Vive le sport
Par Orhan • 15 Décembre 2017 • 1 608 Mots (7 Pages) • 725 Vues
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directe avec la campagne de santé publique « Manger-bouger » ainsi la culture du bien être s’est développée et est devenue beaucoup plus intensive à partir de cet instant, cette prise de conscience s’est transformée en un loisir échappatoire permettant d’évacuer le stress et d’oublier les soucis du quotidien. Cette évasion est créatrice de liens sociaux. Le sport étant un loisir universel et populaire, la majorité des personnes appartenant à ces catégories choisissent de faire du sport pour se faire une place dans la société étant donné que l’activité physique est accessible par tous.
2. L’accessibilité du sport pour tous
L’objectif du sport pour tous est de garantir à tous l’accès à la pratique d’une activité sportive.
Du sport en milieu scolaire à l’accès au sport pour les plus défavorisés :
Au collège et au lycée, tous les élèves reçoivent un enseignement obligatoire d’éducation physique et sportive (EPS) hebdomadaire tout au long de leur scolarité.
Le développement de la pratique sportive s’accompagne de mesures destinées à lutter contre les inégalités d’accès à la pratique du sport, notamment pour les plus défavorisés. La mise en place de divers services d’animation et de loisirs, destinés aux jeunes des quartiers en difficulté, remonte aux événements survenus dans les banlieues lyonnaises au cours de l’été 1981.
Des politiques du sport plus ciblées en direction des femmes et des handicapés :
La politique pour le développement de la pratique féminine du sport part d’un double constat ; en effet, le nombre de femmes licenciées dans un club sportif est inférieur à celui des hommes et plus on progresse dans la « hiérarchie » du sport (formations et métiers du sport, fédérations olympiques), moins il y a de femmes. Dorénavant, les mesures adoptées pour améliorer l’accès des femmes à la vie sportive se situent sur un plan national et européen.
Depuis 2003, année européenne du handicap, le ministère mène également une politique spécifique en faveur des personnes handicapées, afin que le sport puisse devenir un outil de promotion individuelle, d’intégration sociale et professionnelle, autant qu’un espace de loisirs et de solidarité. La politique sportive en faveur des personnes handicapées se traduit également par le développement de l’accessibilité aux équipements sportifs. Cette obligation découle de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées.
B. L’envers du décor
1. Un point de non retour social par le fait de l’individualisation
Le sport pousse à l’obsession de la performance jusqu’à un point de nom retour social ce qui rend l’individu à s’individualiser ; en effet, chaque sportif a son potentiel physique, physiologique propre. Un entrainement collectif, même bien dosé, peut être trop peu intense ou à l’inverse trop intense, d’où l’intérêt de former des groupes homogènes à partir de tests préétablis ; de ce fait, le lien social n’est pas rompu. L’individualisation concerne la discipline et la spécialité, le niveau d’expérience, l’âge et la maturité de l’athlète, et évidemment ses qualités et capacités propres. S’individualiser c’est répondre efficacement à sa demande personnel afin de satisfaire cette soif de l’activité physique.
Cette citation de Léon Bloy résume la pratique sportive : « Je crois fermement que le sport est le moyen le plus sûr de produire une génération d’infirmes et de crétins malfaisants. L’examen de quelques lignes d’un journal de sport suffit pour se former à cet égard une très ample conviction »
2. Les dérives
Néanmoins, le sport nous renvoie l’image de certaines dérives. Enjeu d’intérêts économiques majeurs, le sport peut faire prévaloir le goût du spectacle sur toute autre finalité, au point d’ouvrir la porte à des tricheries diverses. Lieu de rassemblement, il peut aussi devenir lieu de débordements identitaires dégénérant en violence ouverte et il est aussi lieu de manifestation d’un enjeu national, le sport peut devenir nationaliste, et être instrumentalisé par les pouvoirs politiques et économiques de tous bords. Domaine de recherche et d’innovation, il peut conduire vers la manipulation des corps pour améliorer artificiellement les performances. Enfin, l’engagement physique lui-même est peut-être remis en cause par la multiplication des sports virtuels.
Pour l’interdire, la loi définit le dopage comme « l’utilisation, au cours des compétitions et manifestations sportives, ou en vue d’y participer, de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement la performance ».
Le dopage concerne de multiples substances, aussi bien pour améliorer les capacités physiques que pour seconder la récupération, réduire la douleur, le stress etc. Les produits varient selon les effets recherchés et selon les sports, trois seraient plus particulièrement concernés : le cyclisme, le football et le tennis même si aucun sport n’est épargné par les pratiques de dopage.
Les politiques de lutte contre le dopage est inscrit en 1999 par la Loi Buffet mettant en avant la protection de la santé des sportifs et de la lutte contre le dopage entraînant ainsi des sanctions irréfutables tels que l’interdiction aux sportifs de participer aux courses.
Ce fut le cas de Lance Armstrong estime qu’il est "impossible de gagner le Tour de France sans dopage".
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