ADM 1002 TN1 Cas SEMCO
Par Ninoka • 25 Octobre 2018 • 1 729 Mots (7 Pages) • 1 011 Vues
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Donc, la productivité dépend de la satisfaction de besoins humains sociaux comme mentionné par le mouvement des relations humaines.
En fait, le mouvement des relations humaines se préoccupe de la satisfaction des besoins sociaux des membres. L’extrait suivant vient confirmer le tout.
L’idée de la retraite à temps partiel, Retire a little bit, est de proposer des modèles flexibles de départ à la retraite. Avec cette initiative, SEMCO fait face au vieillissement de la population, car l’entreprise donne la possibilité aux employés plus âgés de respecter le rythme de leur corps, tout en demeurant des acteurs impliqués dans l’organisation. (Semler, 2004)
Le modèle participatif quant à lui permet à l’employé de contrôler sa tâche et de participer à l’établissement de ses objectifs ayant pour effet un employé plus satisfait.
[…] les horaires sont flexibles et chaque employé détermine ses journées et son horaire de travail selon les caractéristiques de ses fonctions et ses activités, et selon ses préférences. Dans ce système, il est reconnu que chacun travaille à une vitesse qui lui est propre et excelle à différentes fonctions dépendamment de l'heure de la journée. (Pozzebon, 2008) [8]
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De plus, le mouvement participatif prône une délégation de l’autorité. L’organisation qui est axée sur la participation prévoit de faciliter la mise en œuvre des décisions et d’accroître l’adhésion des membres aux décisions.
Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés (Semler, 1993; Stockport, 2010) [9].
De plus, les employés de la SEMCO participent au processus d’embauche étant donné qu’il n’y a pas de département des ressources humaines.
Même si la SEMCO correspond à certains postulats du modèle participatif et que tout semble bien fonctionner, il ne faut pas oublier que la participation aux décisions et le partage de pouvoir ne s’effectuent pas toujours dans l’harmonie et ne contribuent pas nécessairement à accroître la productivité.
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Question 3 (5 points)
En quoi l’entreprise SEMCO remet en question certains principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier? Illustrez votre réponse à l’aide d’extraits tirés du cas* et démontrez clairement les liens que vous faites avec les principes associés au capitalisme industriel et au capitalisme financier.
Au début du capitalisme industriel, les propriétaires sont également les dirigeants de leurs entreprises. Toutefois, à partir des années 1940-1950, l’actionnaire propriétaire n’est pas forcément le dirigeant de l’entreprise. La direction devient l’affaire de gestionnaires spécialistes dont leur but premier est la croissance et la pérennité de l’entreprise. L’extrait suivant vient rejoindre le capitalisme industriel.
« 2000-2005 - Leadership assumé par les « cinq mousquetaires ». Ricardo Semler se retire de plus en plus de l’activité quotidienne de l’entreprise et entreprend des démarches de succession. »
Par contre, la gestion se modifie en 2008 de la façon suivante : « 2008 - SEMCO se gère de façon autonome, sans besoin d’un dirigeant. » venant ainsi s’éloigner de ce que définit le capitalisme industriel.
Dans le capitalisme industriel les principes de base sont la production en masse, la division technique du travail, l’appropriation des moyens de production par les agents économiques privés, la séparation entre ceux qui détiennent le facteur productif du capital et ceux qui détiennent le facteur productif du travail et, finalement, la principale unité productive est l’usine. Dans l’extrait qui suit, il est possible de constater que l’unité productive est également l’usine. Toutefois, il n’y a pas de séparation entre ceux qui détiennent le facteur productif du capital et ceux qui détiennent le facteur productif du travail. Les employés prennent part aux décisions qui ont un lien avec le facteur productif du capital.
Depuis 1980, tous les employés participent à la prise de décision. Par exemple, l’adoption d’un nouveau produit ou bien l’achat d’une nouvelle usine de production sont des points qui sont décidés par les employés (Semler, 1993; Stockport, 2010) [10].
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Le capitalisme financier pour sa part désigne l’ensemble des activités spéculatives qui visent à maximiser les gains dans le délai le plus court possible. L’objectif est de maximiser les valeurs des actions. Ainsi, pour s’assurer que les gestionnaires ne négligent pas leur travail, une partie de leur rémunération se fait par des actions. Dans le cas de la SEMCO, les employés, de par leurs idées, contribuent au profit réalisé par l’entreprise et ils sont alors récompensés en fonction de celui-ci, faisant en sorte que les employés ne négligent pas leur travail. Toutefois, la logique de rentabilité à court terme nécessite une réduction importante de ce qui est appelé les coûts de production incluant la rémunération des salariés. Chez SEMCO, les employés ont de très bons salaires[11] et, en plus, ils touchent une part des profits. Ce ne sont pas uniquement les actionnaires qui en bénéficient.
Le partage de profit constitue la deuxième valeur de base chez SEMCO. Contrairement à d’autres organisations où le profit est automatiquement distribué aux actionnaires, les employés prennent en main cette décision, car, selon Ricardo Semler, cette possibilité les incite à mieux effecteur leur travail (Semler, 1993)[12].
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Bibliographie
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