Le sport pour tous.
Par Andrea • 31 Mai 2018 • 2 912 Mots (12 Pages) • 491 Vues
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En effet, auparavant les primes olympiques étaient différent des primes paralympiques. Par exemple a Athènes en 2004, un médaillé d'or paralympique touchait 6000 euros alors qu'un médaillé d'or olympiques touchait 40 000 euros
Grace à ce changement récent elle permet aux athlètes invalides d'etre reconnue à la meme valeur que les athlètes valides.
Médiatisation
Les athlètes handicapés ont le même statut que les femmes sportives qui sont généralement moins bien payées que les sportifs. Les Jeux Olympiques ont longtemps montré une disparité entre les hommes et les femmes dans le sport : « Les Jo doivent être réservés aux hommes, le rôle des femmes devant être, avant tout, de couronner les vainqueurs ». Telle était la vision de Pierre de Coubertin, père des Jeux olympiques modernes. Il aura fallu plusieurs décennies et l’audace de pionnières telles qu’Alice Milliat, pour que les premiers JO féminins se tiennent en 1922. Plus d’un siècle plus tard, aux JO de Londres, les femmes ont pour la première fois accès à toutes les disciplines disputées par les hommes. Mais la magie des JO ne doit pas nous faire oublier que le sport féminin est bien souvent oublié des médias. En 10 ans, il n’a occupé que 16% des pages sportives, et seulement 4 femmes ont fait la Une de l’Equipe magazine en 4 ans sur 190 sportifs, en outre aucun athlète handisportif de haut niveau ou autre n’a fait la une de l’Equipe. Les écarts de salaires entre les deux sexes sont également criants. Le meilleur exemple est celui du football, un joueur de ligue 1 gagne en moyenne 45 000 euros par mois, alors que dans l’équipe féminine du PSG, le plus gros salaire s’élève à 1500 euros bruts par mois.
Les athlètes invalides ne sont donc pas plus dénigrés ou discriminés que d’autres, ils sont dans le même cas que les « sous-médiatisés » qui suscitent encore assez peu l’intérêt du public
L’année 2012 avec les Jeux Paralympique de Londres marque un véritable tournant dans la médiatisation du Handisport. Ce phénomène est clairement observable lorsque l’on s’appuie sur le bilan de France Télévisions : France 2 et France 3 ont couvert la quinzaine des Paralympiques 2012 à travers un suivi quotidien des médaillés et des portraits d’athlètes. Près de 140 sujets ont été consacrés aux Jeux dans les JT de France 2 et France 3. Cette paralympiade a ouvert de nouvelles perspectives médiatiques à la Fédération Française handisport ; une reconnaissance et une plus grande visibilité qui se sont confirmées pour les Jeux paralympiques d’hiver de Sotchi
Les prothèses dans l'handisport
Les prothèses destinées à une pratique sportive sont différentes de celles destinées à la vie quotidienne afin de permettre une optimisation des performances de course à défaut d'une perte évidente de la notion de confort et de la notion d'esthétisme.
Ces prothèses sont composés de 3 éléments principaux :
1)L'emboiture(kevlare) c'est le composé qui va supporter le poids de l'individu. Sa fonction étant la transmission du mouvement du moignon qu'elle reçoit directement, au reste de la jambe ; son importance dans la restitution de l'énergie fournie est capitale. Elle se doit d'être confortable tout en n'influant pas sur les performances du sportif.
2)Le manchon(silicone)
d'un renforcement nommé accrochage "distal" ou "de vide virtuel", comme les fameuses Cheetah du coureur sud-africain Oscar PISTORIUS, afin de mieux tenir la prothèse et permettre le transfert optimal de l'énergie dans les conditions les plus confortables possibles.
3)Le pied prosthétique(carbon)
C'est la partie qui vas etre en contact du sol durant la course. C'est une lame en forme de faucil
Les proyhèses dans l'handisport ont des matériaux légers permettant un meilleur aérodynamisme et une meilleur restitution de l'énergie
Cependant un tel avancé technologique peutrncontrer de la tricherie, c'est pourquoi ont a intauré des règles spécifiques . En effet a partir d'un calcul prenant en compte la longueur de l'avant-bras du sportif et la distance qui sépare la poitrine de l'extrémité du moignon, chaque athlète a donc une limite de taille à ne pas dépasser muni de ses prothèses.
Les tricheries, dopages etc...
Comme tous les athlètes, les handisportifs sont à la recherche de gloire, de reconnaissance, d’autosatisfaction mais une des motivations principals de nos jours, pour les gens que ce soit dans le monde de l'entreprise ou le sport, est l'argent.
Le public est particulièrement fasciné par les personnes handicapées qui réalisent de grandes performances sportives. Leur capacité à dépasser leur handicap fait d'eux un symbole d'espoir mais aussi un exemple à suivre. Certains voient même en eux une race supérieure de sportifs : toujours souriants, de bonne humeur, et fair-play. Ils semblent être des surhommes, des super-héros ayant surmonté leur différence et leur invalidité.
Les grandes compétitions permettent également aux athlètes de remporter des sommes importantes d'argent (à relativiser avec les sommes versées aux athlètes valides). En tant qu'évènement handisport le plus suivi au monde, les Jeux Paralympiques sont particulièrement ciblés, c’est LE rendez-vous à ne pas manquer. En effet, quelque 3.8 milliards de téléspectateurs ont suivi la compétition à Pékin, en 2008.
Pour cela, les athlètes handicapés sont prêts à tout mettre en place. Ainsi, la triche et le dopage sont encore bien présent et récurrent comme dans n’importe quel autre sport. Par exemple le « boosting » permettant aux athlètes de se dépasser et parfois même de gagner.
Ces compétitions sont des affrontements, des guerres, des combats. Les athlètes recherchent la victoire à n’importe quel prix, il FAUT être vainqueur
Quels que soient les disciplines ou leur niveau, la tentation est grande pour certains athlètes de rechercher les moyens de dépasser leurs limites physiques. Dans ce domaine, les athlètes handicapés ne font pas ou plus exception. Les premiers cas détectés de dopage aux Paralympiques se sont produits à Sydney en 2000 ; dix athlètes ont
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