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Environnement économique et sociologique

Par   •  21 Mai 2018  •  16 911 Mots (68 Pages)  •  484 Vues

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L'économie devient :

- Dérégulation : Les États ne les régulent plus, ils s'effacent. Dans les années de la mondialisation cela provoque l'accès au vaste marché mondial des capitaux. L'avancé financière est possible grâce au développement des technologies.

- Désintermédiation : Les banques n'interviennent plus par intermédiation mais d'une autre manière.

- Intermédiation : La banque est intermédiaire entre le dépôt et l'emprunt (crédit)

Le risque est que si les gens retirent tous leur argent en même temps, la banque s'écroule. Afin d'éviter cela, il y a un pacte. Les emprunts se font continuellement sur un long terme, alors que les dépôts sont sur court termes ; c'est un système surveillé et sécurisé.

On a un recul de l'acte bancaire et un marché financier qui marche sur 2 types d'actifs : les actions et les obligations.

- Décloisonnement : espace et temps.

La globalisation dure plusieurs années et donne lieu à des spéculations. Les 3D entraînent les bulles spéculatives.

Pour les FMN (Firmes Multi Nationales), l'organisation se fait au niveau mondial car elles délocalisent dans les pays dont la main d’œuvre est moins chère, et mettent les fonds dans les paradis fiscaux, ils conçoivent les produits dans des pays riches tels que l'Allemagne ou les États-Unis. C'est l'éclatement de la production. De plus, ils vendent dans énormément de pays. Comme ces firmes ont un réseau qui s'étend à l'échelle du monde, il faut aussi un financement à l'échelle mondiale, ce qui entraîne une globalisation financière : les 3D.

Petit à petit on a une déréalisation de l'économie. L'économie réelle est l’emploi, l’investissement et la création de richesse (production). Mais la sphère économique fonctionne toute seule de plus en plus, et donc par l'intermédiaire des actions, le but est purement spéculatif. La déréalisation est la spéculation sur les marchés financiers, qui donc s'éloigne de l'économie réelle.

Dans la passé, les Etats-Unis avait perdu le leadership au profit du Japon. L'économie a de plus en plus ralenti, et les Etats-Unis arrivent de moins en moins à exporter ce qui entraîna un déficit de la balance commerciale étasunienne, et par conséquent un déficit de la balance des paiements.

La Japon pénétra l'économie étasunienne (grâce à l'automobile), et connaîtra un succès important en international. Ce qui alimenta des spéculations très fortes.

La bulle spéculative explose à la fin des années 1980 et déstabilise le bancaire, bloquant les possibilités de financement des entreprises. La Japon tarde à réagir et n'arrive pas à enrailler la récession, ce qui se traduit par un investissement de l’État dans l'économie qui creuse l'endettement du pays dans les années 1990 et 2000.

Les Etats-Unis, au début des années 90 subissent aussi la récession, mais en sortent rapidement et commencent une phase de croissance très importante, ce qui entraîne des spéculations très fortes (énergie, haut technologie et plus généralement la bourse), et une bulle spéculative qui explose en 1990. La bourse s'effondre, c’est la récession, et, avec le 11 septembre et les deux Guerres d’Afghanistan et d'Irak, cela demande des dépenses dans l'économie et la défense ce qui crée un déficit budgétaire qui se creuse de plus en plus dans les années 2000.

Les américains consomment de plus en plus à crédit, et comme l'épargne était trop faible pour que les Etats-Unis aient l'argent pour pouvoir consommer autant, ils ont été obligés d'importer des capitaux au reste de monde (la Chine surtout qui a une balance excédante grâce à ses très nombreuses exportations). Les Etats-Unis ont augmenté le crédit.

L'économie est très liquide, avec beaucoup de monnaie, les taux d'intérêt sont très faibles (c'est le prix de l'argent), il devient alors intéressant de s'endetter pour acheter des actifs de spéculation.

Des maisons de banlieue ont été massivement achetées par, d'abord, les classes moyennes. Puis les banques ont commencé à prêter à des ménages de plus en plus pauvres, donc de moins en moins solvable, et donc de plus en plus risqué, ce sont des crédits subprimes (en dessus des capacités de l'emprunteur à rembourser). Ce sont surtout des crédits à taux variables (les conditions sont révisable en fonction de l'évolution du marché) qui ont été proposés car ils ont des charges de remboursement très faible à l'époque, mais le risque est dans l'avenir, car les charges peuvent considérablement augmenter. En même temps les courtiers présentent des plans de remboursement progressifs à ces ménages, et comme les gens ne se focalisent que sur le début quand on ne rembourse que très peu, ils se font avoir.

Les banques qui ont fait ces crédits risqués, ont titrisé les crédits (créations de titres financiers) donc ce qui circule n'est pas de l'argent, mais des actifs financiers sous forme de titre, ce qui rapporte un intérêt. Ensuite, elles les font circuler en les mettant au milieu d'autres actifs financiers dans des sortes de mille-feuilles qui mélangent les formes de placement. Donc ceux qui ont acheté ces mille-feuilles ne contrôlent pas le risque de leurs investissements, d'autant plus que ce sont souvent des structures qui investissent énormément.

En 2005 et 2006, la Banque Centrale trouve qu'il y a trop d'argent dans la bulle spéculative qui augmente trop. Elle veut dégonfler la bulle avant qu'elle n'éclate, et rend le crédit plus cher pour que les gens puissent moins emprunter. Il y a donc moins de demandes, et les ménages les plus pauvres ne peuvent plus faire face.

Les banques ont gardé une partie des crédits qui sont garantis par des hypothèques ; elles vont donc saisir les biens immobiliers et les revendre. C’est une vente massive sur le marché de l'immobilier, ce qui provoque l’éclatement de la bulle sur le marché immobilier avec la chute des cours sur le marché des actions. La bulle entière éclate.

Les investisseurs (ceux qui ont acheté les mille-feuilles) voient qu'une des composantes de leur portefeuille n'a plus de valeur, mais ils ne savent pas le degré de risque pour

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