La globalisation financière cas
Par Junecooper • 29 Mars 2018 • 3 994 Mots (16 Pages) • 458 Vues
...
Document 8. Une allocation optimale des ressources au niveau mondial,
facteur de croissance, p. 38
1. Pourquoi la globalisation permet-elle d’améliorer le financement de l’économie mondiale et favorise-t-elle la croissance ?
Avec la globalisation, les capitaux s’échangent au niveau mondial. Ce vaste marché global permet une meilleure allocation des capitaux au niveau mondial, car il favorise leur grande mobilité. Les capitaux devraient se diriger vers les placements les plus rémunérateurs par les mécanismes de marché (loi de l’offre et de la demande). En effet, en recherchant la meilleure rentabilité, les investisseurs seraient spontanément attirés par les placements les plus rentables. Les capitaux échangés peuvent alors stimuler la croissance des pays ayant d’importants besoins de financement.
2. Quels sont les pays qui devraient profiter davantage de la libéralisation des marchés financiers ? Pourquoi ?
Si les marchés sont efficients en permettant une allocation optimale des ressources au niveau mondial, les capitaux doivent se diriger vers les pays les plus dynamiques, ayant le plus grand potentiel de croissance, et qui seraient donc capables de proposer la meilleure rentabilité. Ainsi, les pays émergents, avec leurs importants besoins pour financer leur développement, devraient attirer les capitaux étrangers.
Dans la réalité, les pays émergents ont attiré des capitaux importants, mais ce sont les pays développés qui drainent l’essentiel de l’épargne mondiale.
3. Qu’est-ce qui a permis de soutenir la croissance des pays émergents ?
La croissance des pays émergents a été rendue possible par la baisse du coût de leur financement, en attirant des capitaux privés pour une large part sous la forme d’investissements directs à l’étranger (IDE).
Document 9. Une protection accrue contre les risques, p. 38
Document 10. La couverture des risques grâce aux innovations financières, p. 38
4. Expliquez les deux avantages attendus de la globalisation en termes de protection des risques.
La globalisation financière permet :
– une plus grande diversification des placements, et donc une répartition des risques sur un plus grand nombre de marchés et de produits financiers. Des marchés larges et liquides permettent de passer rapidement et à faible coût d’un marché à un autre. Le développement des innovations financières, notamment depuis la fin des années 1980, renforce cette possibilité de diversification des risques en créant de nouvelles opportunités de placement ;
– une meilleure couverture des risques, grâce à de nouveaux produits financiers, les produits dérivés.
5. Quel risque encourt un exportateur lors d’une vente en devises ? Comment peut-il s’en protéger ?
Un exportateur encourt un risque de change lorsqu’il réalise une vente avec un client étranger qui utilise une devise différente. Le risque est que le cours de sa devise évolue de manière défavorable : au moment du règlement, il encaisserait moins de monnaie que prévu lors de la facturation.
L’exportateur peut se couvrir contre ce risque en achetant un produit dérivé de sa devise, qui fonctionne comme une assurance, pour couvrir le risque d’évolution défavorable des cours de devises.
6. Quels autres types de risque les produits dérivés permettent-ils de couvrir ?
Les produits dérivés peuvent également couvrir les risques de taux sur un crédit ou un placement, les risques de variation du cours des matières premières pour les approvisionnements, etc.
III. Les risques de la globalisation financière
A. Les risques liés aux échanges sur le marché
Document 11. Le risque de contrepartie ou de défaut, p. 39
1. Qui encourt le risque mentionné ? Expliquez la nature de ce risque.
Les créanciers de l’État grec, c’est-à-dire les banques, les autres États ou tout agent qui lui a prêté des capitaux, encourent ce risque de contrepartie ou risque de crédit.
Tout agent économique ayant une créance sur un autre agent encourt ce risque que l’emprunteur ne rembourse pas sa dette à l’échéance fixée, du fait de son insolvabilité (cessation de paiement, par exemple) ou parce qu’il refuse d’honorer sa dette.
Document 12. La crainte des créanciers de Détroit, p. 39
2. Pourquoi la ville de Détroit se déclare-t-elle en faillite ?
La ville de Détroit a une dette qu’elle n’est plus en mesure de rembourser.
3. Qui encourt un risque de défaut ?
Les créanciers de la ville de Détroit, ceux qui ont acheté des titres de la dette publique de la ville (obligations), encourent un risque de défaut s’ils ne sont pas remboursés pour les capitaux prêtés.
Document 13. Les risques de marché liés à la variation des cours boursiers, p. 40
4. Calculez les résultats des investissements respectifs de Mme Y et M. X puis complétez le tableau.
Le coût d’achat des 500 actions le 29 novembre 2010 est de : 500 × 37,10 = 18 550 €.
La moins-value réalisée par Mme Y est de : (500 × 30,85) – 18 550 = – 3 125 €.
La plus-value réalisée par M. X est de : (500 × 44,2) – 18 550 = 3 550 €.
Cours au 29/11/2010
Quantité
Coût d’achat
Cours au 23/09/2011
Cours au 23/09/2013
Plus- ou moins-value de Mme Y
Plus- ou moins-value de M. X
Total
37,10 €
...