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La représentation sociale du travail comme facteur d'indécision vocationnel chez les lycéens français en classe de terminal

Par   •  19 Juin 2018  •  15 328 Mots (62 Pages)  •  761 Vues

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représentation sociale 13

2. Les différentes théories de la représentation sociale 14

2.1. L’approche socio-génétique de Moscovici 14

2.2 L’approche structurale d’Abric (1976) 16

2. 3. L’approche socio-dynamique de Doise, 1990 17

3. Le monde du travail comme objet de représentation sociale 18

CHAPITRE 3) HYPOTHESES ET CADRE METHODOLOGIQUE 20

1. Rappel de la problématique 20

2. Formulation des hypothèses 21

3. Stratégie d’investigation 21

4. Population de référence et technique d’échantillonnage 22

4.1. Population 22

4.2. Echantillonnage 22

5. Méthode et outils de recueil des données 22

5.1. Élaboration du questionnaire 22

6. Méthode d’analyse des données 24

7. Difficultés rencontrées 25

CHAPITRE 4) PRÉSENTATION, ANALYSE ET INTERPRÉTATIONS DES DONNÉES 26

1. Présentation et analyse des résultats 26

1.1. Caractéristiques de la population générale étudiée 26

1.2. Comparaisons de deux groupes tirés de la population étudiée : Groupe Indécision forte / Groupe Indécision nulle 36

2. Interprétations des données 44

2.1. Représentations sociales de l’objet « travail » par les différents groupes étudiés 44

2.2. La vision du travail 45

2.3. La connaissance du travail 46

2.4. L’indécision et les anticipations pessimistes ou positives 46

2.5. Le travail, un objet d’espoir chez les jeunes 46

2.6. L’adolescence ou la quête de repère pour la construction et l’orientation de soi 47

CONCLUSION 48

BIBLIOGRAPHIE 49

INTRODUCTION

« Que vas-tu faire après ton bac ? », cette question, nous l’avons pour la plupart tous déjà posée à quelqu’un. Nous nous la sommes posée à nous-mêmes. L’interrogation autour de l’orientation scolaire et professionnelle a toujours été prépondérante dans le système éducatif. Néanmoins, elle tend à se complexifier aujourd’hui, la flexibilité et l’adaptabilité semblant être les principes directifs sur lesquels se fixer afin d’être en phase avec le marché du travail.

En France, l’orientation scolaire dépend en grande partie du service public, et commence dès le collège. En classe de troisième, l’élève est dirigé vers une voie professionnelle ou vers une voie générale et technologique. Après la seconde, il s’agit de choisir la série du baccalauréat (bien souvent en fonction des résultats scolaires et de l’avis du conseil de classe), et c’est en Terminale que s’effectue le choix de continuer ou non ses études après l’obtention du baccalauréat. Dans le cas d’une poursuite d’études, les élèves de terminale doivent rapidement déterminer la voie professionnelle qu’ils désirent emprunter. Alors que l’orientation après la seconde est souvent conseillée par les professeurs, en Terminale les élèves se retrouvent face à eux-mêmes et doivent choisir parmi un large éventail de formations de l’enseignement supérieur dans des domaines très variés. Une aide est mise en place au lycée, ce sont les Conseillers d’Orientation-Psychologue qui organisent des sessions informatives permettant aux lycéens d’avoir des connaissances sur les formations, les diplômes, et les débouchés post-bac. Les salons d’informations organisés par les écoles ou les facultés permettent également aux lycéens de récolter des informations.

Dans ce contexte, on a pu voir apparaître ces dernières années, des métiers dans le secteur du coaching d’orientation pour les lycéens, étudiants et même collégiens dès la classe de troisième, en plus des « classiques » Conseillers d’Orientation-Psychologue et des Centres d’Information et d’Orientation. Selon un article du Monde (2015), le coaching des lycéens est effectivement en plein essor. De plus en plus de jeunes semblent donc se tourner vers ce genre de service, poussés par les parents ou pas. Ces coachs offrent bien souvent diverses formules, basées sur des tests de personnalité, la recherche des aptitudes professionnelles et des entretiens, afin d’apporter une aide utile ou non à l’orientation.

Ce phénomène est probablement révélateur d’un certain type d’angoisse face à cette procédure post-bac imposée par le système éducatif en France. Car c’est en classe de Terminale qu’ont lieu les choix post-bac, période décisionnelle où l’on demande au lycéen d’ordonner une liste de vœux de parcours, avec un nombre maximum de 24 dont 12 maximums par type de filière. Ces vœux doivent être classés en fonction des préférences et des projets professionnels, puis chaque demande de formation doit être validée, une par une, sachant qu’un vœu une fois validé ne peut plus être supprimé. En 2016, les vœux devaient être ordonnés et validés avant le 31 mai minuit, la procédure étant ouverte depuis le 20 janvier, les lycéens avaient donc environ 4 mois et demi pour faire leur choix.

Sachant que la connaissance du marché du travail a un lien avec le processus d’élaboration des choix d’orientation selon Samson et Al (2007), nous nous questionnons dans cette recherche, sur le lien entre la façon dont les lycéens se représentent le monde du travail et leur indécision vocationnelle. A savoir, la représentation sociale du travail pourrait-elle jouer un rôle en influençant les difficultés ressenties par certains quant à l’élaboration d’un choix ? Cette représentation du monde du travail s’apparente à la théorie des représentations sociales, c’est à dire « une forme de vision globale et unitaire d’un objet ou d’un sujet… et qui restructure

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