET SEMIOLOGIE

A. Au commencement était le signe.

Sémiologie&Structuralisme → Ferdinad de Saussure (1854-1913)

''La langue est un ensemble de signe'' décomposable en signifiant et signifié, tout deux indissociables.

Le signe n'est donc pas, à strictement parlé, le mot lui-même, mais la relation qui unit le mot à l'objet.

Cette relation est généralement arbitraire. TABLE n'a rien à voir avec l'objet en question, le son du mot [tabl] ou la graphie non plus.

Signifiant Signifié

le mot table le concept de table

le feu rouge l'obligation de s'arrêter

Un panneau cigarette barrée l'interdiction de fumer

On aurait pu, par convention, fixer que l'obligation de s'arrêter était figurée par le feu vert.

B. La sémiologie

→ science générale des signes.

A la différence de Saussure chez qui le signe de divise en signifiant et signifié, le philosophe américain Charles Sanders Peirce (1839-1914) distingue trois dimensions :

- le Representamen (le signifiant)

- l'Objet (signifié)

- l'Interprétant (est le sens, la relation qui unit le representamen et l'objet, la définition générale de la table qui m'a permis de faire le lien entre le mot et le meuble devant moi)

Les signes peuvent êtres de différentes natures, on distingue en particulier :

- l'Indice → rapport de contiguïté→aucune intention signifiante

- (ex : l'empreinte n'est que conséquence du pas, elle ne veut rien dire en soi)

- l'Icone →rapport de ressemblance avec objet qu'il désigne, mimétique ou analogique

- (ex : pictogramme issue de secoure, analogique→individu en train de sortir)

- le Symbole → renvoi à l'objet, mais pas de façon mimétique, mais pas conventin.

(ex : le deuil est symbolisé par le noir en Occident, par le blanc en Asie)

C. Le structuralisme

S'est lui aussi développé à partir de la linguistique et des travaux de Saussure, ce dernier envisageait la langue comme un ''système'', càd comme un ensemble de relations signifiantes; à sa suite d'autres linguistes, comme Emile Benveniste ou Roman Jakobson définissent la langue sur le principe de la structure : c'est l'acte de naissance du structuralisme.

Mais ce sont surtout Roman Jakobson et Roland Barthes qui proposèrent de véritables modèles pour penser la communication.

Schéma Roman Jakobson :

Destinateur (ou émetteur) → message → Destinataire (ou recépteur)

Est ajouté autour de cet axe horizontal qui retranscrit la production (destinateur), la transmission puis réception (destinataire) du message, un axe vertical qui définit les différentes dimensions du message (le contexte auquel il fait référence, le code dans lequel il est tranduit pour être transmis, et le canal par lequel il est effectivement transmis)

Contexte

(référentielle)

Destinateur Message Destinataire

(expressive) (poétique) (conative)

Contact

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