Organes des sens

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- La cavité du bulbe

Entre le cristallin et le fond de l’œil, la périphérie du bulbe, on a le corps vitrée qui contient une sorte de gel transparent appelé l'humeur vitrée qui a deux fonctions et qui occupe la majorité de la cavité du bulbe : laisser passer les photons et assurer une pression pour garder la forme sphérique du bulbe.

B – Annexes du bulbe

- Les paupières supérieures et inférieurs

Ce sont des voiles musculo-membraneux qui sont mobiles permettant de balayer la face antérieure du bulbe = clignement avec deux aspects :

- passif dû au relâchement des muscles releveurs innervés par le III

- actif en plissant les paupières en utilisant les muscles orbiculaires des paupières par le VII

- La conjonctive

La conjonctive est une fine membrane qui tapisse les paupières et la partie antérieure de la sclère. C'est un espace qui permet un glissement et qui est lubrifié en permanence par les lames.

- Les muscles

Ils viennent s’insérer sur la sclère et on a :

- 4 muscles droits supérieur, inférieur, médial et latéral pour les mouvements de l’œil

- 2 muscles obliques qui font rouler l’œil en abduction vers le haut pour l'inférieur et le bas pour le supérieur

- muscle releveur, appelé oculo-moteur mais en fait, il est moteur de la paupière (mis dans cette catégorie car même innervation que la plupart des muscles)

- La glande lacrymale

L’œil est en permanance humidifié par les larmes secrétées par la glande lacrymale, située a la partie supéro-latérale de l'orbite. Elles se déversent à la face antérieure et tombent à l'angle interne où on a des canalicules qui les récoltent et les font passer dans le nez.

III – Audition et équilibration

A – 3 oreilles

On a 3 oreilles : externe, moyenne et interne.

- Oreille externe

L'oreille externe est constituée du pavillon de l'oreille, c-à-d l'auricule. Dans le prolongement du pavillon, on a le méat acoustique externe qui se continue en profondeur par le conduit acoustique externe qui bute jusqu'à une membrane qui tapisse les fonds du conduits, le tympan.

- Oreille moyenne

C'est une cavité ouverte en avant par un tube dans le pharynx, le tube auditif (c'est pourquoi en cas de pharyngite, on peut faire une otite) et on y trouve la chaîne des 3 osselets de Louis au nombre de 3:

- marteau = le plus périphérique, s'insère par un manche long sur le tympan et s'articule sur l'enclume

- enclume = vibre à cause du tympan et s'articule avec l’étrier

- étrier = a une platine (partie large) qui tape sur la paroi médiale de l'oreille moyenne ou caisse du tympan et va donc permettre de transmettre les vibrations de la colonne sonore qui est venu buter sur le tympan a l'oreille interne située derrière la paroi médiale.

- Oreille interne

L'oreille interne est une sorte de labyrinthe situé dans la masse de l'os pétreux. On y trouve une partie qui s'effrite superficielle et ensuite, on a un os compact, plus résistant qui est l’étui osseux : le labyrinthe osseux. Ce dernier abrite le labyrinthe membraneux qui comporte :

- en avant, une partie enroulée en un tour et demi de spires = la cochlée

- en arrière, une partie organisée en vestibule avec deux parties, saccule et utricule et des canaux semi-circulaires qui sont disposés selon les trois plans (x, y, z).

B – 2 fonctions différentes

Dans le labyrinthe osseux, le membraneux baigne dans le liquide péri-lymphatique et à l’intérieur du membraneux, on a l'endolymphe. Ce sont les mouvements de ces liquides qui déclenchent les PA sur les récepteurs vestibulaires et sur les récepteurs cochléaires.

- Système cochléaire

Les vibrations sonores transmises par l'étrier entraînent des mouvements du liquide péri-lymphatique, puis du liquide endo-lymphatique et sont ensuite captés par les récepteurs cochléaires et transmis par le nerf auditif.

- Système vestibulaire

On a des capteurs qui analysent les mouvements de liquide provoqués par les déplacements du corps et notamment de la tête ; dans l'utricule et le saccule, on a des capteurs qui analysent la vitesse (plus ou moins stimulés) et dans les canaux semi-circulaires, des capteurs pour l'orientation qui sont stimulés selon chaque axe de mouvement et ainsi on peut s’équilibrer.

IV – La gustation

Il y a un appareil spécialisé qui est la langue et on a 3 parties chargées de recueillir les infos gustatives :

- les 2/3 antérieurs de la langue, innervés par le VIIbis, nerf intermédiaire

- la base de la langue ou 1/3 postérieur de la langue, innervé par le IX, nerf glosso-pharyngien

- la région de l'épiglotte encore plus en arrière, innervée par le X, nerf vague.

Entre les 2/3 antérieurs et le 1/3 postérieur de la langue, on a une ligne en V ouverte en avant qui correspond aux papilles dans lesquelles on trouve les bourgeons du goût qui sont les récepteurs primaires des molécules gustatives. Il y a des papilles gustatives sur toute la langue.

Dans le TC, correspondant a chacun des nerfs, il y a l'origine réelle, c-à-d les noyaux qui gèrent les informations gustatives et on a un noyau qui associe le VIIbis, le IX et le X : c'est le noyau gustatif qui est à trois étages.