La globalisation financière cas
Par Ramy • 7 Octobre 2017 • 1 868 Mots (8 Pages) • 560 Vues
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planétaire.
Le processus de la globalisation est fondé sur la règle des trois D :
désintermédiation, décloisonnement, déréglementation.
Désintermédiation :par lequel les agents économiques non financiers( ménages, SQS, Etat) recourent directement au marché financier pour financer leurs besoins sans passer par le recours aux institutions financières. Les règlements qui avaient été adoptés durant la crise de 1929 et les années suivantes vont être supprimés.
Déréglementation :
Abrogation des contrôles de capitaux en 1980
Création de la banque universelle abolissant les lois qui instituaient une séparation entre banques de dépôt, banques de crédits et banques d’affaires .
Abrogation des crédits administrés
Décloisonnement :Fin du contrôle des changes qui permet la mobilité des capitaux.
La banque universelle permet désormais à toutes les institutions financières de pratiquer toutes les opérations(dépôt, prêt à CT/ LT, placement de valeurs mobilières)
En outre la multiplication des produits atténuent la distinction entre les compartiments bancaires et financiers.
3 -Les acteurs de la globalisation :
Les banques centrales :Elles interviennent sur le compartiment crédits bancaires en fixant le taux d’intérêt. Elles jouent donc un rôle de régulation .
Les banques commerciales :les se sont internationalisées pour suivre leurs clients, pour trouver de nouvelles sources de financement et pour échapper à la saturation de leurs marchés. Elles interviennent :
au niveau des concours bancaires
au niveau des titres
les institutions non financières :
Les grands groupes industriels :
les investisseurs institutionnels : ils placent les liquidités qu’ils collectent auprès du public. On distingue :
Les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) appelés aussi mutual funds. En France 2 sortes les SICAV et les FCP
Les compagnies d’assurance
Les fonds de pension
Les fonds spéculatifs (hedge funds)
II-Les conséquences de la globalisation financière :
- les effets positifs attendus de la globalisation financière :
En entrainant la baisse des coûts d’accès à l’épargne par la concurrence entre institution financière et la finance direct , la globalisation conduit aussi à l’accès à de nouveaux gisements d’épargne.
la globalisation financière en favorisant les mouvements de capitaux permet de financer la production et faciliter la mondialisation des échanges
A. Une allocation optimale des ressources favorisant la croissance mondiale
a. Un meilleur fonctionnement des marchés
On attend de la globalisation financière d’améliorer les capacités du système financier à allouer les ressources au niveau mondial . La mobilité des capitaux
devant aboutir à des gains d’efficience en conduisant à une orientation plus profitable de l’épargne mondiale, tant du point de vue des emprunteurs que de celui des prêteurs.
De ce fait les capitaux disponibles s’orientant vers les placements les plus rentables et les emprunteurs pouvant trouver des financement plus profitables sur ce marché mondial que sur le marché national. Cette allocation optimale des ressources financières au niveau mondial doit permettre aux capitaux d’aller vers le lieu où ils sont le mieux employés et donc de financer plus efficacement les pays, les secteurs et les entreprises les plus dynamiques et les plus prometteuses ( comme les TIC et les pays émergents). Par conséquent en favorisant la croissance de la production dans ces secteurs d’activité et dans ces pays, elle augmente la richesse mondiale.
b. Le rattrapage des pays en développement
Le développement des échanges internationaux , source de croissance doit théoriquement permettre aux pays les moins avancés de rattraper leur retard.
Dans les faits, on constate que la majorité des échanges financiers sont effectués entre pays développés, et que les flux de capitaux privés à destination des pays émergents ont fortement augmenté, contribuant à financer leur croissance. Cependant les pays les moins avancés (les pays d’Afrique subsaharienne, essentiellement) ont beaucoup moins profité des financements
extérieurs.
c - Enfin, la concurrence internationale engendrée par la globalisation financière devrait amener les différentes places financières à innover pour attirer à elles les capitaux, en proposant notamment des instruments de couverture contre les risques à même de stimuler le commerce et la croissance économique
B. Une protection accrue contre les risques grâce aux innovations financières
Des gains d’efficience sont également attendus au niveau du fonctionnement même des marchés de capitaux, grâce à deux séries de facteurs :
- L’existence des marchés larges et liquides permet aux agents économiques de diversifier leurs placements et donc les risques associés ;
- La multiplication des innovations financières, notamment depuis la fin des années 1980, permet aux acteurs économiques de gérer et de couvrir les risques de leurs activités économiques et financières (risque de change, risque de taux suite à un crédit, risque de variation du prix des matières premières, etc.) ;
- Le développement du marché des produits dérivés (regroupant des marchés à terme et des marchés d’options négociables) a permis d’améliorer la protection contre ces différents risques. Un produit dérivé est un titre dont la valeur est fonction de celle d’un autre actif, appelé « sous-jacent ».
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