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Don organes

Par   •  16 Janvier 2018  •  953 Mots (4 Pages)  •  690 Vues

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alors que 1 donneur permet de greffer et donc sauver 4 personnes.

Les differentes religions :

En ce qui concerne le christianisme, une déclaration de Thomas d’Aquin a longtemps servi de base au jugement de la transplantation. Celui-ci justifiait la violation de l’intégrité du corps humain lorsque celle-ci est dans l’intérêt de l’organisme entier ou d’une communauté plus large.

En ce qui concerne le judaïsme, le rabbinat en chef d’Israël a accepté la notion de mort cérébrale, et est favorable au don à condition que le corps ne constitue pas une source de profit et qu’il soit traité avec respect.

En ce qui concerne l’islam, ce sont les fetwas, des décrets religieux qui réglementent ce genre de questions. Dans différents pays islamiques, les fetwas appropriés autorisent la transplantation d’organes solides.

En ce qui concerne l’hindouisme, l’âme est immortelle, le corps n’est que la dépouille mortelle. Le don d’organes se joint à la tradition de toujours aider celui qui souffre.

En ce qui concerne le shintoïsme, l’intégrité et la pureté du corps sont primordiales, même au-delà de la mort. Au Japon, la mort cérébrale n’est acceptée ni par la religion ni par la société. Ce ne sont cependant pas uniquement des raisons religieuses qui jusqu’à présent ont empêché une évolution de la transplantation dans pratiquement le seul pays industrialisé appartenant à cette confession, c’est-à-dire au Japon.»

Pour conclure, si vous souhaitez être donneur, informez vos proches de votre décision et portez avec vous votre carte de donneur. Si jamais vous êtes contre, inscrivez vous au registre national des refus, il est cependant possible de changer d’avis.

Les greffes vont encore évoluer, car en effet des organes artificiels sont en cours de création pour subvenir au besoin de cette pénurie.

Depuis le début des greffes, celles-ci ont beaucoup évolué de façon à sauver des vies, mais comme on peut le constater, ces efforts sont encore insuffisants étant donné le nombre de receveur dans l’attente.

Les progrès de la médecine permettent de réparer ce qui fut longtemps considéré comme irréparable. Cependant, plus il est possible à la science de sauver des vies, plus la mort nous semble inacceptable. À cause de ces progrès, il est de plus en plus crucial de déterminer quels principes éthiques devraient régir nos choix sociétaux. C’est toute la question que pose la problématique de la pénurie d’organes, d’autant plus pertinente lorsque la solution pour y pallier modifie la notion de consentement, et à laquelle il est crucial de répondre.

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