Modalité de la phrase

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- Tournures particulières "Où cours-je ?", si l'on prend un verbe du premier groupe "Chanté-je ?" "Voulé-je ?"

- Peut créer des incompréhensions "Qui voit Pierre ?" Peut signifier quelle personne voit Pierre ? ou Pierre voit quelle personne ?

On va aussi recourir à une autre idée qui est d'utiliser l'inversion complexe qui donnera : "Mon père vient-il ?", on va créer un rappel du sujet avec le pronom que l'on placera après le verbe et avant le pronom on placera le tiret. Le substantif ou pronom placé avant le verbe est repris derrière le verbe par le pronom personnel de la troisième personne "Aima-t-elle un jour son mari ?", un "t" épenthétique qu'on a mis pour uniformiser cette liaison, on a gardé ce "t" pour tous les verbes et conjugaisons.

Il existe aussi des interrogations oratoire/rhétorique, il s'agit d'une affirmation déguisée que l'on retrouvera surtout dans les textes argumentatifs (façon d'interpeller le lecteur, le faire réfléchir sur un point, question qui n'appelle aucune réponse de l'interlocuteur), exemple : "Qui ne serait touché par un si horrible spectacle ?"

III - La modalité impérative, injonctive, jussive

Pour exprimer cette modalité on utilisera le mode impératif qui portera sur les personnes deux, quatre et cinq et qui s'exprimera par le subjonctif pour les autres personnes "Qu'il vienne !" (Subjonctif)

On pourra aussi utiliser d'autres temps pour travailler sur cette modalité et utiliser le futur de l'indicatif "Tu ne me parleras plus jamais sur ce ton !", le futur peut servir à marquer, ici, la modalité impérative. L'on pourra aussi l'utiliser avec un verbe qui marque l'obligation, exemple : "tu ne dois plus Te comporter ainsi !". De plus on peut aussi utiliser un infinitif, exemple : "Agiter avant usage" qui est une phrase à la modalité impérative. Dans cette modalité on a souvent la présence d'interjections qui viennent souligner cette modalité, ici, on parle de tous les mots qui peuvent servir à exprimer un sentiment tels que ; "parbleu, eh bien, allons...", il existe plusieurs variantes dans les interjections.

IV - La modalité exclamative

Cette modalité permet de traduire les réactions du locuteur, son sentiment d'étonnement, de colère, d'indignation, de joie ... La phrase exclamative va se traduire par la présence d'un accent d'emphase c'est-à-dire qu'il y aura toujours un mot auquel on donnera une intensité plus forte lors de la lecture de telle sorte à insister dessus, cela peut se faire, soit sur un mot, soit sur une interjection que l'on retrouvera aussi dans les phrases exclamatives, exemple : "Oh la belle voiture !", l'accent d'emphase est ici mis sur l'interjection pour montrer l'étonnement éprouvé sur la voiture. Parfois ces phrases exclamatives sont proches des phrases déclaratives, elles ne s'en distinguent que par l'usage du point d'exclamation : "Il est bête !" et peut parfois dans sa syntaxe être proche de l'interrogative avec l'inversion sujet/verbe ce qui donnera "Est-il bête ?". On pourra aussi introduire les phrases exclamatifs par des adverbes exclamatifs "Comme il est bête !". Dans la phrase exclamative comme dans assertive on utilisera les mêmes modes et temps mais pourra aussi utiliser l'infinitif pour exprimer une phrase exclamatif "Moi, mentir ? Je ne le ferai jamais". Dans certains cas, un langage qui se veut plus familier, on pourra dans certaines tournures exclamatives retrouver ce "ne" explétif qui pourra être accompagné de "pas" parfois "Qu'est-ce qu'il ne nous a pas dit comme bétise !" c'est une affirmation et non une exclamation.

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