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Analyse pratique bloc

Par   •  10 Mai 2018  •  996 Mots (4 Pages)  •  602 Vues

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Le centre national de ressources de lutte contre la douleur définit l’anxiété préopératoire comme : « un malaise physique et psychologique en lien avec une

Intervention chirurgicale. Il ne s’agit pas nécessairement de peurs précises ou spécifiques mais plutôt d’une sensation de malaise, une réaction de stress, qui peu rester confuse ou porter sur différents aspects de l’hospitalisation. ». À faible ou moyenne intensité, c’est une réponse adaptée. Lorsqu’elle est intense, ses manifestations peuvent prendre des formes très différentes. D’ou la nécessitée de faire preuve de vigilance, d’observation et d’adaptation envers le patient.

En effet, l’anxiété pré opératoire n’a pas toujours de manifestations cliniques évidentes. Les signes para cliniques sont souvent plus parlants. Hans Selye définit le stress comme une pression extérieure induisant des effets potentiellement néfastes sur l’organisme. Toutefois, il faut s’en méfier. Quelqu’un peut avoir une fréquence cardiaque élevée sans pour autant être stressé.

J’ai pu observé que, globalement, selon le niveau d’anxiété pré opératoire les suites per et post opératoire pouvaient s’avérer plus ou moins compliqués. Par exemple, en per opératoire, des personnes très anxieuses ont souvent besoin de plus de temps, et de produit type narcotique pour dormir. En post opératoire, les temps de réveils sont plus longs, parfois plus douloureux.

Heureusement, ce malaise reconnu et spécifique au bloc opératoire est prévenu de différentes façons.

D’abord, il existe ce que l’on appelle la prémédication. C’est une méthode qui a pour objectifs l’anxiolyse, la majorité du temps, parfois la sédation, prévenir la douleur ou les nausées et vomissements. Elle est décidée par le médecin anesthésiste après examens et diagnostique personnalisé.

Des scores de mesures sont également utilisé chez les enfants : le score YPAS. Il est utilisable à partir de 5 ans et permet d’évaluer spécifiquement l’état émotionnel de l’enfant lors de l’entrée au bloc opératoire au moment de l’induction anesthésique. L’EVA peut être utilisée chez l’adulte, mais il n’y a pas de test spécifique.

Des approches psychologiques, musicologiques, voir par hypnose, sont aussi envisagées par certains afin de prévenir l’anxiété.

Lors du rendez vous avec le médecin anesthésiste, des planches d’informations son distribuées, afin d’expliquer au patient son parcours. Voilà, autant d’éléments qui visent à prévenir les inconforts au bloc opératoire.

En conclusion, l’atmosphère du bloc opératoire peut potentiellement engendrer un état anxieux chez le patient, qui lui même peut favoriser le développement de complications per et post opératoires. Certains outils ou techniques permettent de prévenir cet état et ses suites.

Mais la subjectivité des individus impose un lieu, un accueil, une présence, un œil attentif, une écoute active et un accompagnement humain et personnalisé. Alors, hormis l’aspect relationnel qui, à mon sens, devrait être amplifié afin de compenser l’ultra technicité et professionnalisme d’une unité de bloc opératoire, alors quelles autres solutions ?

Pouvons nous imaginer une salle d’attente approprié en échange du couloir saturé ? Une salle de réveil avec des lumières plus feutrées ? Des alarmes atténuée ? Un environnement plus apaisant ?

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