Auto évaluation
Par Ninoka • 12 Septembre 2017 • 1 319 Mots (6 Pages) • 534 Vues
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Durant ce stage j’ai pu appréhender du collectif et j’ai pu voir la mise en marche d’un projet intitulé « groupe femme africaine ». Ce projet concerne exclusivement des femmes africaines qui étaient sur notre secteur d’intervention. Ce projet ce décline en deux thématiques :
- permettre aux femmes sans titre de séjour de s’insérer socialement en leur apprenant à lire et à écrire.
- permettre aux femmes qui disposent d’un titre de séjour de s’insérer professionnellement.
J’ai pu participer à ce projet, assister aux réunions, rencontrer les personnes concernées, et mesurer l'importance du travail en partenariat.
En troisième année j’ai eu recours au travail en partenariat : orientation des personnes, échanges sur les situations… et ce dans le respect de la personne et du secret professionnel.
Mon stage de deuxième année a été différent des deux autres stages. En effet, j’ai effectué ce stage dans un centre hospitalier en milieu rural. J’ai abordé ce stage de manière différente. J’appréhendais énormément le milieu hospitalier. La confrontation à la maladie, et au décès des personnes m’étaient difficiles. Tout au long du stage, j’ai su acquérir une certaine capacité à mettre une distance entre mes sentiments, mon vécu personnel et ma pratique. J’ai su trouver ma place en tant que professionnelle au sein de l’équipe et dans la relation avec les usagers.
J’ai pu tirer des enseignements de ce stage relatifs aux contacts avec les personnes âgées, malades ou en fin de vie. J’ai acquis une certaines maturités face à ces problèmes.
J’ai pu évaluer le travail en partenariat en milieu hospitalier : réunion avec les médecins, les infirmières, les établissements d’hébergement, les aidants, les intervenants à domicile.
Globalement, le stage a été positif même s’il est vrai que la part administrative était pour moi beaucoup plus contraignantes que les stages effectués en polyvalence. De ce fait j’ai parfois eu l’impression que l’on n’avait pas assez de temps pour le côté relationnel du métier.
Ces trois années m’ont permis de vivre une expérience très enrichissante et aussi de confirmer et renforcer ma motivation pour le métier d’assistant de service social. Aujourd’hui je peux dire que j’ai acquis une certaine maturité ; j’ai acquis des bases théoriques et pratiques qui me permettent d’aborder le métier avec plus de confiance et plus de sérénité. Je sais quel sens et quelle valeur donner au métier. C’est un métier qui demande beaucoup de patience, de générosité, d’ouverture d’esprit, de tolérance et de questionnement.
En tant que professionnelle, il est nécessaire de prendre en compte l’individu dans sa globalité. Il faut savoir repérer les différents facteurs de son environnement et mettre entre parenthèse les préjugés que l’on peut avoir dans le domaine personnel (par exemple éviter les projections personnelles face à une situation difficile).
Ces trois années de formation m’ont permis de mesurer l’importance du travail avec les partenaires, l’enrichissement que cela peut procurer au travers des situations que j’ai pu rencontrer et aussi dans le but de renforcer la solidarité et l’esprit d’équipe au sein de l’institution.
Ces trois années de formation m’ont énormément apporté sur le plan professionnel comme sur le plan personnel. J’ai acquis une certaine maturité nécessaire aux rapports avec autrui. J’ai pu constater que j’ai évolué de manière positive tout au long de ma formation d’assistant de service social.
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