Entité-relation

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Finalement, il est vrai de dire que la somme de péréquation allouée au Québec peut sembler très aidante à la province. Une bonne partie de l’attribution fédérale est effectivement envoyée à la Belle Province. Tout comme Monsieur Parizeau, je crois que le Québec s’est montré assez débrouillard et autonomie pour acquérir enfin son indépendance. En effet, depuis les années 60, le Québec, contrairement aux autres provinces qui se sont dites satisfaites du travail du gouvernement fédéral, s’est retiré de certains programmes fédéraux avec pleine compensation financière et que celui-ci s’est toujours bien débrouillé depuis. Quel qu’il en soit, il me semble normal que la province qui s’implique davantage financièrement dans sa propre province ne soit pas la plus nantie. D’ailleurs, bien que l’on puisse être porté de croire que la péréquation soit indispensable, lorsque l’on prend connaissance de l’envers de la médaille, on comprend qu’il s’agit uniquement d’un écran de fumer. Ce que j’entends pas là, c’est que la péréquation se base sur l’écart du PIB par habitant d’une province et la moyenne canadienne. En d’autres mots, plus le revenu par habitant d’une moyenne est faible, plus elle reçoit de péréquation. Constatant que c’est le Québec qui ramasse la plus grosse somme en péréquation, nous serions tentés de croire que nous sommes en grande difficulté et que nous ne pourrions pas nous passer de péréquation. Toutefois, certains éléments ne sont pas pris en compte lorsque l’on porte de telles affirmations. Pour être plus juste, il y a diverses raisons qui expliquent la somme importante récoltée par le Québec. L’une des raisons c’«est qu’avec ses 8 millions d’habitants ou plus, le Québec est la deuxième province la plus populeuse du Canada. Les 915 dollars par habitant qu’il a récoltés en péréquation en 2012-2013 sont plutôt modérés lorsqu’on les compare aux paiements par habitant qu’ont reçus les provinces maritimes et le Manitoba. C’est la multiplication de ces 915 dollars par 8,1 millions d’habitants qui a valu au Québec le montant total fort important de 7,4 milliards en péréquation[9]. » Justement, à l’inverse, le traitement accordé à une petite province comme l’Île-du-Prince-Édouard ne soulève guère de réaction, et ce, même si elle a reçu 2 320 dollars par habitant en péréquation en 2012-2013. Au total, elle n’a encaissé que 337 millions compte tenu de sa petite population de 145 000 habitants. J’oserais avancer que la réaction serait sans doute plus explosive si la province abritait 8 millions d’habitants comme le Québec. « Avec le même paiement de 2 320 dollars par habitant, elle aurait encaissé 18,8 milliards ![10] »

En conclusion, je crois que le Québec possède tous les outils nécessaires pour se faire valoir comme pays indépendant. Le Québec est une nation unique qui a démontré depuis longtemps son autonomie comparativement aux autres provinces du Canada. Il est plus que temps de prendre notre avenir en main. Je ne crois pas qu’aucun programme gouvernemental fédéral ne devrait nous retenir à devenir maître chez nous!

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