Faut-il supprimer les pièces et les billets?
Par Andrea • 25 Novembre 2017 • 1 752 Mots (8 Pages) • 686 Vues
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Supprimer les billets et les pièces, taxer les dépôts, voilà l’idée à la mode pour relancer la croissance réelle.
Mais la mise en place de cette politique pourrait montrer l'échec des autres politiques et cela a tendance à dérenger les citoyens puisque les taux négatifs ont tendance à déranger et en Allemagne la suppression de la coupure de 500 euros a tendance à agacer.
- Une société 100% cashless simple chimère ?
1)Une éternel confiance dans le cash.
Depuis des siècles les Hommes sont habitués à payer avec une monnaie palpable qu'ils tiennent entre leur main.Mais aujourd'hui le dvpt des transactions bancaires par CB ou par virement font perdre le touché de cette monnaie. La monnaie fiduciaire a tendance à rassurer et les gens ont une plus forte confiance dans cette monnaie. Comme on le sait c'est la confiance en une monnaie qui fait une grande partie de sa valeur.De plus recemment des affaires d'espionage sont apparus dans les entreprises leaders dans paiements sans contact ou paiement mobile tel que Gemalto espionné par la NSA. On a parlé plus haut de l'avance qu'avait la suède dans ce domaine mais avec l'essor des moyens de paiement électroniques vient également l'augmentation des fraudes. En Suède, cette fraude a plus que doublé au cours des dix dernières années. De plus, la fraude par carte est dix fois plus élevée que la fraude sur les espèces. On peut donc affirmer que les espèces sont un moyen de paiement très sûr. Les espèces sont symbole de liberté pour les consommateurs car il est impossible pour les autorités de surveiller ces paiements, et pour les consommateurs retenir leur argent en dehors du système bancaire est rassurant. En effet suite à la crise de 2007, de nombreux consommateurs ne font plus confiance au système bancaire, ce qui donne un double avantage aux espèces : un moyen de paiement sûr, intraçable et qui peut-être thésaurisé en dehors des banques. La sécurité ainsi sera le point a assurer pour le dvpt de la cashless et qu'une confiance s'installe.
2) Complexité du système
Non seulement les systèmes liés à la cashless society contiennent des risques mais ils présentent également une complexité à mettre en place.Le parfait exemple est celui de l'inde actuellement. La volonté de développer le paiement sans cash eprouve des difficultés. EN effet le pays ou les innégalité d'accès a l'elecricité, ou le cout des installations ne permet pas à tous le monde d'acceder à ses services. Seuls les plus riches peuvent le développer.De plus Certaines classes sociales préfèrent payer en espèces, ou bien n'ont tout simplement pas d'autre alternatives. On peut par exemple penser aux personnes âgées ou aux personnes non bancarisées. Dans une société totalement sans espèces, ces populations se retrouveraient donc exclues de l'économie.
Au fur et à mesure que nous avancerions vers une société sans espèces, les coûts de gestion des espèces diminueraient. Cependant, comme certains prix relatifs à la gestion des espèces sont fixes, même pour de très faibles volumes d'espèces vous continuriez à payer d'importantes sommes d'argent. D'autre part, les prix d'acceptation des cartes augmenteraient en même temps que la diminution du coût des espèces.
Une autre conséquence de la cashless society serait le cruel manque de concurrence entre les moyens de paiement. Une concurrence saine a pour effet de tirer les coûts vers le bas, et dans un monde sans espèces, les réseaux de cartes deviendraient tellement puissants que les prix grimperaient en dépit des régulations. Même parmi les moyens de paiement par smartphone, qui devraient atteindre 1080 milliards de dollars dans le monde d'ici 2019, la concurrence serait restreinte par Apple et Samsung qui fabriquent leurs propres smartphones et peuvent donc intégrer directement leur solution de paiement à l'intérieur. De ce fait il serait très difficile pour des fournisseurs de solution de paiement plus petits de rivaliser avec de telles entreprises qui non seulement ont un poids mondial, mais qui également fabriquent le support matériel des solutions de m-paiement.
Ce qui semble alors s’imposé est une société ou les deux moyens de paiements seraient présents sans que aucun des deux ne disparaissent.
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