Analyse de situation sur la communication
Par Stella0400 • 14 Octobre 2018 • 2 071 Mots (9 Pages) • 1 620 Vues
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de la communication non verbale qui permet d’envisager ce qui est relatif à la voix, tout en excluant une analyse sémantique. »
Le silence : « Les silences font intégralement partie de la communication, car ils expriment quelque chose et qu’ils sont indispensables à l’écoute de l’autre. »
Le toucher :
« Le terme « toucher » désigne des réalités différentes signifiant tour à tour. Le toucher est l’un de nos cinq sens qui est associé à l’un des organes le plus important : la peau. C’est ainsi notre premier mode de communication (non verbale). Ils existent différentes distances d’interaction du toucher :
- distance personnelle (de 1,2O à 0,45 m) je peux me saisir physiquement d’autrui. La vision du visage devient précise. Cette distance se prête à des contacts proches, permettant des discussions sans élever la voix.
- distance intime de 0,45 m jusqu’au contact physique, la vision est très focalisée sur les détails du corps d’autrui, la voix peut être baissée car le murmure suffit pour s’entendre. Je peux toucher la personne. »
Relation : « C’est une rencontre qui a un début et une fin. Elle s’inscrit dans un temps et la durée duré qui exige un engagement de part du patient et du soignant. »
- Relation d’aide : « C’est un mode de communication thérapeutique : un échange verbal – non verbal qui permet, grâce à un climat de confiance de mettre la personne face à sa réalité. »
- Relation soignant-soigné : « La relation d’aide en soins infirmiers désigne les processus par lesquels l’infirmier va pouvoir prendre le rôle d’aidant auprès d’une personne en difficulté afin de l’aider à surmonter une crise. Elle se différencie de l’aspect relationnel en soins infirmiers. »
- relation de confiance: « Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle... d’une autre personne, qui nous rend incapable d’imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompétence ».
Reformulation : « Croyance spontanée ou acquise en la valeur morale, affective, professionnelle... d’une autre personne, qui nous rend incapable d’imaginer de sa part tromperie, trahison ou incompétence.
- La reformulation reflet des sentiments : c’est une brève synthèse des sentiments.
- La reformulation écho : on reproduit les termes utilisés par la personne.
Attitude de porter :
- Attitude enquête :
o « Rechercher des informations complémentaires pour éclairer plus particulièrement un point de la conversation.
o Poser des questions, interroger.
- Attitude interprétation :
o Tenter d’expliquer à autrui le sens de ses pensées ou de son action pour l’aider à y voir plus clair.
o Ajouter des éléments d’information qui manquent grâce à son imagination.
o Déformer la pensée de l’autre.
- Ecoute compréhensible :(Relation confiance)
o Ré-exprimer ce qu’autrui vient de dire en respectant sa façon de sentir, mais sans s’impliquer au niveau de l’affectivité.
o Effet miroir. :> relation confiance
- Le soutien :
o Rassuré, on minimise la situation.
o Masquer une part du problème.
o Consoler »
Compréhensions empathique : « ressentir le monde intérieur de la personne soignée avec la signification qu’il a pour lui. Le ressentir comme si c’était son monde à soi sans jamais perdre la qualité du “comme si “, ce qui demande de comprendre son cadre de référence1 et d’en déduire les composantes émotionnels et les significations qui s’y rattache »
Lithotritie extracorporelle : L’intervention qui vous est proposée est destinée à réaliser la fragmentation de votre calcul rénal ou urétéral pour le réduire en fragments qui seront éliminés par les voies naturelles.
Mal à l’aise : « Etre gêné, se sentir mal, embarrassé face à quelqu’un, une situation. »
3. Phase d’analyse
Dans cette situation, nous sommes dans la chambre de Monsieur N qui est sur le point de descendre au bloc opératoire pour subir une lithotritie extracorporelle qui a pour fonction de réduire le calcul vésical en fragments qui sera éliminé par les voies naturelles.
Dans cette situation, la communication est très importante dans la prise en charge de Monsieur N. La communication verbale, permet une première approche avec le patient. Avec Monsieur N elle me permet de connaître des informations avant de le descendre au bloc pour la fin de la préparation opératoire. Je suis dans une attitude d’enquête à savoir s’il avait envie d’aller aux toilettes ou bien s’il portait des bijoux sur lui.
Cependant, très vite le silence s’installe lorsque nous transférons le patient au bloc ce qui peut enfreindre à une relation de confiance entre le patient et moi–même. Ce qui me met vite mal à l’aise face au patient car je vois son faciès changer ainsi que son comportement et son regard fuyant. Je ne savais pas si je devais communiquer avec lui ou non. Je me suis posée la question à quoi pensait-il ? Comment allait-il ? Je me suis dit qu’il fallait que je parle avec lui mais je n’osais pas devant l’aide-soignante, peur qu’il ne veuille peut être pas se confier.
Dans ce transfert, la communication non verbale m’a permis de montrer que le patient avait un problème ; ce qui m’amènerait à créer une relation d’aide avec le patient de façon à instaurer une relation soignant-soigné.
Lorsque l’aide-soignante est partie prévenir, j’ai voulu instaurer une relation d’aide en voyant son malaise aperçu juste avant. J’ai commencé le dialogue dans une attitude d’enquête en lui demandant s’il allait bien ? Ensuite j’ai repris sa réponse avec une reformulation « écho » pour connaitre la raison de son stress. Dans ce dialogue j’ai eu une écoute compréhensive qui permettait de créer une relation de confiance avec le patient ce qui a été altéré peu avant. J’essaie d’instaurer
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