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CHAPITRE 2 : UNE DEFINITION DES ORGANISATIONS

Par   •  6 Juin 2018  •  1 848 Mots (8 Pages)  •  629 Vues

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Les individus ont leur propre manière d'interpréter les règles du système et de jouer leur rôle.

Pour Crozier et Friedberg, une stratégie est un jeu complexe (de rôles) observé entre acteurs dans le système (de règles) que constitue une organisation.

- Partage des fruits résultant de l'action collective

Si les individus s'organisent, c'est pour obtenir des résultats.

Pour avoir ces fruits, il faut que l'action collective soit efficace et efficiente (génère un surplus).

Pour que le partage du surplus ne soit pas trop arbitraire, il faut pouvoir évaluer les contributions de chacun à l'action collective (mais pas toujours possible).

Pas évident d'attribuer à chacun la part qui lui revient.

Il faut que les règles soient acceptées par tous (conventions), pour rétribuer les efforts individuels et collectifs.

Ces règles renvoient à un sentiment de ce qui est bien et juste (pluralité de ces définitions).

Ex : pour partager, on peut privilégier les règles renvoyant à l'égalité (chacun selon son mérite) ; ici, la rémunération est juste.

Une autre conception de la justice est l'équité (à chacun selon ses besoins).

Donc pas les mêmes outils de rémunération des efforts selon les 2 conceptions.

Concrètement, par ex, une star doit-elle être bien + rémunérée que les autres, parce qu'elle le vaut bien (talent) ?

Si oui, inégalité de rémunération.

Si on applique la règle de l'équité, au nom de l'égalité des chances, on introduit aussi de l'inégalité.

Mais si les acteurs se sont mis d'accord sur le principe de juste rémunération du talent, et que la nation a opté pour l'équité, cela pose problème.

Une organisation peut donc faire un choix, et la nation un autre, contradictoire.

Les individus ne sont pas d'accord sur ce qui est juste (ex : gauche-droite en politique).

Conséquences

Un groupe est capable d'action collective dans la mesure où il accepte une régulation, par l'acceptation de règles communes.

Ce qui distingue un groupe organisé et une foule, c'est la régulation.

Quand cette régulation est forte, un groupe peut devenir une communauté (les libéraux préfèrent l'autorégulation, donc pas trop forte).

C'est la différence entre un groupe considéré comme légitime et une organisation subie.

C'est le cas de l’État en tant qu'organisation.

- l’État moderne, une organisation particulière ?

L’État est une organisation (ou plutôt un ensemble d'organisations, avant appelées Administrations) ; c'est aussi un pouvoir souverain et institutionnalisé sur un territoire.

La souveraineté vient du fait que l’État a le pouvoir de créer et recréer le droit (ensemble de règles qui s'appliquent aux individus et aux organisations privées et publiques).

- De la démocratie dans les sociétés modernes

Les entreprises sont des sociétés non démocratiques (sauf les SCOP).

Pour l’État, la démocratie est l'idée qu'on est citoyen et qu'on participe à la désignation des dirigeants de cet État.

Quand on est dans une démocratie, c'est pas le point de vue du souverain qui prévaut mais celui du citoyen.

- Démocratie et individualisation dans les sociétés modernes

La démocratie accompagne l'émergence d'une représentation individualiste de la société.

Selon la démocratie, les gouvernés ne veulent pas se considérer comme des subordonnés à l'égard des gouvernants auxquels ils délèguent leur souveraineté : c'est la démocratie représentative.

Aujourd'hui on parle de gouvernement d'entreprise (es mandataires donnent un mandat à quelqu'un pour diriger l'entreprise).

Pour la démocratie, il faut que les citoyens désignent les dirigeants et qu'il y ait une séparation des pouvoirs.

- La perte du sens de la chose publique

l’État est progressivement devenu démocratique et impersonnel (« une puissance publique »), alors qu'au départ on avait la domination personnelle d'un souverain).

Pourtant l’État semble avoir perdu son rôle régulateur de la société civile, depuis qu'on a cru que celle-ci pourrait s'autoréguler.

L'autorégulation marchande (par les forces du marché), ainsi que l'affaiblissement de la tutelle étatique conduisent à oublier la préoccupation du bien commun ou de la chose publique.

- Les limites de la puissance publique

Aujourd'hui, elle est limitée par d'autres puissances publiques (autres États), et par d'autres organisations psivées (comme les multinationales).

Les puissances privées amènent-elles à une situation où la puissance publique est fragmentée ou à un dépassement de la forme nationale de l’État, avec l'émergence de nouvelles formes de souveraineté plurinationales ?

- Définitions du management

Activité humaine et sociale visant à stimuler les comportements, à animer les groupes, à développer des structures organisationnelles et à conduire les activités d'une organisation (actions collectives), pour atteindre un certain niveau de performance.

Le management s'intéresse au pilotage des activités,

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