Analyse de pratique- Crèche

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L’auxiliaire de puériculture pris donc l’enfant dans ses bras afin de l’amener sur le plan de change, elle le déshabilla entièrement et commença à lui donner un bain afin qu’il se sente mieux, puisse arrêter de pleurer et se calmer en toute sérénité. Pendant ce temps, l’infirmière m’amena des serviettes afin que je puisse nettoyer la régurgitation présente sur ma blouse ainsi que mon pantalon, et elle commença à nettoyer le sol, la coque ainsi que le mur. Je l’aida à nettoyer le plus gros de la régurgitation et alla me changer afin de pouvoir reprendre mon poste dans de meilleures conditions.

Par la suite, l’auxiliaire de puériculture pris la température de l’enfant et il s’avéra qu’elle était de 38°5. L’enfant ne se sentait pas mieux, il pleurait beaucoup et arrivait à peine à se calmer avec son doudou et sa tétine dans le transat, où il avait été remis après son bain. L’infirmière appela ses parents, dans un premier temps afin de les mettre au courant de la situation venant de se dérouler et dans un deuxième temps, afin de voir avec eux ce qui était envisageable pour l’enfant : lui donner du Doliprane® pour faire descendre sa température, s’il était possible qu’un de ses parents ou une autre personne vienne le chercher afin de l’emmener consulter un médecin, si nous devions lui donner son biberon malgré le vomissement…

J’ai donc choisi d’analyser cette situation car celle-ci m’a quelque peu interpellée par rapport au comportement que je n’ai pas tellement pu avoir avec l’enfant, lorsqu’il a eu cet important vomissement.

Les personnes ressources à cette situation ont été l’auxiliaire de puériculture et l’infirmière de la crèche, car elles ont très vite agies à la vue de cette situation et ont pu m’aider à prendre en charge l’enfant, ce que je ne pouvais pas faire par rapport à la régurgitation présente sur mes vêtements.

Pour les professionnelles, leurs principales ressources ont été leur réactivité, leur organisation et leur façon d’agir. En effet, l’auxiliaire de puériculture a tout de suite pris l’enfant pour ne pas le laisser dans son vomi. L’infirmière elle, a tout de suite eu le réflexe de me donner de quoi m’essuyer et de commencer à nettoyer le sol, pour ne pas que les autres enfants aillent à cet endroit.

Les freins ressentis pour ma part, par rapport à cette situation sont mon manque d’observation, mon manque d’expérience et mon manque de réactivité. En regardant la situation après son déroulement, je me dis que peut-être l’enfant avait montré un signe auparavant prouvant qu’il n’allait pas bien. Je me suis également sentie frustrée par rapport au fait de ne pas pouvoir bouger après ce qui s’était passée, de ne pas pouvoir aider le personnel ou m’occuper de l’enfant car mes vêtements et ma blouse étaient souillés.

Cette expérience m’a permis d’apprendre à être beaucoup plus observatrice quant au comportement des enfants durant le repas mais tout au long de la journée également. J’aurais dû être plus vigilante par rapport à son état et aux signes qu’ils auraient pu émettre.

De plus, si je devais revivre cette situation, je m’installerai certainement moins en face de l’enfant, de manière à ne pas être souillée ou à l’être davantage moins et à pouvoir agir en cas de grosses régurgitations.