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Analyse de pratique en crèche

Par   •  25 Avril 2018  •  1 308 Mots (6 Pages)  •  1 194 Vues

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Emilie a pris le relais en prenant Gabrielle face à elle et lui dit : « Ca te faire rire ! Qu’est ce que t’as dit Julie ? Ca fait très mal ce que tu as fait, comment tu réagirais si je te mordais », d’un ton grave. Je savais qu’Emilie n’allait pas l’a morde, mais c’était pour faire comprendre à Gabrielle que sa réaction n’était pas approprié. Celle-ci se sentie toute gênée et a commencé à pleurer.

- La verbalisation est essentiel : on avertit, on nomme et décrit les sensations, on met des mots sur des émotions. Tout doit être expliqué à l’enfant dans un langage adapté. C’est ci qui empêchera peut-être la récidive. –

Ma principale difficulté est la patience qui est indispensable dans ces moments, car cet acte peut être récurrent dans cet environnement.

Emilie est revenue vers moi, m’a regardé et m’a dit : « C’est toi la première à lui avoir parlé, donc il faut que ce soit toi qui la punisse.». Julie allait mieux donc elle est repartie jouer avec les autres, Léa est sortie de la salle. En vue du comportement de Gabrielle, j’ai décidé qu’elle serait assise pendant 5 minutes à côté de moi sans jouet. Je demande à Gabrielle de me regarder, celle-ci m’ignore, alors avec mon index que je pose sous son menton, je monte sa tête vers moi. Je lui demande si elle comprend pourquoi elle est puni et qu’elle n’a pas encore le droit de jouer avec les autres. Elle me répond : « Gabrielle pas gentille, et punie ». Avec ses mots, je pense que Gabrielle a compris. Cela fait donc 5 minutes qu’elle est punie et je lui dis que ça y est, qu’elle peut aller jouer avec les autres.

En sortant de la salle de motricité pour revenir dans la section, je me dirige vers le classeur de transmissions, pour écrire l’acte de Gabrielle et la contusion de Julie. Ceci permet de ne pas oublier de le signaler le soir aux parents

- Les transmissions permettent un contrôle et une traçabilité des soins de la morsure, pour l’enfant acteur et victime.-

Si cette situation vient à se reproduire, j’agirais autrement. Je détournerai l’attention des enfants, en allant en dehors de la salle pour éviter le débordement d’un conflit ; même s’il n’y a pas eu lieu à ce moment. En effet, à cet âge les violences sont fréquentes pendant la deuxième année du développement de l’enfant. En majorité ce sont des coups, des morsures, des griffures, des chutes volontaires.

Ces violences font parties de sa communication non verbale, avec les expressions du visage, les gestes. Cette communication est indispensable pour sa socialisation, d’autant plus avec le langage pré-verbal, avec les cris, les pleurs.

Cependant les manifestations agressives chez les enfants sont dites non intentionnelles. Ils souhaitent juste explorer leur environnement. Il y a plusieurs types de manifestations : conflits de possession, crises de colère ou de contrariété, besoin d’attention.

Dans le cas de la morsure de Gabrielle, après discussion avec l’équipe et mes recherches menées : ce moment de violence montre un conflit de possession par rapport au tapis.

Avec mes recherches, je comprends que mon comportement est important pour la compréhension de l’enfant et peut influencer son devenir. Il peut y avoir une influence car vers 18 mois, il acquiert des modèles de comportements sociaux. Néanmoins, le comportement des parents le soir est primordial et doit être semblable à la mienne, c’est très important, en imposant des limites et des règles.

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