Lettre d'opinion sur le vaccin

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L’information propagée par les gens déclarant que la vaccination épuise le système immunitaire est plus une croyance populaire qu’autre chose parce qu’en nous donnant le vaccin, nous sommes juste exposés à un virus ou une bactérie et cela pousse le corps à faire une défense contre ce microbe pour que lorsqu’on l’attrape, on ait déjà une défense contre lui. Ainsi, on ne développe pas d’infection. Honnêtement, je ne vois pas de contre à la vaccination, elle a seulement des points positifs; elle diminue l’infection et l’épidémie de beaucoup de maladies surtout chez les enfants[2].

Cinquièmement, j’ai trouvé un autre argument en faveur de la vaccination proposé par le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec. Se faire vacciner contre une maladie est un meilleur moyen pour obtenir l’immunité que d’attraper cette maladie pour acquérir l’immunité naturelle. Il est vrai que la protection obtenue par la contraction d’une maladie, une fois vaincue (lorsque nous avons une infection, notre corps produit des anticorps pour la combattre et nous gardons ces anticorps, donc nous n’aurons plus jamais la même maladie), est généralement plus sûre que celle fournie par la vaccination; en revanche, les vaccins et les réactions qu’ils peuvent causer représentent beaucoup moins de risques que le fait de se fier à notre protection naturelle et de laisser la barrière immunitaire produire les anticorps nécessaires seulement quand l’organisme est affecté par un agent pathogène pour la première fois. En effet, pendant que nos globules blancs prennent le temps (de quelques jours à quelques semaines) de fabriquer une quantité suffisante de nouveaux anticorps contre l’agent infectieux, celui-ci peut provoquer des dommages considérables à notre corps. Il est donc mieux d’avoir reçu un vaccin qui nous fait créer des anticorps d’avance pour nous défendre contre un microbe au cas où il nous envahirait à un moment donné. D’ailleurs, les maladies pour lesquelles des vaccins sont administrés peuvent entraîner des complications sérieuses, voire la mort, d’où l’importance de la prévention par vaccination. « Dans tous les cas, les risques graves associés aux vaccins sont beaucoup moins fréquents que ceux qui sont liés au maladies[3]. » Ceci est prouvé par la publication de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) stipulant que les vaccins sauvent, chaque année, 2 à 3 millions d’individus qui auraient pu succomber à des maladies diverses (rougeole, tétanos, coqueluche et diphtérie). En France, les cas de diphtérie, tétanos, poliomyélite et rage surviennent seulement chez les individus qui n’ont pas été vaccinés…

En conclusion, je vous suggère, chers parents, de faire vacciner vos enfants comme dans mon opinion de départ parce que selon l’ouvrage « Idées reçues – Les Virus », le pharmacien Emanuel Florescu et le ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, la vaccination n’épuise pas le système immunitaire des enfants; elle l’aide. De plus, les vaccins sont pourvus de nombreux bienfaits et grâce à leur fonctionnement fort astucieux, ils comprennent peu de risques comparativement à une immunité obtenue par la contraction d’une maladie. En étant vaccinés, vos enfants évitent des complications graves et ont de meilleures chances de rester en bonne santé. Certains vaccins peuvent offrir une protection moins efficace ou durable comme l’a mentionné le livre « Soins à mon enfant », mais cet inconvénient n’est pas assez valable pour contester les avantages de la vaccination. J’espère vous avoir bien éclairés sur la bonne décision à prendre pour la vaccination et que vous en sensibiliserez les autres afin que la prochaine génération puisse vivre avec une santé de fer.

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Bibliographie

- Site internet :

ANONYME. La fabrication d’un vaccin, [En ligne], http://www.alloprof.qc.ca/BV/Pages/s1462.aspx

page consultée le 17 mars 2016.

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DU QUÉBEC. Démystifier les croyances sur les risques de la vaccination, [En ligne], http://sante.gouv.qc.ca/chroniques/demystifier-les-croyances-sur-les-risques-de-la-vaccination/#fait-prouve-11

page consultée le 18 mars 2016.

ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ. Couverture vaccinale, [En ligne], http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs378/fr/

page consultée le 19 mars 2016.

- Livres :

MOULIN, Evelyne. Idées reçues – Les Virus. Paris, Le Cavalier Bleu, 2007, 124 p.

ARSENAULT, Céline. Soins à mon enfant. Québec, Le Dauphin Blanc, 2003, 377 p.

- Ouvrage de consultation

DEBROISE, Anne. « Les maladies émergentes – quand les virus voyagent », Petite Encyclopédie Larousse, Paris, Éditions Larousse, 2006, p.116-117

- Entrevue :

Emanuel Florescu – pharmacien du Pharmaprix situé au 1337, rue Iberville à Repentigny

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