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Evaluation de la vulnérabilité et de capacité communautaire

Par   •  22 Octobre 2018  •  5 019 Mots (21 Pages)  •  638 Vues

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- participation active du fokonolona

- répartition des tâches par les formateurs VCA avant toute enquête : animateur, sensibilisateur.....

- Questions bien formulées pour être comprises clairement

- Descente sur le terrain pour voir la réalité

- Regrouper les idées de chaque équipe

- Analyser et débattre les idées collectées.

II.4 Programme d’action

1° Mise en place du comité VCA

Le comité doit être mis en place en premier. Le comité dont les membres sont approuvés par le fokonolona doit faciliter la sensibilisation de la population sur l’étude du VCA. Ces personnes vont gérer le projet et seront intégré dans les équipes VCA.

2° Formation des équipes VCA

Toutes les équipes VCA doivent suivre une formation avant toute enquête afin de faciliter le travail et bien harmoniser les idées du VCA.

3° Répartition des équipes

Après la formation, on repartit les tâches au niveau de chaque équipe : commencer par un individu, puis sur un groupe et enfin visite de lieu pour vérification.

4° Enquête au niveau du fokontany

La première chose à faire c’est d'effectuer une visite de courtoisie aux autorités locales comme les Ampanjaka, le chef fokontany . Ensuite, on fait un exposé sur le but du déplacement et le VCA pour faciliter l’accueil des enquêteurs. Après cela, chaque équipe peut commencer son travail au niveau du fokonolona et les résultats de l’enquête seront rassemblés pour être débattus par les équipes.

5° Remise des résultats au fokonolona

Les résultats de l’étude sont remises au fokonolona pour qu’il puisse vérifier et approuver les faits réels et pour disculper l’équipe du VCA ;

II.5 Les faiblesses

Les faiblesses de l’étude VCA sont :

- Participation passive du fokonolona

- Laps de temps très court

- Le lien d’étude se trouve loin de l’hébergement

- Difficulté à transmettre le VCA au fokonolona

- Incapacité pour le chef fokontany ou même le S.G de la commune de réunir plusieurs personnes.

- Les gens n’aiment pas les réunions fréquentes à cause de la politique politicienne.

II.6 Les remédiations

- La faiblesse des dirigeants provoque le manque d’enthousiasme du fokonolona pour les réunions.

- L’équipe VCA n’a pas assez fait de sensibilisation pour attirer le fokonolona aux réunions ;

- Les gens à la campagne sont difficiles à sensibiliser

- Le manque d’éducation et d’instruction entrave le débat ;

II.7 Suggestion pour améliorer la méthode de travail

Il vaut mieux que chaque équipe se prépare bien pour faciliter la prise de conscience de chacun dans la réalisation de VCA. Ce serait mieux si quelqu’un s’occupe de la cuisine afin de gagner du temps.

Il faut sensibiliser et convaincre le fokonolona avant la descente.

Il vaut mieux ne pas inclure dans le débat les dirigeants comme chef fokontany ou maire pour ne pas faire peur au fokonolona dan sa prise de décision.

III Caractéristiques généraux du fokontany de Tsianaloka

III.1 Généralités

Fenoarivo est un fokontany dans la commune de Vohitrindry, à 0,5km de Vohitrindry chef lieu de commune et à 4km de Vohipeno.

Des arabes venus de La Mecque se sont installés un peu au Sud de Vohipeno. Ils ont eu deux fils : Ramasinaregna sy Randriamaitso. Ces gens-là sont les ancêtres des Antevohidravy et Zanadrasambo qui ont crée le village de Fenoarivobe.

Carte

Les limites du fokontany :

- A l’Est : des rizières

- Au Nord : le fleuve Matitana

- A l’Ouest : la route, plantation de café

- Au Sud : plantation de café

Il y a 4 quartier dans le fokontany : - Mahasoa

- Fenoarivo

- Vohimena

- Ampandrana

III.2 Moyen de communication

III.2.1 La route / moyens médiatiques/ fleuve

Fenoarivo se trouve sur la Route nationale N°12 entre Vohipeno chef lieu de district et le district de Farafangana. Le fokontany est aussi desservi par des pistes carrossables avec les autres fokontany de la commune de Vohitrindry comme ceux de Mangaika, Vohidravy, Antanatsara, Tsarinetso et Tanihady.

La population peut capter deux stations radios : la radio nationale malgache (RNM) et une radio privée (Radio RAKAMA).

La navigation sur le fleuve Matitana permet de relier les fokontany riverains.

D’autre part, 4 réseaux téléphoniques : TELMA, ORANGE, AIRTEL, BIP y sont opérationnels.

III.3 L’éducation

Le fokontany de Fenoarivo possède en commun avec d’autres fokontany une école primaire publique (EPP). Mais elle manque d’entretien depuis longtemps. Et un cyclone en 2015 a détruit 3 salles de classe. Il est composé de 18 instituteurs dont 8 sont des maîtres FRAM et 10 fonctionnaires. Le taux de réussites au CEPE est de 4,99% en 2016. Ces mauvais résultats sont dûs à la réduction des heures de cours (fautes de salles de classe) et aux grèves fréquentes

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