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Le survenant de Germaine Guèvremont

Par   •  10 Août 2022  •  Dissertation  •  868 Mots (4 Pages)  •  724 Vues

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Devoir 2D – Plan et rédaction        

Étape 1 : Plan du développement

Argument principal 1

Thèse :

Il est faux d’affirmer que, dans Le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur réside dans le nomadisme.

Argument principal 1 :

D’abord pour les habitants du Chenal du Moine, le bonheur réside par la sédentarité en société.

Sous argument 1.1 : Pour les Beauchemins, les traditions ancestrales comme la chasse apportent le bonheur.

Preuves : (page 67)

Sous argument 1.2 : Pour les hommes du Chenal du Moine, l’héritage d’une terre est un signe de prospérité et de richesse pour sa famille et ses générations futures.

Preuves : (page 80)

Sous argument 1.3 : Pour les habitants du village, la liaison d’amitié entre ceux-ci, provoque une sensation de fidélité ce qui apporte le bonheur dans la communauté.

Preuves : (page 95)


Argument principal 2

Argument principal 2 :

Ensuite, pour ce qui est du Survenant, son bonheur ne se trouve pas dans le nomadisme.

Sous argument 2.1 : Le bonheur se trouve, pour le Survenant, seulement lorsqu’il est dans un endroit où il est bien accueilli et qu’il est traité comme un membre de la famille.

Preuves : (page 22)

Sous argument 2.2 : Il est victime d’un sentiment qu’il n’a jamais éprouvé dans le passé en regardant la nature au Chenal du Moine.

Preuves : (page 65)

Sous argument 2.3 : Le survenant, en étant nomade, n’apporte pas seulement de nouvelle histoire et de nouvelles connaissances aux communautés qu’il visite, mais il emporte ses problèmes avec lui, peu importe où il va.

Preuves : (page 155)


Étape 2 : Rédaction

Pour les habitants du Chenal du moine, dans le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur réside dans la sédentarité en société. D’abord, pour les Beauchemins, les traditions ancestrales comme la chasse apportent le bonheur. En effet, l’auteure souligne l’importance de ces traditions dans la comparaison suivante : « Depuis l’arrivée du premier Beauchemin, au Chenal du Moine, six générations auparavant, le fusil de chasse était à l’honneur dans la maison. [celui-ci] participait à la vie intime de la famille Beauchemin, comme la table, comme le poêle, comme le lit. » (p. 66). Didace exprime l’importance de la chasse dans sa famille, car le fusil de chasse a toujours été un objet honorable dans la maison comme la table ou le poêle depuis plusieurs générations.

Ensuite, pour les hommes du Chenal du Moine, l’héritage d’une terre est un signe de prospérité et de richesse pour leur famille et pour les générations futures. L’importance de l’héritage est mise de l’avant par l’auteure avec la métaphore : « Quand il avait pris possession de la terre ancestrale, puis à la naissance de son fils, un sentiment de durée, de plénitude, l’avait pénétré jusque dans sa substance même : la force tranquille de l’arbre qui [à chaque instant] enfonce ses racines plus avant dans le sol. » (p. 80). Ainsi, lorsque Didace hérite de la terre ancestrale, il est heureux de pouvoir continuer la tradition de cultivateur et de pouvoir faire vivre sa famille avec ses terres. L’utilisation de cette métaphore dans la citation permet de voir que plus il y a de progéniture plus il y a un grand héritage pour les prochaines générations. Didace est aussi heureux par la naissance de son fils Amable-Didace, car il peut compter sur lui pour transmettre les traditions de génération en génération dans le futur pour que le nom des Beauchemins puisse vivre pendant plusieurs siècles.

Finalement, pour les habitants du village, la liaison d’amitié entre ceux-ci provoque une sensation de fidélité entre chacun, ce qui apporte le bonheur dans la communauté. Au moment du Premier de l’an, l’auteure utilise une énumération pour décrire le bonheur des gens : « Des cris, des rires de grands hélas ! des embrassades, des poignées de main, des vœux, des plaisanteries, pour se terminer par une tournée de petits verres, de beignets et de bonbons clairs […]. ». Cette figure d’amplification montre une fois de plus que la vie en communauté crée un certain bonheur pour chacun, car les villageois appartiennent à la même communauté ou il s’entraide et s’amuse ensemble. Ainsi, pour les habitants du Chenal du Moine, le bonheur se trouve dans la sédentarité en société et non dans le nomadisme.

En conclusion, il est faux d’affirmer que, dans le Survenant de Germaine Guèvremont, le bonheur réside dans le nomadisme. En effet, les habitants du Chenal du Moine trouvent le bonheur dans la sédentarité en société par la possession de biens et par l’amitié. Pour le Survenant, son bonheur ne se trouve pas dans le nomadisme puisqu’il cherche un endroit où il est bien accueilli et où il ne pense plus aux problèmes qu’ils emportent avec lui à chaque moment. On peut donc dire que ce roman reflète la réalité du 20e et qu’encore aujourd’hui, en 2022, la vie en communauté est source de bonheur, car l’appartenance à une famille, à un héritage et à une ville, reflète la façon de vivre de plusieurs et que les valeurs familiales qui sont l’amour, la famille, l’amitié, le respect, l’empathie et la responsabilité continuent de nous être transmises de génération en génération.

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