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Stress : définition, phases, cas pratique

Par   •  7 Septembre 2023  •  Dissertation  •  3 506 Mots (15 Pages)  •  155 Vues

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Coching

I – QUESTIONS

  1. Donner une définition du stress

Le stress au sens strict est une réaction physiologique qui sert à assurer la survie à l’animal. C’est alors une réaction archaïque, massive, autonome du cerveau reptilien.

A partir de ces observations, Hans Selye a créée et étudiée cette notion en psychologie humaine en 1956 et l’a nommée « Syndrome général d’adaptation », SGA.

Le stress est un état de tension qui mobilise les énergies physiologiques et psychologiques de l’organisme, en réponse naturelle à un stimulus, agent agresseur qui vient le déséquilibrer, (comme une émotion, une maladie, un accident, etc), pour s’y adapter.

Ces stimuli peuvent avoir plusieurs caractéristiques. Elles sont classées en 4 catégories, dont l’acronyme est CINE :

  1. Peu de Contrôle sur la situation de stress ; Imprévisibilité de la cause : Nouveauté de la situation ; capacités et donc Ego menacés.

Plus ces ingrédients s’additionnent, plus le stress est élevé.

Le stress suit un parcours dans le cerveau en mobilisant les systèmes nerveux et endocrinien.

Il n’est pas mauvais en soi, d’autant plus qu’il est normalement suivi d’une phase de détente. II est même indispensable permettant l’évolution des individus et espèces, en s’adaptant aux changements. Chacun de nous y fait face chaque jour en raison des pressions subies dans de nombreux domaines de nos vies (rythmes effrénés, plannings surchargés, compétition, transports épuisants, etc). C’est son intensité qui peut le rendre pathologique.

Ce mécanisme d'adaptation ou de survie évolue en 3 temps :

  • La phase d’alarme, réflexe où les défenses sont mobilisées : à ce stade, l’hypothalamus qui doit préserver l’organisme, est stimulé et alerte système nerveux orthosympatique d’une part qui va déclencher la noradrénaline et la tension des muscles, l’augmentation du rythme cardiaque et de la respiration etc qui en résultent, et d’autre part, des glandes : celles de l’hypophyse qui, via les surrénales vont libérer l’adrénaline.
  • La phase de résistance ou d’adaptation à l’agent agresseur : ici, l’hypothalamus stimule l’hypophyse qui agit sur les surrénales, libérant le Cortisol et l’aldostérone.

Par ailleurs, la mémoire joue un rôle déterminant et elle va orienter le sujet vers une action en vue de faire face à l’événement, ou, au contraire le prédisposer à inhiber cette action, en raison d’un « apprentissage » de l’inutilité de l’action.

C’est durant cette phase que la stratégie dite « active », de résolution du problème (en donnant toute sa mesure et en faisant appel à toutes ses ressources), ou la stratégie dite « passive », en vue de réduire l’émotion (en utilisant une activité de détente pour calmer le trouble), va être mise en place.

Ces stratégies peuvent déboucher sur la solution de « fuite » ou de « lutte », qui se manifeste par de l’agressivité, de la colère.

Si elle permet de faire face, elle débouche sur un retour à l’équilibre de l’organisme.

Sinon, elle aboutit à :

  • L’épuisement, quand l’organisme ne parvient pas à maintenir son équilibre et se trouve en surrégime. Le cortisol sature le cerveau. Les éléments biochimiques s’épuisent, les taux de sérotonine, dopamine, etc s’effondrent, l’organisme est totalement affaibli. Peut alors survenir une dépression. Selon la nature du stress (de surmenage ou d’inhibition), elle peut engendrer burn-out (épuisement des réserves) ou pathologie psychologique (mécanismes autodestructeurs).

Ainsi, si un stress de niveau moyen se révèle positif et stimulant, un stress aigu ou trop répétitif et la sécrétion intense d’adrénaline qu’il entraîne, va amener une souffrance. Ses conséquences sont délétères au niveau physique et psychique.

  1. Donner une définition d’eustress

C’est aussi Hans Selye qui a inventé ce terme.

L’eustress correspond au « bon stress » : il est pourvoyeur d’énergie, de vitalité, de créativité, d’évolution. Il nous permet de modifier nos comportements, nous stimule pour aller de l’avant vers nos buts et aspirations.

Comme nous l’avons vu ci-dessus, il peut être un stimulant. Et en effet, vivre sans stress équivaut à ne vivre aucune excitation ni stimulation risquant de nous réduire à un état passif, sans relief, voire léthargique. Nos ressources ont besoin d’être mobilisées pour nous permettre d’évoluer et le stress modéré en est le déclencheur.

De nombreuses études montrent que le niveau de performance est supérieur lorsqu’un stress modéré accompagne la réalisation d’une tâche. Certains individus aiment d’ailleurs cette sensation qui les pousse à agir. Ainsi, lors d’une compétition, il peut être un excitant bénéfique permettant de mobiliser toute son énergie, toute sa concentration et tous ses sens vers un but.

Cela s’explique probablement par le fait qu’il est valorisant de se dépasser.

Aussi, il apparaît qu’un stress « positif » n’apparaît que :

  • s’il n’est pas excessif : en effet, un degré trop élevé aboutit à un épuisement.
  • si le défi peut être relevé : sinon, il entraîne peur et frustration, aboutissant au sentiment d’impuissance risquant d’inhiber l’action.
  • si l’individu a confiance dans ses capacités : le doute de soi-même, source d’angoisse peut aussi inhiber l’action.

Enfin, une vigilance doit cependant être de mise avec ce stress dit « positif ». Certains individus peuvent devenir « addicts » à l’excitation provoquée par ce type de stress, ce qui les amènera aussi progressivement à la phase d’épuisement.

  1. Donner une définition de distress

Le « distress » est l’opposé « eustress ». Il survient lorsque le stress se prolonge et que l’individu ne peut y faire face pour revenir à un équilibre, donnant lieu à une phase de récupération. C’est une réaction inadaptée.

L’état d’épuisement tant physique que psychologique, donne parfois lieu à des troubles comme l’eczéma, maux de tête, des insomnies, des palpitations, des troubles de l’humeur, des angoisses, etc.

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